Elder Nelson

Adapté d’un discours donné le 25 juin 1992 au cours d’un séminaire pour nouveaux présidents de missions au MTC de Provo, Utah.

Un Témoignage Précieux

 

Le Livre de Mormon est un autre témoignage de Jésus Christ. La puissance de son message changera la vie de ceux qui étudient sincèrement ses précieuses pages. Sa réalité même est un fait inspirant.

Beaucoup d’entre vous êtes familiers avec la tâche difficile qui est de traduire un texte d’une langue dans une autre. Je suis intrigué tout comme vous, par le procédé que Joseph Smith a utilisé pour la traduction du Livre de Mormon qui, selon ses paroles s’est faite par « le don et le pouvoir de Dieu. » (Livre de Mormon, Page de Titre) Le Prophète a appris la nature de ce don la nuit ou l’Ange Moroni l’a visité.

Moroni lui a dit « qu’il existait, déposé en lieu sûr, un livre écrit sur des plaques d’or, donnant l’histoire des anciens habitants de ce continent et la source dont ils étaient issus. Il dit aussi qu’il contenait la plénitude de l’Évangile éternel, telle qu’elle avait été donnée par le Sauveur à ces anciens habitants. »

« En outre, que deux pierres contenues dans des arcs d’argent, et ces pierres fixées à un pectoral, constituaient ce qu’on appelle l’urim et le Thummim, étaient disposées avec les plaques ; que la possession et l’emploi de ces pierres étaient ce qui faisait les ‘voyants ‘ dans les temps anciens ; et que Dieu les avait préparées pour la traduction du livre. » (Histoire de Joseph Smith)

D’une langue sémitique vers l’anglais

Les inscriptions sur les plaques étaient écrites dans une langue sémitique, utilisant un genre de texte en égyptien modifié. Certains détracteurs ont raillé ce curieux mélange linguistique.  Je vais vous parler du docteur Moses Maimonides, l’un des plus grands Rabbin et philosophe juif du Moyen Age. Il est mort en 1204. Il était physicien à la cour du Caire et il est l’une des figures les plus célèbres de l’histoire des origines de la médecine. Certains hôpitaux portent son nom aujourd’hui. Au Caire il a lu et étudié les paroles d’intellectuels Musulmans ayant vécu avant lui, et il a écrit son propre livre philosophique en arabe, utilisant des mots hébreux.

Ce n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres au cours des périodes anciennes et médiévales, où des mots d’une langue ont été utilisés pour écrire dans une autre langue. (Voir Daniel C. Peterson, Abraham Divided : An LDS Perspective on the Middle East, Salt Lake City: Aspen Books, 1992, p. 205.) En effet, les faits historiques confirment qu’un tel mélange linguistique n’était pas inhabituel du tout.

Je suis fasciné par le fait que Joseph Smith, un jeune homme non instruit issu de l’Amérique rurale, ait pu traduire ce mélange de langues sémitiques en anglais. Ce scenario improbable se rapporte à la prophétie remarquable d’Esaïe

« Je continuerai de faire à l’égard de ce peuple-ci des merveilles et des prodiges étranges. » (Esaïe 29 :14)

Le texte en hébreux dans l’Ancien Testament duquel cette phrase a été traduite utilise le mot « pele » qui veut dire « miracle ». Ainsi, l’on pourrait également interpréter « des merveilles et des prodiges » par « miracle miraculeux ».

Cette œuvre des derniers jours est vraiment cela. Pensez au peu de temps qu’il a fallu à Joseph pour traduire le Livre de Mormon. En travaillant d’avril à juin 1828, Joseph a traduit les 116 pages que Martin Harris a perdues plus tard. Puis il traduisit à nouveau le mardi 7 avril 1829 avec Oliver Cowdery comme scribe. Le manuscrit était terminé 85 jours plus tard, le 30 juin de cette même année. Bien sûr, tout ce temps n’a pas été passé à traduire. Le Prophète et ses scribes ont également pris le temps de manger, dormir, chercher du travail, ils ont aussi reçu les prêtrises d’Aaron et de Melchisédech, voyagé au moins une fois (certainement deux fois) à Colesville à 40 km de chez eux, reçu et inscrit treize révélations qui constituent maintenant des sections des Doctrine & Alliances, ils ont déménagé depuis Harmony jusqu’à Fayette pour obtenir les droits d’auteur pour le Livre de Mormon, et pour préparer sa publication. En faisant une estimation prudente, cela laisse soixante-cinq jours maximums au cours desquels le prophète et ses scribes ont pu traduire ce livre qui contient 531 pages dans l’édition actuelle. (Voir John W. Welch, Liahona, Jan. 1988, pp. 46–47.) Cela revient à une moyenne de huit pages par jour. Réfléchissez à cela lorsque vous traduisez un livre, ou lorsque vous planifiez vos moments de lecture du Livre de Mormon.

Comme Oliver Cowdery en a témoigné quelques années plus tard : « Ce furent là des jours inoubliables ! Etre assis, écoutant le son d’une voix dirigée par l’inspiration des cieux, éveilla, dans cette poitrine, la gratitude la plus profonde ! Jour après jour, je continuai sans interruption, à écrire, telle qu’elle tombait de ses lèvres alors qu’il traduisait… l’histoire ou les annales appelées « Livre de Mormon ». (Histoire de JS p 71)

Traduction des plaques

Une traduction dirigée par les cieux

Les détails de cette méthode de traduction miraculeuse ne sont toujours pas connus. Pourtant nous disposons de quelques idées. David Whitmer a écrit :

« Joseph Smith mettait les pierres de traduction dans un chapeau, et mettait sa tête dans le chapeau, le tenant tout près de sa figure de manière à ne pas laisser la lumière entrer ; et dans l’obscurité, la lumière spirituelle brillait. Un morceau de quelque chose ressemblant à un parchemin apparaissait, et dessus s’inscrivait le texte. Le texte apparaissait un caractère à fois avec en dessous la traduction en anglais. Frère Joseph lisait la partie anglaise à Oliver Cowdery qui était son scribe principal, et lorsqu’il était écrit, puis répété à frère Joseph pour s’assurer qu’il était correct, le signe disparaissait laissant la place à un autre caractère avec sa traduction. Ainsi le Livre de Mormon était traduit par le don et le pouvoir de Dieu, et non pas par le pouvoir d’un homme ».  (David Whitmer, An Address to All Believers in Christ, Richmond, Mo.: n.p., 1887, p. 12.). Emma Smith, qui avait servi comme scribe pour Joseph plus tôt, a donné ce récit en 1856 :

« Lorsque mon mari traduisait le Livre de Mormon, j’en ai écrit une partie alors qu’il me dictait chaque phrase, mot après mot, et lorsqu’il y avait des noms propres qu’il ne pouvait pas prononcer, ou bien des mots longs, il les épelait, et lorsque je les écrivais, si je faisais une erreur dans l’orthographe il m’arrêtait pour corriger l’erreur bien qu’il lui était impossible de voir ce que j’écrivais à ce moment-là. Il ne pouvait même pas prononcer le mot « Sarah » au début, et devait l’épeler pour que je le prononce pour lui.

« Lorsqu’il devait s’arrêter peu importe la raison, il reprenait ensuite exactement là où il s’était arrêté sans aucune hésitation. Une fois, alors qu’il traduisait, il s’est arrêté brusquement, blanc comme un linge, et dit : ‘Emma, est-ce que Jérusalem avait des mûrs tout autour ?’ Lorsque je répondis ‘oui’, il me dit : ‘Oh ! Je ne le savais pas. J’ai eu peur d’avoir été trompé.’ Ses connaissances en Histoire étaient tellement limitées à ce moment-là qu’il ne savait même pas que Jérusalem était entourée de mûrs. » (Edmund C. Briggs, “A Visit to Nauvoo in 1856,” Journal of History, Jan. 1916, p. 454.)

A un autre moment, Emma a écrit :

« Les plaques étaient souvent posées sur la table sans vrai souci de les cacher, enveloppées dans une petite nappe que je lui avais donnée. J’ai pu sentir les plaques une fois alors qu’elles étaient sur la table, touchant leurs contours et leur forme. Elles semblaient être pliable comme du papier épais, et faisaient un bruit métallique lorsque je les frottais avec le pouce sur la tranche comme certains le font parfois avec un livre. » (“Last Testimony of Sister Emma,” Saints’ Herald, 1 Oct. 1879, p. 290; spelling modernized.)

Bien que le Prophète ait amélioré ses connaissances au fil des ans, Emma a reconnu que Joseph était à peine alphabétisé au moment où il traduisait les plaques d’or :

« Joseph Smith… ne pouvait ni écrire, ni dicter de lettre cohérente avec des mots appropriés ; et encore moins dicter un livre comme le Livre de Mormon. Et, bien que je fusse activement impliquée dans le processus, c’est un prodige pour moi, ‘un prodige et une merveille’ autant pour moi que pour les autres. »

Les hébraïsmes contenus dans le Livre de Mormon

Bien que le Livre de Mormon soit une traduction d’une langue Hébraïque modifiée, il contient malgré tout beaucoup d’hébraïsmes. Faisons une liste avec quelques exemples car ils sont tellement différents de la langue qu’aurait pu connaitre un jeune homme du milieu rural de New York à ce moment-là :

  • Noms suivis d’un terme descriptif comme « Autel de pierres », « plaques d’airain », « brouillard de ténèbres ».
  • Phrases prépositionnelles utilisées à la place d’adverbes comme « avec dureté », « avec gaité », « avec plaisir », « en diligence ».
  • Construction apparentée accusative : « rêvé un rêve », « maudit d’une grande malédiction »
  • Mots hébreux avec un double sens comme Nahum, qui veut dire « être en deuil », et Jershon, qui veut dire « héritage ». Les événements comprenant ces actions spécifiques se sont déroulés dans des endroits nommés après ces noms importants.
  • Ce terme est dérivé de la lettre grecque Chi (ou bien le x), qui décrit un texte écrit dans une structure parallèle inversée. Alors un jeune missionnaire, John Welch a découvert qu’il existait beaucoup de chiasmes dans le Livre de Mormon ainsi que dans la Bible. J’ai appris que l’accentuation dans ces langues anciennes n’était pas faite à l’aide de la ponctuation. Il fallait donc parfois utiliser d’autres moyens comme les chiasmes pour mettre en avant certaines pensées importantes.

Sœur Nelson et moi avons un ami proche et ancien voisin, Sami Hanna, qui est né en Egypt. C’est un chercheur spécialisé dans les langues sémitiques. Comme exercice linguistique il a traduit le Livre de Mormon de l’anglais en arabe. Cet exercice l’a converti à la divinité du Livre de Mormon. Parmi les nombreuses particularités linguistiques qui l’on convaincues de la divinité du livre, il y avait cette phrase inhabituelle dans Hélaman Chapitre 3, verset 14.

Cette phrase aurait du mal à être celle d’un homme de 24 ans vivant dans la campagne de l’état de New York : « Mais voici, la centième partie des actions de ce peuple, oui, l’histoire des Lamanites et des Néphites, et leurs guerres, et leurs querelles, et leurs dissensions, et leurs prédications, et leurs prophéties, et leurs transports par bateau et leur construction de bateaux, et leur construction de temples, et de synagogues, et leurs sanctuaires, et leur justice, et leur méchanceté, et leurs meurtres, et leurs brigandages, et leurs pillages, et toutes sortes d’abominations et de fornications ne peuvent être contenus dans cet ouvrage. »

Cette phrase seule contient dix-huit « et ». Si vous étiez professeur de français vous critiqueriez certainement la structure de cette phrase. Pourtant mon ami chercheur Egyptien a dit que chacun de ces « et » était un élément important dans la construction de cette phrase, lui permettant de traduire le texte et de le remettre avec aisance dans une langue sémitique.

Livre de Mormon: Alma le Jeune conseillant son fils

L’importance doctrinale du Livre de Mormon

Bien sûr, la grande valeur du Livre de Mormon ne tient pas dans sa traduction miraculeuse, aussi merveilleuse soit-elle, ni dans ses histoires que nous lisons à nos enfants. La grande valeur du Livre de Mormon vient du fait qu’il soit un autre témoignage de Jésus Christ. Ces quatre auteurs principaux, Néphi, Jacob, Mormon, et Moroni, étaient des témoins oculaires du Seigneur, tout comme l’était Son traducteur inspiré du livre. Le Livre de Mormon est le grand clarificateur de doctrine. Il réfute de nombreux mythes, et en même temps confirme des vérités qui ont été mises de côté. Et il révèle de nombreuses doctrines glorieuses perdues ou inconnues jusque-là.

Bible et Livre de Mormon: témoignage

Pour commencer, examinons quelques-uns de ces mythes que le livre réfute ou rejette. Le Livre de Mormon réfute la doctrine de la prédestination. Il réfute l’idée du « ex nihilo » (« parti de rien ») pour la création. Il réfute la notion fausse mais répandue du péché originel. Il réfute la fable de la foi sans les œuvres. Il réfute l’idée que la bonté seule suffit sans les ordonnances salvatrices. Il réfute la pratique du baptême pour les nourrissons. Il réfute les méthodes de baptême autres que celle par immersion par une personne détenant l’autorité. Il réfute la restriction arbitraire disant que les révélations de Dieu ont cessées avec la Bible.

Il y a plusieurs choses que le Livre de Mormon n’est pas. Ce n’est pas un livre d’histoire, bien que des éléments historiques soient contenus dans ses pages. Ce n’est pas un ouvrage exhaustif sur l’agriculture et la politique de l’Amérique ancienne. Il ne constitue pas des annales de tous les anciens habitants de l’hémisphère occidentale, mais juste d’un groupe de gens en particulier.

Le Livre de Mormon proclame haut et fort, parmi beaucoup de vérités éternelles, l’existence d’un Père Céleste aimant et vivant. Il affirme la nature du plan de salut, de bonheur et de miséricorde de notre Père Céleste. Il déclare, en tant qu’autre témoignage, la divinité de Jésus le Christ. Il enseigne à propos de Son ministère, et de Son Expiation. Alors qu’il existe des doutes concernant Jésus parmi les pasteurs et les chercheurs, Le Livre de Mormon se tient comme un flambeau international de la vérité divine. Le Seigneur a dit :

« le témoignage de deux nations est le témoignage pour vous que je suis Dieu, que je me souviens d’une nation comme d’une autre… Et lorsque les deux nations s’uniront, les témoignages des deux nations s’uniront aussi.”

Le Livre de Mormon affirme le statut sublime du libre arbitre pour tous les hommes et avance des principes stricts de responsabilité pour nos choix. Il affirme la réalité et l’inévitabilité de notre jugement prochain, qui sera fait avec le mélange parfait de justice et de miséricorde de Dieu. (Voir Alma 12 : 15). Il approfondie notre compréhension des paroles prononcées par le Maitre sur les rive de la Galilée :

« Soyez donc parfait comme votre Père Céleste est parfait. » (Matt. 5 :48)

Jésus a réaffirmé ce commandement aux Néphites, et ensuite, en tant que Seigneur ressuscité, Il s’est présenté comme ayant récemment atteint cet état de perfection. (Voir 3 Ne. 12 : 48) Le Livre de Mormon affirme que les gens dans l’hémisphère occidentale faisaient partie des « autres brebis » dont Jésus avait parlé plus tôt. (Voir Jean 10 : 16 ; 3 Ne 15 : 17,21). Et il affirme l’existence d’une autre société que jésus allait visiter, ceux que nous connaissons comme étant les tribus perdues d’Israël.

Il affirme la réalité de la vie pré mortelle.

Il réaffirme la sainteté et la nécessité de la Sainte Cène comme enseignée dans la Bible. En plus de la réfutation des mythes et la clarification de concepts peu clairs, le Livre de Mormon révèle de glorieuses vérités jusque-là perdues et inconnues de l’esprit des hommes :

Il révèle l’état de l’âme entre la mort et la résurrection.

Il révèle la nature sans fin de la prêtrise de Dieu et la pré ordination d’esprits désignés et préparés depuis la fondation du monde pour être des leaders dans les derniers jours. Grâce au Livre de Mormon nous savons que chacun de vous a été pré ordonné et réservé pour venir à ce moment particulier pour accomplir l’œuvre puissante à laquelle vous avez été appelés.

Le Livre de Mormon révèle ce que le mot « évangile » veut réellement dire. Le Seigneur a déclaré : « Voici, je vous ai donné mon Évangile, et ceci est l’Évangile que je vous ai donné : que je suis venu au monde pour faire la volonté de mon Père, parce que mon Père m’a envoyé. » (3 Ne. 27 :13) Cette phrase est aussi limpide que brève. Le Sauveur a expliqué ensuite avec plus de détails Sa mission et Son Expiation (Voir 3 Ne 27 : 13-21), finissant ses définitions en disant : « Ceci est mon évangile » (3 Ne 27 : 21). Le Livre de Mormon révèle l’interrelation importante existant entre la Création, la Chute et l’Expiation. On ne peut pas comprendre complètement l’Expiation sans comprendre tout d’abord la Chute ; et la chute d’Adam ne peut pas être complètement comprise sans avoir déjà compris la Création. Ces trois grands piliers doctrinaux se supportent l’un l’autre dans le plan éternel de Dieu.

Le Livre de Mormon révèle que Joseph, le fils de Jacob qui fut vendu en Egypte, a vu le Prophète Joseph Smith et son époque (voir 2 Ne 3 : 6-21) et a remarqué qu’il y aurait des similitudes dans leurs vies. Des siècles plus tard, le Prophète Joseph a déclaré : « Je me sens comme Joseph en Egypte. » (The Personal Writings of Joseph Smith, ed. Dean C. Jessee, Salt Lake City: Deseret Book Co., 1984, p. 409; spelling modernized.)

Le Livre de Mormon révèle que l’héritage de Joseph, fils d’Israël, n’avait pas été oublié quand, comme promis dans l’alliance Abrahamique, les terres avaient été distribuées aux tribus d’Israël. L’héritage de Joseph devait être une terre de choix au-dessus de toutes les autres. (Voir Ether 13 : 2, 8). Une terre de choix, pas pour sa beauté et ses richesses en ressources naturelles, mais parce qu’elle a été choisie. Elle devait recueillir des écrits sacrés sur des plaques d’or desquelles le Livre de Mormon serait issu un jour. Une terre de choix parce que le siège mondial de l’Eglise rétablie s’y trouverait dans les derniers jours.

Le Livre de Mormon révèle que Jésus de Nazareth, né de Marie, est littéralement le Fils de Dieu. Aucun livre d’écriture ne porte plus solennellement le lourd fardeau de ce témoignage que ne le fait le Livre de Mormon. Ces pages font plus de 4000 fois référence à Jésus Christ, utilisant plus de cent titres différents pour Lui. Son saint nom est mentionné en moyenne une fois tous les 2,8 versets. Il n’est pas étonnant que ce livre soit appelé « Un Autre Témoignage de Jésus Christ. »

Le Livre de Mormon révèle que le gardien de la porte du jugement sera Jésus, le Saint d’Israël. Et là, chacun d’entre nous se tiendra devant Lui pour être jugé.

Jesus ressucité

Véracité du Livre de Mormon

Le Livre de Mormon contient de nombreux joyaux pertinents et étonnants. Elder Robert E. Sackley des Soixante-dix, a attribué sa conversion à ce sublime passage d’écriture qu’il a mémorisé lorsqu’il était hospitalisé, alors commando militaire, avant même son baptême :

« Car l’homme naturel est ennemi de Dieu, et l’est depuis la chute d’Adam, et le sera pour toujours et à jamais, à moins qu’il ne se rende aux persuasions de l’Esprit-Saint, et ne se dépouille de l’homme naturel, et ne devienne un saint par l’expiation du Christ, le Seigneur, et ne devienne semblable à un enfant, soumis, doux, humble, patient, plein d’amour, disposé à se soumettre à tout ce que le Seigneur juge bon de lui infliger, tout comme un enfant se soumet à son père. » (Mosiah 3 : 19) La vie de Elder Sackley ne serait plus jamais la même après sa décision de vivre en accord avec cette remarquable phrase des écritures.

Pour moi, l’évidence la plus forte de la véracité du Livre de Mormon se trouve dans le changement qu’il créée dans la vie de ceux qui le lisent « avec un cœur sincère, avec une intention réelle, ayant foi en Christ. » (Moro. 10 :4) Beaucoup ont abandonné ce qui leur était cher pour rester vrai à leur nouvel engagement de vivre les préceptes de ce livre.

Le Livre de Mormon est vraiment un précieux témoignage. Il n’existe aucun autre livre comme lui. Pouvez-vous trouver un autre livre donné par un ange ? Connaissez-vous un autre livre préparé pour des gens vivant des siècles plus tard ? Ces auteurs ne l’ont pas écrit pour des lecteurs de leurs époques. Aucunes royalties n’ont été versées à ses auteurs pour les ventes aux consommateurs contemporains. En fait, ses auteurs ont payé cher leur privilège de pouvoir écrire le livre, tout comme son traducteur.

C’est un livre duquel le Seigneur Jésus Christ à personnellement témoigné comme étant vrai. Sous la forme d’un serment, le Seigneur a dit, en parlant de l’œuvre du Prophète Joseph Smith :

« Il a traduit le livre, c’est-à-dire cette partie que je lui ai commandé de traduire, et, aussi sûrement que votre Seigneur et votre Dieu est vivant, il est vrai. » (D&C 17 :6)

Vous connaissez bien cette promesse faite par le Seigneur à ceux qui lisent le Livre de Mormon :

« Et si vous exécutez ces derniers commandements que je vous ai donnés, les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre vous, car ma grâce vous suffit, et vous serez élevés au dernier jour. » (D&C 17 :8)

Le Prophète Joseph Smith a déclaré, et son successeur, Président Ezra Taft Benson, a réaffirmé, que le Livre de Mormon est la clé de voute de notre religion. C’est un précieux témoignage de la vérité. C’est le signe prophétisé que « le Seigneur a commencé à rassembler Israël et à accomplir ses alliances. » (3 Ne. 29, tête de chapitre)

Solennellement, j’ajoute mon témoignage à ceux de mes frères. C’est vrai ! Au nom de Jésus Christ, amen.

 

Discours de Russell M. Nelson, du Collège des 12 Apôtre, publié sur LDS.org/Ensign et traduit par Samuel Babin