Partout où il va, les gens supposent qu’il joue au basket. Et ils ont raison. Bailey, avec ses 2,13 mètres, a eu une longue carrière de joueur professionnel de basket pleine de succès. Il travaille maintenant en tant qu’analyste pour l’équipe des Utah Jazz.
Ce que les gens ne supposent sûrement pas est que Bailey a aussi reçu des récompenses pour son talent de chanteur. Encore moins de personnes pourraient deviner qu’il est mormon, et fidèle en plus. Il a récemment donné une interview à Mormon Channel où il parle de son incroyable conversion à l’Eglise.
Thurl Bailey a grandi dans un voisinage difficile, mais il a grandi dans une bonne famille. En tant qu’Africain-Américain dans la banlieue du Maryland, Bailey a été influencé par le climat politique des années 1960. Ses parents ont fait partie de ceux qui ont entendu Martin Luther King prononcé son célèbre discours : « Je fais un rêve » au monument de Washington. Le cadet d’une famille de cinq enfants, Bailey se rappelle que les temps étaient difficiles pendant son enfance, mais que sa famille ne manquait de rien. Même si ses parents, qui étaient baptistes, n’allaient pas souvent à l’église, Bailey se rappelle avoir gagné « une très bonne fondation spirituelle. »
Dès son plus jeune âge, ses parents lui ont enseigné la valeur du travail et celle d’être un bon leader. Ce n’est pas avant d’avoir 14 ans, après avoir regardé Julieus « Dr. J » Erving jouer au basket à la télé que sa vie a changé. Thurl a mangé ses légumes, a passé des heures à s’entrainer, et a fini par devenir le pivot de 2,13 mètres qui a joué pour l’université North Carolina State et il a fait partie de l’équipe de Wolfpack qui a gagné le championnat national de 1983.
Bailey a été sélectionné par les Utah Jazz pour faire partie de l’équipe en 1983. Il a eu beaucoup de succès dans la NBA. Pendant ses années en Utah, il a rencontré et s’est marié à Sindi Southwick, une joueuse de basket LDS qui jouait pour l’Utah Valley University. Il a respecté ses croyances et elle ne lui jamais mis la pression pour se joindre à l’Eglise.
Cependant, pendant que Bailey jouait en Utah, l’Eglise lui a fait bonne impression. « C’était une culture complètement différente » a-t-il dit, en se rappelant qu’il avait reçu de la part de ses fans environ 70 copies du Livre de Mormon. « Les gens étaient très gentils avec moi, pas seulement parce que je jouais pour les Jazz, mais aussi parce que ce sont des personnes qui sont sincèrement gentilles et qui cherchent à servir les autres ».
Avec le temps, Bailey a commencé à ressentir qu’il devait aller jouer au basket en Europe, même si cela allait être un déménagement difficile et qu’il serait moins payé. « Les temps étaient difficiles » a-t ‘il dit. « Les gens voulaient me regarder jouer, et mon Père céleste le savait. »
Il a passé quatre saisons en Europe et c’est là-bas qu’il s’est fait contacter par une équipe de missionnaires SDJ. « C’était génial », se rappelle-t-il. « Nous avons eu de très bonnes discussions.» Un connaisseur de l’art de la cuisine du sud, Bailey cuisinait souvent pour les missionnaires du poulet frit, de la purée avec de la sauce. « Ils ont été bien nourris », dit-il en riant.
Avec le temps, Bailey a voulu se joindre à l’Eglise. Il s’est fait baptiser et il habite maintenant avec sa femme et leurs enfants en Utah. Il travaille en tant qu’analyste pour les Jazz et a construit une carrière prospère de chanteur.
« Je chantais avec de jouer au basket » dit-il. « J’aime la musique, j’ai toujours ressenti que c’était la langue de mon âme. » Il interprète beaucoup de cantiques SDJ mais il fait aussi en sorte que sa musique inspire ceux d’autres religions. « J’aime m’exprimer à travers la musique ». « La musique est une des formes de communication les plus pures… Tout le monde chante, tout le monde peut s’exprimer à travers la musique. »
Article publié sur LDS Living et traduit par Léa.