Le but de la Journée internationale des femmes est d’honorer les accomplissements sociaux, économiques, culturels et politiques des femmes. Carole Sneddon, spécialiste interreligieuse de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, à Edimbourg, en Ecosse, a été chargée de mettre sur pieds cet événement pour la congrégation de Dalkeith, cette année.

Femmes de différentes religions réunies autour d’un même thème     

Des femmes de différentes confessions y compris bahá’ies, bouddhistes, hindoues, païennes et chrétiennes ont été invitées à parler des «femmes de foi qui m’inspirent». La chapelle de Dalkeith était pleine à craquer d’une assistance comprenant des hommes, des femmes, des adolescents et des enfants, tous de différentes religions. Cela a été une soirée de discours, musique et chants inspirants. Marianne Neilson, présidente de la Société de Secours (l’organisation des femmes de l’Église) pour le Pieu d’Edimbourg, a dirigé la réunion et a souhaité une bienvenue chaleureuse à toutes les participantes.

 

Intervenantes à cette Journée internationale des femmes:

Nila Joshi de Loanhead, représentant la religion hindoue, a parlé de ses croyances et a partagé quelques paroles en sanskrit. Oratrice expérimentée, Nila préside le Groupe Œcuménique des Femmes d’Edimbourg et organise chaque année des visites et des manifestations interconfessionnelles.

Sally Day, bouddhiste, a parlé de Sœur Chan Khong, une nonne bouddhiste qui a consacré sa vie à rendre service. Ses enseignements abordaient la pratique de la méditation en pleine conscience comme élément-clé pour mener une vie de don et de service.

Ruth et Rachel Shanks, toutes deux saintes des derniers jours, âgées de 10 et 12 ans, ont lu chacune à leur tour l’histoire de la Reine Esther, dans la Bible; une reine courageuse qui était prête à sacrifier sa vie pour sauver son peuple. Elles ont été suivies par Rebekah Sneddon, 10 ans, et Millie Donaldson, 9 ans, toutes deux saintes des derniers jours. Elles ont lu une histoire concernant des mères fidèles qui ont enseigné à leurs fils d’avoir confiance en Dieu et de tenir leurs engagements. Cette histoire a pris fin avec une question à méditer, adressée au public : “Quand avez-vous choisi de tenir une promesse ?”

Katrina Campbell, une mère de cinq enfants, sainte des derniers jours, a parlé de sa mère et sa grand-mère qui l’ont inspirée. Elle a également évoqué Edith Cavell, une infirmière qui a secouru plus de 200 soldats alliés pendant la Première Guerre Mondiale. Edith Cavell a été fusillée par un peloton d’exécution allemand en raison de ses actions humanitaires.

Yvonne Cassidy, baha’ie, a partagé l’histoire de Baha’ullah, puis de Tahirih, l’une des premières femmes de la religion bahá’íe qui a défié la culture locale en ne portant pas le voile et en s’adressant directement aux hommes, à la suite de quoi elle a été condamnée à mort.

Un chœur de femmes et d’adolescentes de la paroisse de Dalkeith a chanté : « Sois fière, Tu es une fille de Dieu ». Les femmes de ce chœur étaient âgées de 7 à plus de 70 ans.

Chantal Robertson, de la Fédération de la Famille pour la Paix et l’Unification dans le Monde, s’est focalisée sur Jeanne d’Arc, en racontant les éléments-clés de sa vie. Chantal a expliqué que sa religion enseigne que la famille est d’une importance capitale dans la vie.

Bethany Campbell, une adolescente sainte des derniers jours, a évoqué les problèmes qu’elle rencontre en vivant sa foi dans le monde d’aujourd’hui. Elle a raconté l’histoire d’une adolescente qui a refusé de prendre part au harcèlement d’une camarade de sa classe d’école. L’exemple de cette adolescente a fait cesser ce harcèlement.

La dernière oratrice était Sue Cotterill, de l’Ordre des bardes, ovates et druides. Son cheminement spirituel est passé par le bouddhisme et la pleine conscience qui ont transformé sa façon de vivre. Être druide a confirmé son sentiment profond de lien avec la terre, la nature et l’humanité tout entière, ainsi que l’idée que la compassion est un enseignement fondamental dans toutes les religions.

 

Conclusion de l’événement

Lorsque chaque oratrice terminait et reprenait sa place sur l’estrade, les autres participantes ont exprimé leur respect et leur joie pour son discours par un sourire et une légère tape sur son bras. Le public attentif a regardé avec émerveillement la façon dont chaque oratrice a fait preuve de respect envers les autres participantes. Cet événement a contribué à en apprendre plus sur les autres religions et à se rendre compte que les femmes partagent un lien commun centré sur la foi, la famille et la société.

Femmes de la paroisse de Dalkeith, Journée internationale des femmesDurant cet événement, les oratrices et le public se sont sentis liés les uns aux autres, comme s’ils se trouvaient dans une réunion de famille. La soirée s’est terminée avec des rafraîchissements caractéristiques des différentes cultures représentées. Jennifer Middleton, membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a relevé : “Je trouve que c’était tellement instructif et édifiant, d’être là et d’écouter les témoignages et les expériences des femmes de diverses religions. Il y avait un sentiment si fort d’amour et d’unité”.

Chaque femme a quitté cet événement en sachant qu’elles n’étaient plus des étrangères les unes pour les autres mais des femmes de foi.

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Cet article a été publié sur mormonnewsroom.org.uk et traduit par Nathalie