Cinq questions sur l’Eglise SDJ et comment y répondre

Vous a-t-on déjà posé une question au sujet de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, mais vous n’étiez pas tout à fait sûr de savoir comment y répondre? Découvrez quelques-unes des questions les plus fréquemment posées, et lisez des réponses basées sur les Écritures que vous pourriez utiliser la prochaine fois qu’on vous pose l’une d’elle.

 

Question n°1 : Etes-vous chrétiens?

Réponse courte : “Oui, absolument. Je crois en Dieu le Père, en Son Fils, Jésus-Christ, et au Saint-Esprit. Je crois que Jésus est mon Sauveur, ainsi que le Sauveur de toute la terre et que ce n’est que par Sa grâce que nous pouvons retourner vivre avec Lui dans les cieux”.

Les points essentiels dont vous voudrez parler :

1. Bien que nous ne croyions pas en la Sainte Trinité comme étant un être trois-en-un, nous croyons en la Divinité – Dieu le Père, Jésus-Christ et le Saint-Esprit comme étant trois êtres séparés dont les deux premiers ont un corps.
2. Vous acceptez Jésus-Christ comme Sauveur.
3. Vous reconnaissez le Christ comme Sauveur de toute l’humanité.
4. Vous comprenez pleinement que ce n’est que par la grâce (l’Expiation) de Jésus-Christ que nous pouvons progresser dans la vie après la vie.

Rien de moins que ces quatre points vous rendront vulnérable à la critique qui dit que les Saints des Derniers Jours ne sont pas chrétiens. Mais la bonne nouvelle est que ces points font, tous les quatre, entièrement partie de la doctrine de l’Eglise.

ÉCRITURES :

En général, nous voulons confirmer nos croyances aux vérités de l’Évangile à l’aide d’Écritures tirées de la Sainte Bible, mais, dans ce cas, notre meilleur support vient des Écritures saintes des derniers jours pour parler de notre christianisme de base et du fait que le Livre de Mormon est réellement un deuxième témoignage de Jésus-Christ.

2 Néphi 25:26 Nous parlons du Christ, nous nous réjouissons dans le Christ, nous prêchons le Christ. . .

Moroni 10:32 Oui, venez au Christ. . . alors sa grâce vous suffit. . .

2 Néphi 33: 6 Je mets ma gloire en mon Jésus, car il a racheté mon âme de l’enfer. . .

Doctrine et Alliances 76:22 Voici le témoignage. . . que nous rendons de Lui : qu’Il vit!

 

Question n°2 : Qu’est-ce qui fait que votre église est différente?

Il se trouve qu’on m’a posé cette question bien plus souvent que n’importe quelle autre. Elle est, bien évidemment, complètement ouverte. Le problème c’est que les questions ouvertes peuvent nous conduire à des réponses très longues et ronflantes, ce qui ne sera probablement pas pour le bénéfice de celui ou celle qui écoute notre discours décousu.

Mais voici un conseil : Lorsqu’on me pose cette question, je la change. Après tout, lorsque nous essayons d’expliquer au monde que nous sommes effectivement chrétiens, pourquoi répondre à cette question en parlant immédiatement de nos différences? Pourquoi ne pas parler de nos ressemblances – ce que votre ami(e) trouvera probablement tout aussi intéressant, voire peut-être même surprenant.

Réponse courte : “Eh bien, tout d’abord, même si nous avons bien quelques différences, nous avons beaucoup plus de choses en commun que vous ne pourriez le croire. Nous croyons en Dieu, le Père, et en Son Fils, Jésus-Christ et au Saint-Esprit. Je crois que Jésus est mon Sauveur ainsi que le Sauveur de toute la terre et que ce n’est que par Sa grâce que nous pouvons retourner vivre avec Lui dans les cieux.

“Mais il y a quelques différences. L’une d’elles est le Livre de Mormon. Nous croyons que c’est un livre d’Écriture supplémentaire qui témoigne, tout comme la Sainte Bible, que Jésus est le Christ. Avez-vous déjà entendu parler du Livre de Mormon?”

Ok, c’est un peu plus long, mais vous voyez où je veux en venir. Tout d’abord, faites rapidement remarquer ce que nous avons en commun. Ensuite, ne mentionnez qu’une seule différence (telle que le Livre de Mormon, le rétablissement, les temples, les prophètes vivants, la révélation continue, etc.) et regardez où la conversation vous mène. Amorcez en posant une question à vous, comme dans l’exemple ci-dessus.

ÉCRITURES :

En ce qui concerne notre point commun principal avec les autres chrétiens, référez-vous à la liste d’Écritures qui vont avec la question n°1. Pour attester du Livre de Mormon avec des références tirées de la Sainte Bible, voir :

Ezéchiel 37:16 Le bâton de Joseph, le bâton de Juda…

Jean 10:16 J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie. . .

 

Question n°3 : Quelles sont vos croyances sur Jésus?

L’une des critiques faites à l’encontre de l’Eglise est : “Eh bien, ils disent qu’ils croient en Jésus, mais ce n’est pas le Jésus que je connais”, puis ils se concentrent sur les différences qu’ils perçoivent entre la façon dont les saints des derniers jours comprennent le Christ par rapport à une vision plus protestante et évangélique. Bien que nous ayons des différences doctrinales avec les églises chrétiennes traditionnelles (par exemple, nous croyons que le Christ est littéralement notre frère aîné, et qu’Il possède un corps tangible, distinct de celui du Père), il y a beaucoup plus de choses qui nous relient aux autres églises que de choses qui nous divisent. Il n’est pas malhonnête d’insister sur nos points communs plutôt que sur nos différences. Nous ne cachons pas nos différences, mais nous n’avons pas besoin de les rabâcher tout le temps.

Réponse courte : ”Nous croyons que Jésus-Christ est le Sauveur du monde et qu’Il est le Fils de Dieu, le Père. Nous croyons que le Christ est venu sur terre pour payer le prix de nos péchés. Nous croyons que pendant qu’Il était sur terre, Il a organisé Son église, a été crucifié et est ressuscité trois jours plus tard. Nous croyons qu’Il vit aujourd’hui, qu’Il a rétabli Son Église et qu’un jour Il reviendra en puissance et gloire sur la terre”.

Objectif : Même si nous mettons l’accent sur la façon dont nos croyances sont en accord concernant le Sauveur et Son rôle dans le salut de la race humaine, nous sommes toujours en train de planter des graines – qu’Il a organisé une église et qu’Il l’a rétablie dans les derniers jours et qu’Il reviendra réclamer Son Église et Son peuple.

ÉCRITURES :

Esaïe 53:4-5 Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées . . . il a été blessé pour nos péchés

Matthieu 16:15-19 Jésus: Qui dites-vous que je suis? Pierre: Tu es le Christ. . .

Jean 14:6 Je suis le chemin, la vérité, et la vie. . .

Jean 3:16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. . .

Actes 1:11 Ce Jésus . . . reviendra de la même manière que vous l’avez vu …

 

Question n°4 : Pourquoi dites-vous que vous “savez” que l’Évangile est vrai? Ne faites-vous pas tout simplement que croire cela?

Cette question va très probablement vous être posée par quelqu’un qui n’a jamais eu d’expérience avec les Ecritures ou la religion. Pour l’incroyant ou le sceptique, l’idée qu’on puisse “savoir” quoi que ce soit en ce qui concerne Dieu est illogique, au mieux, ou un exercice d’auto-illusion, au pire. Ils concèderont le fait que vous avez la foi en quelque chose ou que vous croyez que c’est vrai (probablement, d’après eux, parce qu’il n’y a pas de preuves tangibles), mais l’idée que vous savez que Dieu vit de la même manière que vous savez que le soleil se lèvera demain matin puisse être reçue par certains avec mépris ou être rejetée.

Néanmoins, si l’on vous pose la question, vous avez la prérogative de répondre. Si votre témoignage est reçu avec scepticisme, que ces paroles d’Elder Holland vous réconfortent :

“Je veux [vous] dire, chère enfant, vous êtes humblement entrée dans le cercle des femmes et des hommes très distingués qui, comme Jacob, le prophète du Livre de Mormon, l’a dit, « croient au Christ, et réfléchissent à sa mort, et souffrent sa croix, et portent la honte du monde”.

Donc, si cette question surgit, expliquez avec tout le courage et la courtoisie que vous pouvez trouver en vous-mêmes de quelle façon vous (et nous et il) pouvez connaître les vérités de l’Évangile par vous-mêmes.

Réponse courte : “Je reconnais que cela peut sembler être une déclaration audacieuse. Tout ce que je peux vous dire c’est que j’ai prié Dieu pour savoir s’Il vit et si l’Évangile est vrai et, en réponse, Il a rempli mon esprit et mon cœur avec un éclat de connaissance qui ne ressemble à rien de tout ce que j’ai connu auparavant. Et il continue de me bénir ponctuellement avec ce genre de connaissance. Dire quoique ce soit de moins que «je sais que Dieu vit» serait Le déshonorer, Lui et les expériences sacrées que j’ai eues grâce à Lui et que je continue d’avoir avec Lui. Et il y en a des millions d’autres qui ont eu cette même expérience. Est-ce que je peux partager un verset d’Écriture avec vous qui m’a aidé à comprendre comment cela fonctionne?”

Objectif : nous avons couvert beaucoup de points dans cette réponse courte. Reconnaître que c’est difficile à comprendre si cela ne nous est pas arrivé. Expliquer avec le moins de mots possibles à quoi ça ressemble de recevoir “cette chaleur dans le coeur” que nous fait ressentir le Saint-Esprit. Expliquer que ce n’est pas une expérience qui n’arrive qu’une seule fois dans la vie mais que le Saint-Esprit continue de nous bénir avec de la connaissance pure. Faites comprendre à votre ami que ces expériences sont sacrées. Témoignez que des millions d’autres personnes ont eu la même expérience. Proposez de partager la promesse de Moroni (Moroni 10:3-5).

Avec le sceptique, cela ne sert à rien de partager une histoire tirée des Écriture où une révélation est donnée et reçue. S’il n’accepte pas les Écritures, il n’acceptera pas votre histoire. Le mieux que vous puissiez faire c’est de partager Moroni 10:3-5 et l’inviter à mettre la promesse de Moroni à l’épreuve. Il se peut qu’il accepte cette invitation ou non. Ou il se peut qu’il l’accepte finalement dans 20 ans.

Une dernière idée : il y a un autre type de personne qui peut vous poser la question de savoir comment c’est possible que vous connaissiez les choses de Dieu : l’individu sans expérience religieuse mais qui néanmoins est à la recherche de la vérité dans sa vie. Pour cette personne, l’idée que l’on puisse connaître les vérités spirituelles peut être un concept nouveau et étrange. “Qui suis-je,” pourrait-il penser, “pour pouvoir connaître la vérité de Dieu, quand tant de grands esprits à travers les siècles ont essayé et n’en sont arrivés qu’au désarroi?”

Si vous rencontrez l’un de nous dans le monde – et je dis «nous» parce que ma femme et moi faisions tous deux partie de ce groupe de personnes avant de nous rencontrer, de nous marier et de nous joindre à l’Église – alors vous êtes en présence d’une âme précieuse et d’une responsabilité. Partagez la promesse de Moroni et dites à cette personne qu’il y a une vérité fondamentale et qu’on peut la connaître. Puis, invitez-la à ne pas vous croire sur parole, mais à le découvrir par elle-même. Plantez soigneusement la graine dans son coeur, aimez-la pour son coeur qui recherche la vérité, puis faites confiance au Seigneur.

ÉCRITURES :

Moroni 10:3-5 Lorsque vous recevez ces choses… demander à Dieu, au nom du Christ, si ces choses ne sont pas vraies. . .

Joseph Smith, Histoire 1:25 je le savais, et je savais que Dieu le savait, et je ne pouvais le nier. . .

Doctrine et Alliances 76:22 Voici le témoignage. . . que nous rendons de lui: qu’il vit!

 

Question n°5 : Etes-vous sauvé?

Je suis convaincu que, parfois, les gens nous demandent si nous croyons que nous sommes sauvés seulement pour nous voir nous effondrer sur nous-mêmes. Demandez à un Mormon s’il est sauvé, et il se peut que vous aurez une longue réponse décousue en retour tandis qu’il essaie de vous lister les trois royaumes de gloire, de vous expliquer les caractéristiques de chacun, et de vous expliquer que, bien que tous les trois sont beaucoup mieux que cette vie-ci – puisqu’ils sont remplis d’une grande lumière, connaissance et gloire – c’est le royaume céleste qu’il cherche à atteindre, et il n’est pas encore certain qu’il l’atteindra, mais qu’il l’espère et que si c’est un autre royaume, il n’est pas vraiment sûr s’il sera heureux là-dessus ou non.

Si vous demandez à un chrétien d’une autre religion, s’il est sauvé, il dira: “Oui”.

Nous n’avons pas besoin de nous soucier de répondre à la question de savoir si oui ou non nous sommes sauvés. La définition traditionnelle et générale du mot sauvé est celui qui a accepté Jésus-Christ comme son Sauveur, a ressenti le Saint-Esprit dans sa vie confirmant le pouvoir du Christ pour apporter son salut et qui, par conséquent, a un espoir brillant et vivant (voir 1 Pierre 1:3) de sa résurrection dans un royaume de gloire qui va au-delà de tout ce qu’il peut comprendre à présent.

Tout cela ressemble à de la bonne doctrine mormone, selon moi.

Réponse courte : “Oui, et n’est-ce pas merveilleux? J’ai accepté Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel et je fais de mon mieux pour vivre selon Ses enseignements. Et lorsque je ne suis pas à la hauteur, je sais que Sa grâce me préservera d’être mis à l’écart”.

Il y a, bien sûr, des nuances à apporter à cette doctrine et des Ecritures dans la Bible qui enseignent avec insistance que d’être «sauvé» doit être plus qu’une seule et unique expérience dans la vie d’un chrétien. Pensez à la condamnation de Pierre au sujet des faux docteurs : “si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné” (2 Pierre 2:20-21).

ÉCRITURES :

Matthieu 10:22 Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. . .

Ephésiens 2: 8-9 Par la grâce que vous êtes sauvés … Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.

2 Néphi 25:23 Nous savons que c’est par la grâce que nous sommes sauvés, après tout ce que nous pouvons faire. . .

Moroni 10:32 Refusez-vous toute impiété et aimez Dieu. . . alors sa grâce vous suffit. . .

 

par Chris Huston, article publié sur LDSLiving.com