Démission d’un pape, chef de l’Eglise catholique
Selon les dernières nouvelles, le Pape Benoît XVI a annoncé qu’il démissionnerait de son poste de chef de l’Eglise catholique, le 28 février 2013. Le souverain pontife, de 85 ans, a annoncé sa décision en latin le lundi 11 février 2013, lors d’une réunion des cardinaux du Vatican.
Selon l’Associated Press, citant les paroles de Benoît XVI, la raison de sa démission, après 8 ans seulement, est qu’il sent qu’il est “tout simplement trop handicapé pour continuer”. Il a souligné que l’exercice des fonctions de pape – d’être le dirigeant de plus d’un milliard de Catholiques Romains dans le monde entier – exige “à la fois de la force dans l’esprit et dans le corps”. Il a fait la déclaration suivante :
“Après avoir examiné à plusieurs reprises ma conscience devant Dieu, je suis arrivé à la certitude que mes forces, dues à un âge avancé, ne suffisent plus pour exercer le ministère pétrinien de façon adéquate”, a-t-il dit aux cardinaux. “Je suis bien conscient que ce ministère, en raison de sa nature essentiellement spirituelle, doit être accompli non seulement en paroles et en actes, mais non moins sans la prière et la souffrance.
Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, en proie à tant de changements rapides et secoué par des questions d’une profonde pertinence pour la vie de la foi, pour pouvoir gouverner la barque de Saint Pierre et proclamer l’Evangile, il faut avoir à la fois de la force dans l’esprit et dans le corps – forces qui, durant ces derniers mois, se sont détériorées en moi jusqu’au point de devoir reconnaître mon incapacité à remplir adéquatement le ministère qui m’a été confié. [1: article publié sur le Huffington Post en 2013 mais plus disponible en ligne]
Il est le premier souverain pontife à démissionner en près de 600 ans. Bien que les papes soient autorisés à démissionner, tel que l’Église le leur en donne le droit, elle précise uniquement que la démission doit être “faite de plein gré et dûment manifestée”. Sa décision de démissionner cède la place à un conclave qui élira un nouveau pape à la mi-mars, puisque la période habituelle de deuil qui succède à la mort d’un pape n’a pas lieu d’être.
Tous les cardinaux de moins de 80 ans sont autorisés à voter lors du conclave (la réunion privée tenue dans la chapelle Sixtine où les cardinaux votent pour élire un nouveau pape). Comme le veut la tradition, les bulletins sont brûlés après chaque tour de vote ; la fumée noire qui s’élève de la cheminée signifie qu’aucun pape n’a encore été choisi, tandis que la fumée blanche signifie qu’un pape a été élu.
“Si un pape se rend clairement compte qu’il n’est plus physiquement, psychologiquement ni spirituellement capable de gérer les fonctions qui incombent à son poste, alors il a le droit, et dans certaines circonstances, il a également l’obligation de démissionner”, a déclaré Benoît XVI. [1]
La règle dans l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours
L’Eglise (plus communément appelée l’Eglise mormone) a également un dirigeant ecclésiastique que les membres considèrent comme un prophète, voyant et révélateur. L’idée qu’il y ait un prophète aujourd’hui sur terre, en particulier en ces temps désolés et troublés dans lesquels nous vivons, ne devrait être un concept nouveau pour personne. Les Écritures nous enseignent clairement que Dieu, notre Père céleste, est immuable. Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours.
Dieu a toujours eu des prophètes sur terre. Tout au long de l’histoire, il y a eu des prophètes qu’il a choisi Lui-même, tels que Noé, Abraham, Moïse et d’autres, pour enseigner, prêcher l’Évangile et diriger son Église. Dans l’Ancien Testament de la Sainte Bible, dans le livre d’Amos, qui était également un prophète de Dieu, se trouvent les mots : «Car le Seigneur, l’Éternel ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes» (Amos 3:7). Si Dieu a appelé des prophètes dans les temps anciens, ne serait-il pas logique qu’il puisse appeler à nouveau un homme de Dieu pour être Son prophète – Son porte-parole sur la terre – à notre époque?
Joseph Smith (1805-1844) a été le premier prophète de notre époque. Le Prophète actuelle et Président de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est Thomas Spencer Monson. Âgé de 85 ans, il a le même âge que le Pape Benoît XVI. Il est le Prophète de l’Église de Jésus-Christ depuis ces 5 dernières années, depuis le 3 février 2008, après le décès de l’ancien Prophète et Président de l’Église, Gordon B. Hinckley. Il est assisté, dans sa tâche, par deux conseillers : Henry B. Eyring et Dieter F. Uchtdorf. Ensemble, ils forment la Première Présidence de l’Église. Tout comme Dieu a conduit les enfants d’Israël de l’esclavage et de la servitude vers une terre meilleure par l’intermédiaire de son prophète Moïse, Il dirige aujourd’hui ses enfants vers une vie plus heureuse et plus paisible lorsqu’ils choisissent de suivre Son prophète vivant.
Le Church News a publié un message, en ligne, de Thomas S. Monson, le 1er février 2013, dans lequel il s’exprime personnellement sur ses cinq dernières années de service en tant que Prophète et Président de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Dans son message, il a également souligné la nécessité pour les membres de venir en aide aux autres. Voici un extrait de son message :
Cette année marquera les 50 ans, depuis que j’ai été appelé à servir dans le Collège des Douze Apôtres. J’avais 36 ans lorsque j’ai reçu cet appel. Au mois d’août dernier, j’ai fêté mon 85ème anniversaire. Quelques-uns des principaux membres du Collège des Douze n’ont que quelques années de plus que moi. L’âge finit par laisser des traces sur nous tous. Cependant, nous joignons nos voix à celle du roi Benjamin, lorsqu’il a dit, tel qu’il l’est écrit dans le second chapitre du livre de Mosiah : “Mais je suis semblable à vous, sujet à toutes sortes d’infirmités de corps et d’esprit; cependant j’ai été choisi par ce peuple, et consacré par mon père, et la main du Seigneur a permis que je sois gouverneur et roi de ce peuple; et j’ai été gardé et préservé par sa puissance incomparable, pour vous servir de tout le pouvoir, de tout l’esprit et de toute la force que le Seigneur m’a accordés” (Mosiah 2:11). Malgré les problèmes de santé qui peuvent nous arriver, malgré toute la faiblesse de notre corps ou de notre esprit, nous servons du mieux que nous pouvons. Je vous assure que l’Eglise est entre de bonnes mains. Le système mis en place pour le Conseil de la Première Présidence et le Collège des Douze garantit qu’il sera toujours entre de bonnes mains et que, quoi qu’il arrive, il n’y a pas lieu de s’inquiéter ou d’avoir peur. Notre Sauveur Jésus-Christ, que nous suivons, que nous adorons, et que nous servons, est toujours à la barre. [2]
Celui qui se tient à la tête de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est le Seigneur Jésus-Christ. C’est lui qui a appelé Thomas S. Monson pour être Son prophète de nos jours. C’est un appel duquel il ne sera libéré qu’au moment de sa mort. Il en a été de même pour ceux qui ont servi en tant que prophètes de Dieu avant lui. Conscient du manteau qui a été posé sur lui par le Seigneur Lui-même, le président Monson continue de se tourner vers Lui, comme source de force constante pour pouvoir accomplir ces choses qu’il a été appelé à réaliser. L’idée de démissionner de son appel n’est pas quelque chose qu’il va considérer, quelles que soient les circonstances de sa vie. Il est en mission pour le Seigneur et il est déterminé à faire la volonté du Maître.
Ressources supplémentaires :
Thomas S. Monson – Prophète et Président de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours
Tout ce que je pourrais dire apres la declaration du saint prophete Thomas Spencer Monson ! ce ne serait autre qu’un amen. Amen !