Connaître ma Mère Céleste

Nous hésitons souvent à parler d’elle à voix haute. Après tout, rien dans les écritures écrites ne fait mention d’elle, mis à part des allusions retrouvées dans les enseignements doctrinaux enseignés par les prophètes sur la famille humaine et notre création. Tout ça me donne une idée de ce que pense et ressent Père Céleste vis-à-vis de notre Mère Céleste.

Le fait que l’on ne nous enseigne presque rien sur notre Mère Céleste me fait avoir tellement plus d’amour et d’empathie pour notre Père Céleste.

Les qualités divines des femmes mortelles

Mais encore une fois, je suis sûr que je La connais. Les qualités parfaites de notre Mère Céleste se manifestent à travers les histoires de femmes mortelles chez qui l’héroïsme n’était pas dans les qualités physiques ou leurs compétences en matière d’armes (que le monde, par féminisme, détermine comme étant les caractéristiques d’un héro), mais dans leur empathie incroyable, leur capacité à renouveler la foi des autres et leur dévouement vis-à-vis de leur famille et de leurs amis.

Rachel au puit

Je crois que ces femmes ont hérité de notre Mère Céleste leur affinité pour ces qualités parfaite. Je La vois en elles.

Elder Neal A. Maxwell a décrit les grands exemples de ces femmes avec une élégance typique :

« Quand nous voulons mesurer l’amour loyal dans les relations humaines, ne parlons-nous pas de Ruth et Naomi bien plus que de David et Jonathan ? Et ce n’est pas surprenant que Dieu, avec son estime parfaite des femmes, insiste sur nos obligations vis-à-vis des veuves.

« Une veuve avec son denier nous a enseigné comment payer la dîme. Une veuve appauvrie et mourant de faim avec son fils affamé nous a enseigné à partager, lorsqu’elle a donné son repas et son huile à Elie. L’instinct maternel divin a poussé une femme égyptienne à récupérer Moïse des roseaux, influençant l’histoire et montrant comment un bébé peut être une bénédiction – et non pas un fardeau…

« Est ce que cela ne nous en dit pas plus sur l’intelligence intrinsèque des femmes quand nous lisons la scène de la crucifixion au Calvaire, « Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin » (Matthieu 27 :55) Leur présence était une prière ; leur persistance une litanie.

« Et qui est venu en premier au tombeau vide du Christ ressuscité ? Deux femmes.

« Quel mortel a vu en premier le Sauveur ressuscité ? Marie de Magdala. Une sensibilité spirituelle particulière donne aux femmes de Dieu l’espérance quand de nombreux autres ont abandonné. »

Même maintenant, je sais que la lumière et l’intelligence de ma Mère Céleste brille plus spécialement à travers les dons spirituels uniques des femmes à part que j’ai eu la bénédiction de rencontrer et de fréquenter.

Je connais Son intelligence et son dévouement parce que j’ai été béni d’avoir une sœur qui utilise toujours le meilleur de son cerveau talentueux et qui me fait sentir un peu comme un enfant bêta en comparaison.

Je connais Sa sagesse, sa compassion et son attention pour chacun de nos maux et besoins parce que je connais le pouvoir des femmes qui me sont proches, disposées à écouter – et faire redescendre sur terre mon esprit hyperactif avec leur vision sage.

Ma mère mortelle

L’imitation terrestre la plus précise de notre Mère Céleste, pourtant, est la femme qui m’a fait venir ici.

A travers mes yeux, elle m’a montré, ces dernières 20 et quelques années, comme répondre au manque de considération avec grâce et à l’égoïsme avec l’altruisme. Elle m’a appris l’amour en temps de mépris et à parler gentiment en temps d’impertinence.

Elle m’a appris à aimer la nature, à ouvrir mes yeux et à trouver les joies les plus simples dans les créations de Dieu.

Je crois que ni moi ni mon père ne serions les hommes que nous sommes aujourd’hui sans l’influence apaisante inhérente à sa féminité, tout comme aucun homme nulle part ne peut devenir lui-même sans l’amour et le soutient de certaines femmes élues et particulières.

Tout comme je crois que notre Père Céleste ne serait pas Lui-même, ne pourrait pas faire pour nous ce qu’Il a fait et continuer à le faire, sans notre Mère.

Je n’ai pas besoin d’une écriture pour me l’enseigner – j’ai une Mère Céleste.

Publié sur mormonhub.com, 11 mai 2014