Dans le monde d’aujourd’hui, nous entendons beaucoup parler d’attentats, de terrorisme, de fusillades, de dictatures, de répressions, de guerres… Beaucoup de personnes disent que ce monde est pourri et se demandent  à quoi bon vivre dans un tel monde où rien ne va.

Au début du roman de Marc Lévy « Sept jours pour une éternité », c’est ce même constat que fait Dieu, surnommé Monsieur.

« -Depuis le jour où la pomme lui est restée en travers de la gorge, Lucifer s’oppose à ce que je confie la Terre à l’homme. Il n’a eu de cesse de vouloir me démontrer que ma créature n’en est pas digne.

Il lui fit signe de poursuivre et Zofia reprit le document :

… Toutes les analyses politiques, économiques et climatiques tendent à révéler que la terre tourne à l’enfer.

Michaël expliqua à Zofia que leur Conseil avait opposé à cette conclusion prématurée de Lucifer que la situation actuelle résultait de leur rivalité permanente, frein à l’expression de la véritable nature humaine. (…)

– Ca ne pouvait plus continuer ainsi, reprit Monsieur. »

Le monde doit changer !

Mais comment faire ? Peut-être en nous inspirant des personnes qui ont déjà contribué à changer le monde. En cherchant sur le net « personnes qui ont rendu le monde meilleur », nous trouvons beaucoup d’exemples. Ces personnes peuvent être classées en différentes catégories :

  • Les inventeurs, tels que Louis Braille, inventeur de l’écriture en relief pour les aveugles, Alexander Graham Bell qui mit au point le premier téléphone ou encore Philo Taylor Farnsworth, créateur de la télévision.
  • Les scientifiques : Albert Einstein qui fit d’importantes avancées scientifiques ou Marie Curie dont les découvertes ont contribué à l’avancement de la médecine.
  • Les politiques : Nelson Mandela, Martin Luther King et Gandhi qui luttèrent pour la justice, la liberté et l’égalité en prônant la non-violence et la paix.
  • Les philosophes : Jésus-Christ qui propagea un message d’amour et de pardon, le Dalaï Lama qui enseigne la tolérance et la compassion.
  • Les généreux, les altruistes : Oskar Schindler qui a sauvé 1200 Juifs pendant la seconde guerre mondiale ou Mère Teresa qui a consacré plus de 40 ans de sa vie aux pauvres et aux malades en Inde.

Peu d’entre nous sont inventeurs, scientifiques, politiques ou philosophes. Mais nous pouvons tous être généreux et altruistes.

En octobre 2017, Bonnie L. Oscarson (présidente générale des Jeunes Filles) a déclaré :

« Nous cherchons des manières ambitieuses de changer le monde et nous ne voyons pas que certains des besoins les plus importants auxquels nous pouvons répondre se trouvent au sein même de notre famille, parmi nos amis, dans notre paroisse et dans notre collectivité. Nous sommes émus de voir la souffrance et les besoins immenses des personnes qui se trouvent à l’autre bout du monde, mais nous ne voyons pas qu’il y a quelqu’un assis à côté de nous qui a besoin de notre amitié. » (« Les besoins sous nos yeux », conférence générale, session du samedi matin)

Dans le roman de Marc Lévy, Dieu donne à Zofia, un de ses meilleurs agents, le défi de changer le monde en sept jours. La jeune femme ne sachant par où commencer se confie à un ami, un vieil homme sage :

« – Jules, j’ai relevé un drôle de défi. Si vous deviez faire quelque chose d’incroyablement bien, quelque chose qui changerait le cours du monde, que choisiriez-vous ?

– Si j’étais utopiste ou si je croyais au miracle, je te dirais que j’éradiquerais la faim dans le monde, j’anéantirais toutes les maladies, interdirais que quiconque attente à la dignité d’un enfant. Je réconcilierais toutes les religions, soufflerais une immense moisson de tolérance sur la terre, je crois aussi que je ferais disparaître toutes les pauvretés. Oui, tout ça je le ferais…si j’étais Dieu !

– Et vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Lui ne le faisait pas ?

– Tu le sais aussi bien que moi, tout cela ne dépend pas de Sa volonté mais de celle des hommes à qui Il a confié la Terre. Il n’existe pas de bien immense que l’on puisse se représenter, Zofia, tout simplement parce que, au contraire du mal, le bien est invisible. Il ne se calcule  ni ne se raconte sans perdre de son élégance et de son sens. Le bien se compose d’une quantité infinie  de petites attentions qui, mises bout à bout, finiront, elles, un jour peut-être, par changer le monde. (…)

– Mais alors, Jules, que feriez-vous pour faire le bien, accomplir le très bien ?

– Je ferais exactement ce que tu fais ! Je donnerais à ceux que je côtoie l’espoir de tous les possibles. Tu as inventé une chose merveilleuse tout à l’heure, sans même t’en rendre compte.

– Qu’est-ce que j’ai fait ?

– En passant devant mon arche tu m’as souri. Un peu plus tard, ce détective qui vient souvent déjeuner par ici est passé en voiture, il m’a regardé avec son éternel air bougon. Nos regards se sont croisés, je lui ai confié ton sourire, et quand il est reparti, je l’ai vu, il le portait sur ses lèvres. Alors, avec un peu d’espoir, il l’aura transmis à celui ou celle qu’il allait voir. Tu réalises maintenant  ce que tu as fait ? Tu as inventé une sorte de vaccin contre l’instant de mal-être. Si tout le monde faisait cela, rien qu’une seule fois par jour, donner juste un sourire, imagines-tu l’incroyable contagion de bonheur qui filerait sur la terre ? Alors tu remporterais ton pari. »

(« Sept jours pour une éternité »)

Il suffirait donc de petites choses pour améliorer le monde. Mais quelles choses ? Quelles actions pourraient changer le monde ?

Sur la page internet WikiHow, l’article « Comment aider à changer le monde » nous apporte quelques conseils :

« – Vous n’avez pas à changer le monde entier, vous pouvez changer le monde pour seulement quelques personnes et laisser dans votre entourage un impact positif.

– Vous pouvez aider à changer le monde quel que soit votre âge.

– Souvenez-vous qu’un tout petit geste peut faire une grande différence. »

Et l’article donne quelques exemples concrets, parmi lesquels :

« – Faire un don à une œuvre caritative.

– Donner son sang.

– Signer des pétitions pour des causes justes.

– Réduire notre impact sur la planète : surveiller sa consommation d’eau, consommer local et équitable, réduire ses déchets…

– Aider les gens de notre entourage.

– Faire le bien.

– Rire et sourire. »

Tous ces conseils sont comparables aux enseignements de nos dirigeants et à l’Evangile. Améliorer le monde, c’est faire l’œuvre de Dieu. A la conférence générale d’octobre 2017, John C. Pingree, des Soixante-Dix, nous donne quatre principes pour nous aider à accomplir l’œuvre de Dieu :

1- Nous concentrer sur les autres, être disposés à faire le bien aux autres.

2- Découvrir et cultiver nos dons spirituels pour en faire profiter les autres.

3- Nous servir de l’adversité : nos épreuves nous aident à acquérir des connaissances pour édifier, fortifier et bénir les autres.

4- Nous reposer sur Dieu : si nous nous adressons à lui avec foi et une intention réelle, il nous révèlera les tâches qu’il nous destine et nous aidera à les accomplir.

(« J’ai une œuvre pour toi », session du samedi matin)

Lire les journaux et nous lamenter sur la folie du monde qui ne tourne plus très rond ne sert à rien, nous devons donc agir.

Gandhi a dit : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde. »

Nous ne pourrons probablement pas changer le monde entier mais nous pouvons améliorer le monde qui nous entoure.

Pour conclure et en guise d’encouragement, voici une citation de notre prophète Russel M. Nelson :

« Le Seigneur a besoin de vous pour changer le monde. En acceptant et en suivant sa volonté à votre égard, vous pourrez réaliser l’impossible. » (« Accomplishing the Impossible : What God Does,What We Can Do », 2015)

 


Merci à Rachel Strubbe Rousselet pour ce magnifique partage. Si vous aussi voulez partager vos articles, contactez-nous ici