Lorsque Gordon B. Hinckley s’est adressé aux membres de l’Église lors de la conférence générale en Octobre 2001, les ignobles attentats du 11 Septembre étaient encore frais dans les esprits de chacun dans le monde entier.
Il y a quelques jours, encore une autre série d’attentats terroristes a pris la vie d’au moins 130 personnes en France. Les conseils et remarques de Président Hinckley lors de la conférence générale en 2001 restent valables aujourd’hui, comme aux moment des attentats du 11 septembre 2001.
Dans son discours “Les temps dans lequel nous vivons”, Président Hinckley nous enseigne la nature du terrorisme et comment nous pouvons trouver la paix dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.
La nature du terrorisme:
Dans son discours, Président Hinckley évoque la source du terrorisme. Voici des extraits de ce qu’il dit:
“Nous savons tous que la guerre, la discorde, la haine et la souffrance ne sont pas des choses nouvelles . Le conflit que nous voyons aujourd’hui n’est qu’une expression différente du conflit qui a commencé avec la guerre dans le ciel avant que nous venions tous sur cette terre.
De Caïn à aujourd’hui, l’adversaire a été le cerveau des terribles conflits qui ont causé tant de souffrances.
Le terrorisme a commencé avec l’adversaire. Et ceci va continuer jusqu’à ce que le Fils de Dieu ne revienne pour gouverner, régner, rétablir la paix et la justice entre les fils et filles de Dieu “.
Comment pouvons nous combattre le terrorisme ?
Le Président Hinckley a également rappelé les membres de l’Église de l’importance d’unir force avec d’autres pour lutter contre le mal, de ne pas permettre de telles attaques nous diviser ou engendrer la haine.
“Ce n’est pas une question de chrétien contre musulman. Nous apprécions nos voisins musulmans à travers le monde et espérons que ceux qui vivent selon les principes de leur foi ne souffriront pas. Je demande en particulier que nous ne fassions pas partie de la persécution des innocents. Au contraire, soyons gentils, serviables, protecteurs et de soutien pour les plus faibles. Ce sont les organisations terroristes qui doivent être dénichée et neutralisée.
Nous qui faisons partis de cette Église savons quelques choses de ces groupes. Le Livre de Mormon parle des brigands de Gadianton, un cercle vicieux et secret, une organisation basée sur le mal et la destruction. En leur temps, ils ont fait tout en leur pouvoir, par tous les moyens disponibles, pour abattre l’Église, pour courtiser les gens avec des sophismes, et pour prendre le contrôle de la société.”
Nous voyons les mêmes choses dans le monde aujourd’hui.
Où pouvons nous nous tourner pour trouver la paix ?
“Des événements comme celui nous font réaliser que la vie est fragile, la paix est fragile et notre civilisation même est fragile.”
Avec cette phrase, le Président Hinckley capture la confusion, la peur et l’incertitude qui accompagne ces temps sombres. Cependant, après avoir reconnu ceci, il continue en nous expliquant qu’il y a une source qui n’est jamais fragile. Voici ce qu’il dit :
“La mort ne sera pas la fin. Il y a une vie après celle-ci. Grâce au grand plan de salut, les hommes continueront à vivre après cette vie.
Job a demandé, « Si un l’homme une fois mort pouvait revivre ? » (Job 14:14) Il a répondu : « Je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’Il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, il se lèvera ; quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je le verrai, et il me sera favorable. Mes yeux le verront, et non ceux d’un autre. Mon âme languit d’attente au dedans de moi (Job 19 :25-27).
Frères et sœurs, nous devons faire notre devoir, quel que soit notre devoir. La paix peut nous être refusé pour un moment. Certaines de nos libertés peuvent être écourtées. Nous pouvons être importunés. Nous pouvons même être appelés à souffrir d’une manière ou d’une autre. Mais Dieu, notre Père éternel veillera sur notre nation et tous ceux qui se tournent vers Lui. Il a déclaré: “Heureuse la nation dont l’Eternel est le Dieu” (Psaumes 33:12). Notre sécurité réside dans la repentance. Notre force vient de l’obéissance aux commandements de Dieu.
Prions. Prions pour la justice. Prions pour les forces du bien. Tendons la main pour aider les hommes et les femmes de bonne volonté, quelle que soit leur confession religieuse et où qu’ils vivent.
Restons fermes contre le mal, chez nous et ailleurs. Vivons dignes des bénédictions du ciel, changeant nos vies si nécessaire et en regardant vers Lui, notre Père à nous tous. Il a dit, ” Arrêtez, et sachez que je suis Dieu » (Psaumes 46:11).
Ces temps sont-ils périlleux ? Ils le sont. Mais il n’y a pas lieu de craindre. Nous pouvons avoir la paix dans nos cœurs et la paix dans nos foyers. Nous pouvons être une influence pour le bien dans ce monde, chacun de nous.”