Écoutez la voix de Jésus-Christ, votre Rédempteur, le grand Je SUIS, dont le bras de miséricorde a expié vos péchés (Doctrine et Alliances 29:1).

 Je SUIS. Un nom du Christ qui m’a toujours profondément touchée même lorsque je ne comprenais pas exactement pourquoi. Un nom qui résonne au plus profond de mon âme. C’est pour cela que j’ai souhaité partager avec vous les pensées qui me sont venues en méditant à ce sujet.

J’aime bien définir ce que je ne comprends pas. Partir d’une base et analyser ces informations avec celles que je possède déjà. C’est pourquoi je suis allée chercher la définition du verbe être sur un dictionnaire lambda. Il en est ressenti un total de trois définitions que je vais essayer d’analyser ici :

  • Exister, avoir une réalité.
  • Introduit un attribut.
  • Indique l’appartenance, la date, le moment.

Source : l’internaute.

Exister, avoir une réalité

Le grand Je SUIS a une existence mortelle

Cette définition est au centre de plusieurs concepts qui sont clefs pour les membres de l’Église de Jésus-Christ.

Tout d’abord, nous croyons que le Christ est bel et bien réel. Il est né sur Terre, a reçu un corps de chair et d’os tout comme nous. Il a vécu une vie si juste qu’elle lui a permis d’accomplir le sacrifice le plus important de l’Histoire : le sacrifice expiatoire.

Mais bien au-delà de cela ! Nous croyons que Dieu le Père, Jésus-Christ et le Saint-Esprit sont des êtres qui existent séparément. Le Père et le Fils ont un corps de chair et d’os comme ceux qu’ils nous ont donné et le Saint-Esprit est un esprit (Doctrine et Alliances 130:18).

Jésus-Christ a une existence indépendante de celle de son Père. Il a vécu une vie qui l’a amené à être un avec lui. Cependant, notre Sauveur a un rôle bien différent de celui du Père. Mais nous croyons qu’ils est devenu un avec lui dans ses objectifs, tout comme nous aussi pouvons être uns avec eux lorsque nous suivons la voie tracée par le grand Je Suis (Jean 17:21).

J’ai le témoignage que le Christ a une existence bien réelle et bien à part de celle de notre Père. Et il en témoigne aussi lorsqu’il prononce ce nom : Je SUIS.

Introduit un attribut

Le Christ parle en paraboles. Il parle pour que les personnes comprennent. C’est pourquoi, quand il se présente, il utilise des attributs qui parlent à ceux qui l’écoutent. L’Univers de la Bible nous en fait part de quelques-uns. Il y a, entre autres :

Il en existe autant que nous sommes. En effet, le Christ est présent dans chacune de nos expériences. Il peut être l’ami vers qui on se tourne. Ou alors la lumière qui nous indique la voie à suivre. Mais il est aussi le feu qui nous réchauffe dans les moments de tristesse.

Qui est-il pour NOUS personnellement ? Est-il un frère ? Est-il un confident ? Ou alors est-il le roc sur lequel on bâtit notre vie ? Peut-il aussi être le vent, l’air que l’on respire ou l’oxygène qui nous maintient en vie ? Nous seuls pouvons savoir qui Il EST pour nous.

Indique l’appartenance, la date, le moment

Une idée qui m’intrigue énormément dans le nom Je SUIS est justement l’inverse de cette définition. Je SUIS est pour moi un manque d’appartenance, de date. Je SUIS est éternel. Il est. Il existe. Nul besoin d’appartenir à une époque, car il est présent au travers de toutes.

Jésus-Christ a accompli un sacrifice éternel qui fonctionnait déjà alors même qu’il ne l’avait pas physiquement accompli. Par quel pouvoir le peuple d’Israël a été délivré ? Par le même pouvoir qui a permis aux pécheurs de se repentir lorsque Jésus était sur Terre et qui nous permet encore aujourd’hui de nous repentir.

Notre Sauveur n’a pas besoin d’un temps défini pour nous aimer, nous aider et nous secourir. Il n’a besoin que d’exister, il n’a besoin que d’ÊTRE pour être à nos côtés et nous secourir quand nous crions « À l’aide ! ».

Le grand Je SUIS

Le grand Je SUIS

Le grand Je SUIS défie toutes les lois qu’un être humain est susceptible de pleinement comprendre en ayant toujours existé. Il est éternel, sans début ni fin. Il EST.

Vous rendrez témoignage que je suis le Fils du Dieu vivant, que j’étais, que je suis et que je vais venir (Doctrine et Alliances 68:6).

 Et la bonne nouvelle est qu’il est là pour nous. Comment voyez-vous le grand Je SUIS dans votre vie ? Quel attribut le décrit mieux selon votre expérience ? Quelles sont vos pensées lorsque vous réfléchissez à son sacrifice éternel ?

N’hésitez pas à nous envoyer vos témoignages sur [email protected] 


Article écrit par Giada.