Hartman Rector, Jr. et son épouse, Connie, se sont fait baptiser dans l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours en février 1952. Dix-sept ans plus tard, il a été appelé en tant qu’Autorité générale dans le premier Collège des Soixante-dix pour l’Eglise. Il a dévoué sa vie à notre Sauveur, Jésus-Christ, et il a écrit un livre compilant de nombreux récits de conversion. Chaque histoire est unique et irréfutable. L’une des histoires qu’il relate est celle de Don Vincenzo Di Francesca :

Le Livre de Mormon, histoire de Don Vincenzo Di FrancescaPar un tôt matin d’hiver, Vincenzo reçut un message venant d’un ami malade. Lorsqu’il se trouvait en chemin pour se rendre chez son ami malade, il marchait le long de la rue et une forte brise venant de la mer ouvrit, dans un grand bruissement, les pages d’un livre qui avait été jeté dans un tonneau rempli de cendres, prêt à être emporté par le camion-poubelle de la ville. La forme et la reliure des pages lui donnèrent l’impression que c’était un livre religieux et la curiosité le poussa à le récupérer. Il l’ôta des cendres et le tapota contre le flanc du tonneau-poubelle. Il rechercha le frontispice du livre mais il avait été déchiré, la couverture en était totalement absente. La force du vent fit tourner les pages dans sa main et il y découvrit des noms qu’il n’avait jamais vu auparavant. Dans sa hâte pour se rendre là où il devait aller, il enveloppa le livre tout sale dans le journal qu’il venait d’acheter et continua son chemin en direction de la maison de son collègue. Là, il lui rendit visite, le consola et lui donna des conseils.

De retour chez lui, aussitôt que son manteau fut enlevé et que ses membres furent réchauffés, Vincenzo ouvrit le livre et commença à lire. Son regard se posa sur quelques-uns des écrits d’Esaïe – un nom qu’il reconnaissait – et fut convaincu que c’était un beau livre religieux qu’il avait trouvé. Mais il n’arrivait pas à découvrir son nom puisque la couverture manquait, ainsi que quelques pages et que les autres pages étaient trop sales pour pouvoir être lues. Il sortit pour se rendre à la droguerie et y acheta de l’alcool dénaturé pour un total de 20 cents. À l’aide de ce produit et d’une compresse de coton, il nettoya le reste des pages, puis il les lut.

« Je me sentais comme si je recevais des révélations toutes fraîches, ainsi que de la lumière en abondance et de connaissances nouvelles», se souvient-il. «J’étais également ravi de penser à la façon dont j’avais obtenu ce livre. De nombreux enseignements de ce livre laissèrent une forte impression, presque magnétique, dans ma mémoire, et je me sentis poussé à le relire plusieurs fois, toujours convaincu qu’il irait très bien avec d’autres Écritures, comme s’il s’agissait d’un cinquième Evangile du Rédempteur.

« Le lendemain, je fermai ma porte à clé et me mis à genoux, avec le livre entre mes mains. Tout d’abord, je passai en revue le 10ème chapitre de Moroni, puis je priai pour savoir si ce livre venait de Dieu. Je demandai également si je pouvais combiner les paroles de ce livre avec celles des quatre évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, dans ma prédication publique.

« Tandis que je me trouvais dans cette position, attendant une réponse positive, je ressentis premièrement que mon corps devenait tout froid et que mon cœur palpitait comme s’il voulait parler, puis je ressentis une joie comme si j’avais trouvé quelque chose d’une valeur extraordinaire. Ceci laissa dans ma mémoire une douce consolation et une joie suprême dont le langage humain ne possède pas de mots pour décrire.

« Le livre était facile à comprendre, sans nécessiter beaucoup d’efforts. Plus je le lisais et y pensais, plus j’avais l’impression d’avoir reçu l’assurance que Dieu avait répondu à ma prière. Je savais que le livre était d’un grand bénéfice pour moi et pour tous ceux qui tiendraient compte de ses paroles.

« Au bout de quelques jours, mon sermon était rempli des nouvelles paroles du livre. Mes auditeurs s’étonnaient et étaient captivés par le nouveau pouvoir présent dans mes sermons, et en même temps, ils devenaient indifférents à ceux de certains de mes collègues prédicateurs. Ainsi, pendant que l’estime qu’on me portait grandissait, il en allait de même pour la colère, l’envie et la suspicion de mes confrères. Un jour, lors d’une réunion, je fus interrompu par le Vice-Vénérable, au moment où il m’écouta parler de la Vierge Marie, tandis que je rapportais la vision du prophète Néphi dans 1 Néphi 11:15-36. Cette autorité arrogante encouragea mes collègues à assister à toutes mes réunions et à contredire toute nouvelle doctrine! Ces contradictions et ces indignités me firent me rebeller et je commençai ainsi à désobéir aux avertissements qui m’étaient donnés de respecter, à la lettre, les méthodes de la congrégation.

« Puis, on me dénonça à la Commission de Censure qui, avec des mots paternels, me conseilla de « brûler le livre du diable » qui avait apporté tant de troubles à l’harmonie des frères qui m’avait aimé.

Par la suite, Francesca a quitté son église et a commencé à prêcher les enseignements de ce mystérieux livre. Il a finalement trouvé d’où il provenait.

« En mai 1930, je tombai sur la source de mon précieux livre. Cela se produisit tandis que je recherchai dans mon dictionnaire de français l’origine d’une poulie inventée par un Français. Lorsque je parcourrai les M du doigt, mes yeux se posèrent sur les mots «secte mormone». J’écrivis dans les plus brefs délais au « président de l’Université de Provo », dont il était fait mention dans l’article, et lui demandai des informations concernant le reste de cet ouvrage qui parlait de Néphi, Alma, Mosiah, Mormon, Esaïe, les Lamanites, etc. Il transmit ma lettre au président de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, et un mois plus tard j’entendis parler de Heber J. Grant. Il m’envoya un exemplaire du Livre de Mormon en italien et m’annonça qu’il avait informé le président des Missions Européennes à Liverpool, en Angleterre, John A. Widtsoe, de préparer mon baptême.

« Le 5 juin 1932, Elder John A. Widtsoe, du Collège des Douze, vint à Naples dans l’intention de me baptiser, mais une révolution entre fascistes et antifascistes, en Sicile, entraîna la police de Palerme à m’empêcher d’aller à Naples, et je dus attendre une autre occasion, tout comme Moïse dans son attente de la terre promise.

« Je fus appelé aux armes durant la guerre italo-éthiopienne, en 1934, ce qui empêcha quiconque possédant l’autorité de la prêtrise de me trouver pour me baptiser.

« Le 14 janvier 1937, j’initiai une correspondance avec Richard R. Lyman, Président des Missions Européenne, puis plus tard avec le président de la Mission Britannique. Hugh B. Brown, de cette Mission-ci, vint finalement à Rome dans l’intention de me baptiser, mais la lettre d’invitation qu’il m’avait envoyée pour aller à Rome fut retardée jusqu’au jour où lui et sa famille quittèrent Rome pour l’Amérique en raison du début de la Première Guerre Mondiale et que, de ce fait, les missionnaires d’Europe devaient retourner en Amérique. C’est ainsi que je fus privé de baptême et coupé de toutes nouvelles de l’Eglise.

« Néanmoins, je restai un disciple fidèle et un fervent prédicateur de l’Évangile de cette dispensation, étant en possession des ouvrages canoniques de l’Église. Je traduisis ces ouvrages dans ma langue et en envoyai les chapitres importants aux personnes que je connaissais.

« Le 13 février 1949, je ré-initiai ma correspondance avec John A. Widtsoe et lui demandai de m’aider à me faire baptisé dès que possible. Il répondit qu’il avait écrit au président Samuel Bringhurst de la Mission Suisse-Autrichienne, lui demandant de descendre en Sicile pour me baptiser.

« Le 18 janvier 1951, je fus baptisé par le président Bringhurst dans les Eaux Thermales de Termini Irnerese, en Sicile, dans le sud de l’Italie.

« En 1954, je me rendis au temple de Suisse pour mes propres dotations, et ce premier voyage fut rapidement suivie par d’autres voyages au temple pour y accomplir les ordonnances en faveur de mes ancêtres.

« Vous remarquerez que je travaillai dur pour trouver le salut dans le royaume de Dieu dont il était question dans le reste des pages du livre sans page de titre, ni couverture que j’avais trouvé. Je prie sincèrement que mon histoire soit retranscrite dans les annales de l’histoire du District Italien [maintenant devenu une Mission] de sorte que les futurs convertis puissent indéniablement  savoir que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais qu’il vit également de la parole de Dieu. À tous les saints en Sion, je vous tends la main, à travers l’océan, en guise de salutation et de vraie fraternité. »

Cette histoire me touche, au plus profond de mon âme, car elle témoigne de la puissance du Livre de Mormon. J’ai un témoignage très spécial du Livre de Mormon. Mon témoignage s’est articulé sur la vérité que j’ai de la réalité du Livre de Mormon. Je sais qu’il est vrai et qu’il démontre que l’Église du Seigneur a été rétablie sur la terre et qu’elle fonctionne selon le saint ordre de Dieu, Sa prêtrise. Je vous invite à commander un exemplaire du Livre de Mormon – sur le site mormon.org/fra – dans lequel, je le sais, vous trouverez des réponses aux questions que vous pouvez vous poser dans la vie.

 

Mady Clawson, auteure du texte sur l'histoire de Don Vincenzo Di FrancescaCet article a été écrit par Mady Clawson, une membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours – Mady Clawson est une jeune adulte célibataire, membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (une “Mormone”). Elle a beaucoup d’enthousiasme pour l’Évangile. Elle étudie actuellement l’anglais, se spécialisant pour l’écriture professionnelle et la communication, à l’Université Brigham Young-Idaho.

 

Ressources supplémentaires :

La Bible selon le Mormonisme

Jésus-Christ selon le Mormonisme

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