L’histoire de fantôme vraie et édifiante du Président Packer qui nous enseigne sur la vie après la mort

Par Boyd K. Packer, extrait de son livre “Le temple sacré

Le livre du président Packer, Le temple sacré, est un classique de la littérature sainte des derniers jours (SDJ) qui est devenu l’une des œuvres les plus complètes et irrévocables écrite sur les temples. En fait, une grande partie du contenu que l’on trouve dans la brochure de l’Eglise sur la préparation au temple vient de ce livre inspiré.

Dans ce livre, il raconte l’histoire de l’un de ses ancêtres, qui prouve que toutes les histoires de fantômes ne sont pas effrayantes. Certaines sont profondément sacrées et profondes.

 

Travailler à la construction du temple de Logan

Lors de la re-consécration du temple de Logan en 1979, j’ai raconté un épisode de la vie du grand-père de ma femme, que je vais inclure ici.

Le Temple de Logan est sacré pour notre famille, car c’est là que ma femme et moi nous sommes mariés et que le grand-père de ma femme a répondu à l’appel de participer à la construction du temple.

C. O. Law, le directeur de la construction de ce temple, a écrit le 25 février 1884 : “Cette lettre certifie que Frère Julius Smith, de Brigham City, a travaillé fidèlement et honorablement sur le temple de Logan pendant près de deux ans, et comme le temple est presque achevé et que sa portion de travail est terminée, il est maintenant libéré honorablement et nous espérons sincèrement que Frère Smith pourra prendre part aux bénédictions de la Maison du Seigneur qu’il a aidé à construire”.

Frère Smith et sa femme, Josephina, ont vécu sur quelques hectares de terre à Brigham City. Là, ils ont eu quatorze enfants, le père de ma femme étant le plus jeune d’entre eux. Lorsque l’appel a été lancé pour que des ouvriers participent à la construction du temple, il y a répondu.

Chaque lundi matin, il laissait sa famille aux soins de sa femme et traversait à pieds Flat Canyon Bottom et Dry Canyon à l’extrémité sud de la Cache Valley, puis il continuait jusqu’à Logan. A la fin de son travail hebdomadaire, le samedi, il rentrait chez lui à pieds pour passer le dimanche avec sa famille …

Le souhait “que Frère Smith [puisse] prendre part aux bénédictions de la Maison du Seigneur qu’il a aidé à construire” a largement été réalisé. Il y est souvent allé.

Une amitié par delà la mort

Dans sa jeunesse, il vivait parmi les Indiens. Bien des années plus tard, lorsque les bandes indiennes se rendaient à Brigham City, l’un des Indiens allait à la maison de Frère Smith. Ses visites n’étaient pas bien accueillies par le reste de la famille, car il épiait attentivement à travers chaque fenêtre jusqu’à ce qu’il soit sûr que Frère Smith était à la maison. Et alors seulement, il frappait à la porte.

Un soir, quelques années après la fin de la construction du temple, alors que Frère Smith lisait le journal, il a entendu un bruit à la fenêtre, et il a vu son ami indien épié avec une expression inhabituellement triste dans le regard. Il est allé à la porte et n’y a trouvé personne. Il n’y avait pas non plus de traces dans la neige sous sa fenêtre.

Cet incident l’a énormément troublé, et durant la semaine suivante, il a tenté de localiser et d’obtenir des informations sur cet ami indien. Il a appris qu’il était mort.

En temps voulu, il a écrit dans son journal, “Aujourd’hui, je me suis occupé de l’oeuvre du temple pour lui.” Le soir même, tandis qu’il parcourait son courrier, il a de nouveau entendu un bruit à la fenêtre. Lorsqu’il a levé les yeux, il a vu son ami indien qui souriait, cette fois-ci. Il a considéré cela comme une expérience très sacrée. Et depuis, parmi la grande quantité de travail accomplie au temple par ce grand-père plein de foi, se trouve le nom de Be-a-go-tia.

 

Au fil des ans, je me suis demandé ce que signifiait cette expression scripturaire qui se trouve par trois fois dans le Livre de Mormon : “le chemin du Seigneur est une même ronde éternelle.” (1 Néphi 10:19, Alma 7:20, Alma 37:12.)

Je peux y trouver un sens en ce qui concerne notre oeuvre pour les morts. L’oeuvre généalogique, la préparation essentielle pour l’oeuvre du temple, nous fait rechercher dans les registres ceux qui ont vécu dans le passé. Nous regardons dans le passé pour les trouver. Nous accomplissons l’oeuvre des ordonnances du temple pour eux et ensuite nous nous réjouissons de les rencontrer dans l’avenir. Quelque chose de sacré est accompli lorsque nous avons enregistré en toute sécurité, dans la liste des ordonnances terminées, les noms de ceux qui ont vécu dans notre passé et qui vivent encore dans notre avenir. Cette oeuvre d’ordonnance est essentielle pour nous et pour l’Eglise.

_________________

La version originale de cet article a été publiée sur LDSLiving.com sous le titre “President Packer’s Uplifting, True Ghost Story That Teaches Us About the Next Life et traduite par Nathalie.