24 février 2016. Meridian Magazine. Dossier: “fouilles Khor Kharfot”.
Venez avec nous dans l’aventure de toute une vie tandis que nous explorons le meilleur candidat potentiel pour le pays d’Abondance de Néphi, dans le sultanat d’Oman. Dans les jours à venir, nous allons vous décrire les détails pour vous emmener en voyage vers une plage recouverte de verdure sur les rives de la mer d’Oman où des archéologues sont en train de creuser.
Au-dessus de nos têtes résonne un bruit, pareil à une ruche d’abeilles vrombissantes, tandis qu’un drone prend des photos et des vidéos, sous tous les angles possibles, de Khor Kharfot, le candidat potentiel pour le pays d’Abondance de Néphi que presque personne ne remet en question. Au-dessous, dans le vaste océan bleu, des plongeurs explorent les fonds sous-marins pour trouver quoique ce soit qui aurait pu être laissé à il y a 2600 ans en arrière.
Au mois de février, des archéologues ont débarqué dans ce lieu éloigné, presque inaccessible, pour passer au crible sa terre et y découvrir ses secrets, mais cette semaine a atteint le sommet de son activité. Vingt-trois d’entre nous sommes ici, représentant différentes spécialités et compétences, afin de sonder ce lieu et poser des questions dont les réponses peuvent se trouver enterrées ici.
Deux hypothèses sur Khor Kharfot
Nous avons deux hypothèses principales : 1) Khor Kharfot est le pays d’Abondance de Néphi et 2) il y a un sanctuaire israélite ici, construit selon la géométrie sacrée que l’on retrouve dans le Temple de Salomon. Cette géométrie représente une trace sur ce site et deviendra encore plus claire au fil du temps grâce au travail que nous accomplissons. L’archéologie est un travail de patience, mais les nouvelles technologies ouvrent des portes que nous n’avions jamais rêvée pouvoir ouvrir.
Le groupe multidisciplinaire qui est arrivé ici, outils en main, est particulièrement orienté vers la recherche de ces réponses, mais elles ne viendront pas facilement. Prélever des échantillons, les transporter vers les laboratoires d’analyses chimiques, comparer cela avec des tas d’études réalisées ailleurs, tout cela sera nécessaire pour faire progresser ces idées de manière scientifique.
Ceux qui sont venus avant nous pour étudier Khor Kharfot ont campé sous une chaleur assommante, tandis que les moustiques les dévoraient tout cru, mais cette fois-ci, dans un élan de santé mentale, nous demeurons à Dhalkut, un petit village de pêcheurs à l’Ouest qui se trouve à seulement cinq kilomètres de la frontière avec le Yémen.
L’Oman est un pays de tolérance et de convivialité, une image parfaite et intacte de l’Arabie comme on peut la retrouver chez Disney. Le Yémen est au cœur d’Al-Qaïda, par conséquent nous sommes heureux de nous trouver de ce côté-ci de la frontière, bien que la rumeur de notre présence ici circule déjà.
Tous les matins, nous affrontons l’océan dans des bateaux de pêche pour parcourir, en trente minutes, les dix kilomètres qui nous séparent de Khor Kharfot, une crique inhabitée pendant très longtemps. Pour débarquer, nos bateaux de pêche sont poussés à grande vitesse le long de la rive, en surmontant les vagues et nous marchons dans l’eau jusqu’à la terre. Notre journée dans la chaleur et sous un soleil de plomb a commencé.
Différent cette fois-ci
Khor Kharfot est une plage de plus d’un kilomètre de long, parsemée de ruines archéologiques et divisée presque en son milieu par un oued et un lagon d’eau douce. C’est au début de cet oued que se dressent de grands arbres avec d’énormes racines, où des dattiers poussent et où la faune joue dans l’eau. Nos expéditions passées se sont concentrées dans cette zone qui semble déjà prête à être étudiée, mais cette fois notre objectif est différent.
Nous concentrons nos efforts sur un plateau élevé au Sud-Ouest de la plage où se dressent les restes d’une construction des plus inhabituelles – quelque chose qui ressemble beaucoup à un sanctuaire israélite, si bien que le Dr. Hauck dit qu’il est tout à fait sûr que c’en est un. Par conséquent notre séjour ici se concentrera sur ce sanctuaire.
Les membres de l’équipe
Les archéologues ont été choisis en raison de leurs spécialités, mais pour le reste d’entre nous qui avons rejoint cette expédition, nous nous sommes portés volontaires. Khor Kharfot et son éventuelle correspondance avec le pays d’Abondance les intriguaient. Ils aspiraient à en faire partie – ou, après avoir entendu parler de cette expédition, ils n’arrivaient plus à la faire sortir de leur tête. Elle a constamment persisté jusqu’à ce qu’ils signent.
Certains, comme nous par exemple, avaient déjà beaucoup de liens avec ce lieu. À l’exception de Warren Aston et sa famille qui s’y sont rendu en 1992 et sont revenus fréquemment depuis, Scot et moi étions les premiers Saints des derniers Jours à nous rendre dans ce lieu, pour prendre des photos pour un livre. Nous ne savions pas que le pays d’Abondance de Néphi serait lié à notre vie, continuant à nous rappeler sans cesse à lui.
Pour comprendre ce que nous faisons ici cette semaine, vous devez rencontrer les personnes qui font partie de l’équipe et ce qu’elles font. À part les archéologues, il y a des gens parmi nous qui possèdent de grandes entreprises, un auteur à succès du New York Times, des hommes et des femmes éminents dans leur domaine, creusant tous des trous et tamisant la terre dans un endroit où le soleil pourrait faire cuire une omelette sur les rochers.
Un archéologue qui n’est pas SDJ nous a demandé : “Pourquoi font-ils cela?” Nous ne pouvions que répondre : “Cela signifie plus pour nous tous que ce que nous pouvons expliquer.”
Alors, rencontrez l’équipe et ce qu’ils font.
Les archéologues :
Richard Hauck
Richard Hauck est un archéologue qui a concentré une grande partie de son travail en Amérique Centrale et aux liens qui s’y trouvent avec le Livre de Mormon. Pourtant, il se peut que ce projet au pays d’Abondance de Néphi soit son préféré entre tous, si bien qu’il a trouvé, recruté et organisé le travail des autres archéologues de l’expédition.
Son hypothèse, que ce sanctuaire est israélite, se base non seulement sur ce qu’il a étudié au sujet du Tabernacle dans le désert et le Temple de Salomon, mais étonnamment aussi sur ce qu’il a vu sur deux sites en Amérique Centrale qui ont également les dimensions sacrées que le Seigneur a prescrites pour Ses sanctuaires.
Il a dit : “Nous avons une petite fenêtre ici pour regarder en arrière et voir ce qui s’est passé dans cet endroit très reculé. Ce n’est qu’une image très complexe que nous pouvons voir à ce stade. Nous avons plus de questions que de réponses, mais de toutes les indications que nous possédons déjà, nous pouvons dire que c’est un endroit très spécial.
“Le but de ma présence ici est d’ouvrir la fenêtre de sorte que tout ce qu’il est important pour les gens de savoir puisse sortir au grand jour en ce qui concerne cet endroit et les gens qui y ont vécu. Il y a trop de choses qui se passent ici pour penser que c’est un hasard”.
Linda Scott Cummings
Linda Scott Cummings est une paléo-botaniste (palynologue) qui est sur place cette semaine pour nous donner une image du passé en ce qui concerne la végétation de Khor Kharfot. Il est clair qu’il y a suffisamment d’arbres aujourd’hui pour construire un bateau et fournir de la nourriture, mais à quoi ressemblait cette région en 600 avant J-C? Il semble qu’il y avait beaucoup de sources d’eau dans ce site, à un moment donné, qui jaillissaient des côtés de la montagne, mais elles se sont asséchées depuis longtemps et la population qu’elles approvisionnaient a quitté les lieux. À l’époque de Léhi, il semble que Khor Kharfot était beaucoup plus arrosé et luxuriant qu’il ne l’est aujourd’hui.
Ce qu’il y a de remarquable pour nous, c’est que l’image de la verdure passée n’est pas perdue, mais qu’elle est conservée dans des échantillons de pollen et des phytolithes. Les phytolithes sont des corps de silice qui sont des moulages de l’intérieur des cellules des plantes. Son travail va consister à prélever des échantillons de ces phytolithes extraits de différentes strates, puis à dater les sédiments où ils se trouvent.
Elle va aussi effectuer des tests dans ce site-sanctuaire pour voir si de l’encens et du sang d’agneau peuvent être détectés aux endroits exacts où ils se situeraient dans un temple. Les restes de protéine dans le sang laissent une trace qui permet de détecter sa présence. La présence de l’encens peut aussi être détectée grâce aux analyses chimiques.
Elle est la fondatrice et propriétaire de l’Institut de Recherche Paleo, à Golden, dans le Colorado.
Joe Schuldenrein
Joe Schuldenrein est un géo-archéologue qui va prélever des échantillons puis lire les différentes couches pour nous donner une image des changements au niveau de la géologie, de la topographie et du climat qui ont évolués avec le temps. Cela signifie qu’il pourra nous dire si le lagon aujourd’hui bloqué par une bande de sable s’écoulant dans l’océan était autrefois un oued actif qui coulait toute l’année jusque dans la mer.
C’est important, car cela peut nous donner des idées supplémentaires sur le lieu et la manière dont Néphi a construit son bateau.
Le plan de Schuldenrein est de descendre dans l’oued et d’y récolter des échantillons pour examiner la séquence des dépôts organiques qui dresseront un tableau des changements du paysage, du climat et de l’évolution des plages à travers les siècles. Son travail nous donnera une image de la façon dont les gens qui vivaient ici, interagissaient avec le paysage, comment il a changé et pourquoi ils sont partis.
Il a un doctorat en anthropologie et géographie de l’Université de Chicago et il a travaillé dans ce domaine depuis 1971.
Kimball Banks
Kimball Banks travaille avec Hauck pour concevoir le plan de recherche à long terme pour le site et identifier les questions de recherche. “Plus vous examinez les éléments, plus de questions apparaissent”, dit-il. “C’est comme assembler un grand puzzle”.
Étant donné que la plaine avec la plage en contrebas et le sanctuaire au-dessus sont deux sites très différents, dit-il, “Il y a une archéologie très complexe”.
Sara Zaia
Sara Zaia, vient d’Italie, elle s’est retirée d’un projet en Egypte pour venir étudier et cartographier le site. Elle a disposé des drapeaux fluorescents à des endroits-clés et des points GPS pour installer des marqueurs, tout cela pour que chaque centimètre carré puisse être mesuré et compris par rapport à l’autre. On la verra chaque jour sur le site avec un appareil photo entre les mains, en train de prendre des photos du sanctuaire et d’autres sites qui se chevauchent les uns aux autres à 60%.
Son incroyable production à la fin de la semaine sera un rendu photographique complet en 3D du sanctuaire, d’un abri de pierre et d’autres coins sur le site. On pourra le tourner dans tous les sens, sur ordinateur, pour faire des mesures et des analyses. Ce qui permettra aux archéologues de continuer à travailler longtemps après avoir quitté le terrain.
Le “photographe-volant”
Un drone s’envole vers l’océan puis fait un zoom arrière vers l’oued. Une partie de notre tâche pendant que nous sommes ici consiste à faire une photo aérienne de l’ensemble du site. C’est une étape essentielle de l’étude du site. Chaque fois que le drone vrombit près de nous, nous avons l’impression qu’il y a un petit extra-terrestre qui nous observe depuis l’espace.
En réalité, c’est Aaron Foye qui le dirige depuis le sol, qui dit que cette compétence-là, il l’a apprise lui-même.
Ces photos et vidéos prises depuis les airs nous ouvrent un univers archéologique que nous ne pouvons pas percevoir depuis le sol, révélant des motifs qui ne sont visibles que depuis les airs. Chacune des quatre batteries d’Aaron lui permettent de voler de 17 à 20 minutes, et lorsqu’il ne vole pas, il les recharge. Ces photos et ces vidéos permettront aux archéologues de poursuivre le travail quand ils ne sont plus sur le site.
Sécurité et logistique : Chad Aston
Contrairement au reste d’entre nous qui dormons dans des lits douillets, Chad Aston, a installé une bâche bleue pour être à l’ombre et dormir sur le site pour des raisons de sécurité, ce qui signifie que nous pouvons laisser tout notre équipement ici jour après jour et n’avons pas à l’apporter et l’emporter sans cesse sur les bateaux. Ce n’est pas une tâche facile. Il a déjà dû faire face plusieurs nuits à des blaireaux en colère qui grondaient si fort juste à côté de sa tente que ça l’a réveillé. Apparemment, l’un des blaireaux était très furieux parce qu’il avait du mal à extraire ses dents de la bouteille d’huile qu’il était en train de voler du camp. Les blaireaux ont également pris son sac à dos de randonnée et l’ont enfoui sous un rocher pour le consommer après coup.
Personne n’est mieux équipé pour ce travail que Chad qui travaille avec la police fédérale australienne à Jakarta, en Indonésie, sur les crimes liés à la drogue. En plus, il connaît l’endroit mieux que personne. C’est le fils de Warren Aston qui a découvert cet endroit pour la première fois et a fait le lien avec le pays d’Abondance de Néphi. Chad vient ici depuis qu’il a 15 ans et c’est lui qui a dessiné la carte qui nous a permis d’émettre l’hypothèse qu’il s’agit d’un sanctuaire Israélite. Il a exploré chaque grotte et recoin où il est impossible de monter, dans ce lieu, et garde en permanence une trappe munie d’un appareil photo mis en place tous les soirs pour photographier la vie animale peu méfiante dans le Khor.
Il explique : “J’espère que d’ici la fin de ce voyage, nous allons avoir un plan clair de la façon dont toutes les sciences se recoupent pour donner une image complète du Khor. J’espère plus particulièrement que nous pourrons renforcer spécifiquement les critères qui ont été établis dans un sens général”.
Les plongeurs
Quand on fait de l’archéologie dans une région côtière, il faut faire de la plongée, pas seulement parce qu’on espère trouver un ancien objet oublié et enfoui dans le sable, mais pour quelque chose de plus. Oui, il est possible que l’on puisse trouver là des ancres qui ont autrefois stabilisé un ancien navire ou que quelque chose soit tombé dans la mer pendant qu’on chargeait un bateau. Il est même possible que d’anciennes populations aient jeté leurs déchets dans la mer.
Mais, plus important encore, lorsqu’on reconstitue les changements qui se sont produits par rapport à la plage et à l’oued, au cours des siècles, on a besoin d’informations qui viennent du fond de l’océan. Tout comme la surface doit être cartographiée et sondée, nous espérons étudier et filmer le fond de l’océan.
Est-il possible de mettre un navire à l’eau depuis ce site et s’y prendre?
Après avoir lu quelques articles du Meridian au sujet de Khor Kharfot, le plongeur Jack Stapley d’Arizona a écrit à la rédaction demandant s’il pouvait diriger une équipe de plongeurs et il a organisé le premier groupe de trois personnes, comprenant Kurtis Kildew et Jeff Burrows. Il a gardé ce premier petit groupe pour faciliter la logistique des générateurs, des réservoirs et de l’équipement de plongée.
Pour la prochaine expédition archéologique à Khor Kharfot, il espère amener avec lui 12 plongeurs pour étudier soigneusement le fond océanique. “Est-il possible qu’il y ait encore des outils, des embarcations ou des objets là-bas au fond ?”, demande Jack. Il pense que cela deviendra une partie très appréciée de cette entreprise car les plongeurs voudront venir sonder cette belle région de la mer d’Arabie.
L’équipe de soutien
Le reste d’entre nous, membres de l’expédition, avons appris à creuser des trous et à tamiser la terre à la recherche de quoi que ce soit d’important. Creuser un trou est une affaire minutieuse qui commence par la mesure d’un mètre carré et son marquage. Ensuite, on utilise une pelle et un mètre pour continuer soigneusement vers le bas, seulement un certain nombre de centimètres, de sorte que les échantillons de sol puissent être prélevés.
Lorsqu’une couche de terre est extraite, on peut commencer la suivante, jusqu’à remonter aux 4000 dernières années d’Histoire.
Ces petits échantillons ont un aspect assez simple – comme des petits sacs en plastique hermétiques remplis de terre. Mais ce sont des sacs qui renferment des secrets tels que du pollen qui date de l’Antiquité et des dates-clés qui racontent une histoire. Nous sommes devenus experts pour creuser et tamiser.
Ron McMillan a plaisanté : “J’adore inhaler la poussière de l’Antiquité”, et dans l’un des trous du sanctuaire, Bonnie McMillan a trouvé un coquillage, percé d’un trou à l’extrémité pour y passer une cordelette et en faire un collier. Il ressemble exactement à la pièce d’un musée que nous avons vu dans les environs de Salalah et qui remonte à la période de l’âge de fer – l’époque de Léhi.
Le plus délicat des échantillons de terre a été prélevé par Chad Aston et sa soeur Claire Aston Richards au beau milieu de la nuit. Ces échantillons ont été prélevés sous les rochers, dans le sanctuaire, en utilisant une technique qui n’expose pas les échantillons à la lumière quelle qu’elle soit. Pourquoi? Parce que le sable possède une qualité surprenante. Lorsqu’il est exposé au soleil pour la dernière fois, une horloge interne se met en route jusqu’à ce qu’il soit de nouveau exposé à la lumière du jour. Cela permet de dater avec précision la dernière fois que le sable a été exposé à la lumière.
Brent Heaton est devenu un habitué de Khor Kharfot, sa curiosité a irrévocablement été piquée lorsqu’il a campé ici pour la première fois il y a quelques années. Marty Heaton est devenu tellement accro à l’Oman, et à Khor Kharfot en particulier, qu’il veut apprendre le Jabbali, une langue du Sud de l’Oman qui n’existe qu’à l’oral et qui est en voie de disparition.
Ce qui a attiré son attention c’est quand il a appris qu’en Jabbali le mot pour « la mer » est « iruminum », ce qui ressemble étonnamment à “Irreantum”. Lorsque Néphi mentionne l’Irreantum il ajoute, “ce qui signifie par interprétation, de nombreuses eaux”, comme si cela ne faisait pas partie de sa propre langue. (1 Néphi 17: 5)
Scott Gubler et Mark Gubler sont les propriétaires de Deseret Laboratories, une entreprise si exigeante que l’un d’eux ne peut pas s’absenter à moins que l’autre ne soit à la barre. Cette semaine, ils sont tous deux partis ensemble pour creuser. Scott a déclaré : “Je crois que toute personne ayant un esprit d’aventure ne peut pas laisser passer une occasion comme celle-ci.”
Clyde Parker et Danny Parker sont venus pendant deux jours pour représenter la Fondation Khor Kharfot. Il leur a fallu faire 28 heures de voyage pour moins de temps que cela sur le site, mais cela en valait la peine. Ils ne pouvaient pas non plus laisser passer une occasion comme celle-ci.
Donc, nous commençons le travail et espérons que Khor Kharfot nous révèlera ses mystères.
Article écrit par Scot et Maurine Proctor, publié sur ldsmag.com et traduit par Nathalie.