Réflexions spirituelles de plusieurs apôtres pour Pâques 2017.

Message d’Elder Neil L. Andersen partagé sur facebook.

Traduction par Samuel Babin.

En cette période de Pâques, je me rappelle du grand exemple chrétien de mon ami, Elder Bruce Porter, et d’une lettre qu’il a écrite à l’occasion de Pâques à ses enfants il y a plusieurs années.

Si vous avez écouté mon discours de la Conférence Générale, vous vous souvenez peut-être que Elder Porter a lutté pendant plus de deux décennies contre une maladie rénale. Ceci a conduit à 12 années de dialyse, à d’innombrables séjours à l’hôpital, et à 10 opérations. Ce serait difficile pour n’importe qui, mais cela a été une expérience particulièrement éprouvante pour Elder Porter, car il servait également comme Autorité Général alors qu’il avait ces graves problèmes de santé.

Dans une lettre à ses enfants qu’il a écrite juste avant Pâques il y a plusieurs années, Elder Porter a écrit avec éloquence concernant l’importance de l’opposition en toutes choses et du rôle du Sauveur comme Rédempteur et ami pour nous aider à vaincre le monde.

« Je vous ai beaucoup enseigné au sujet du Christ” a écrit Elder Porter, “mais maintenant je veux être certain que vous le connaissiez, Lui, en tant que personne réelle, et que vous l’aimiez comme votre Sauveur .

“Assurément, si vous vivez des vies vertueuses vous connaitrez plus de bonheur que de tristesse, mais même les justes ne sont pas épargnés par la douleur et les épreuves cruelles de ce monde. …

“ Vous aurez besoin de toutes vos forces et de toute votre droiture pour endurer. Mais plus que ça, vous aurez besoin du pouvoir et du réconfort du Seigneur Jésus-Christ dans votre vie. Vous aurez besoin d’un sauveur, d’un soutien, d’un ami divin, un ami qui vous protégera, qui sera à vos côtés, qui vous rendra fort dans chaque moment de difficulté. …

“ Il fut un temps où nous connaissions personnellement et aimions Jésus comme notre Capitaine et ami. … Notre défi maintenant est de le connaître à nouveau, par la foi en lui, pour surmonter les épreuves et les tentations de ce monde. …

“ Jésus, l’auteur de notre salut, le Grand Capitaine que nous aimons tant, nous a promis qu’Il subirait les épreuves de la vie terrestre avec nous. …

“Selon moi, Pâques symbolise le triomphe total et intégral de notre Seigneur sur la mort, le mal, et un monde déchu. Ce glorieux matin de Pâques est un rappel constant que bien qu’il y ait de l’opposition en toutes choses, la vie et la lumière et la vérité et Dieu finiront par vaincre. »

Comme Elder Porter l’a montré à travers ses paroles et son exemple, vaincre le monde ne signifie pas vivre une vie cloisonnée, protégés des injustices et des difficultés de la mortalité. Mais plutôt, cela ouvre une perspective plus élargie de la foi, nous rapprochant du Sauveur et de Ses promesses. Si vous placez une confiance plus grande dans le Sauveur, je vous promets les bénédictions d’une plus grande paix dans cette vie et une plus grande confiance en votre destinée éternelle.

Jésus rappelle Lazarus à la vie. Témoignages d'apôtres pour Pâques 2017.

Message de Russell M. Nelson, partagé sur facebook.

Traduction par Nathalie.

En ce beau dimanche de Pâques, je ne peux m’empêcher de penser au pouvoir et à la miséricorde du Sauveur, Jésus-Christ, à son expiation et à sa résurrection. Comme je l’ai mentionné auparavant, il est doctrinalement incomplet de parler du sacrifice expiatoire du Seigneur en utilisant des raccourcis tels que « l’expiation » ou « le pouvoir habilitant de l’expiation » ou « utiliser l’expiation ». Ces expressions présentent un vrai risque d’égarer la foi en considérant cet événement comme s’il avait une existence et des capacités indépendantes de notre Père céleste et de son Fils, Jésus-Christ.

Dans le grand plan éternel du Père, c’est le Sauveur qui a souffert. C’est le Sauveur qui a brisé les liens de la mort. C’est le Sauveur qui a payé le prix de nos péchés et de nos transgressions et c’est lui qui les efface si nous nous repentons. C’est la Sauveur qui nous délivre de la mort physique et de la mort spirituelle.

Il n’y a pas d’entité, sans forme, qui s’appelle « l’expiation » à laquelle nous pouvons faire appel pour nous aider, nous guérir, nous pardonner ou nous donner de la force. Jésus-Christ est la source. Des termes sacrés, tels que « l’expiation » et « la résurrection » décrivent ce qu’a fait le Sauveur conformément au plan du Père, pour que nous puissions vivre en ayant de l’espoir dans cette vie et que nous puissions obtenir la vie éternelle dans le monde à venir. C’est en reliant clairement et expressément le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ, l’acte le plus important de toute l’histoire de l’humanité, au Sauveur qu’on le comprend et l’apprécie le mieux.

Jésus priant à Gethsémané

Message de Robert D. Hales, partagé sur facebook.

Traduction par Eolia.

Qu’est-ce que cela signifie d’être un disciple de notre Seigneur Jésus-Christ ? Un disciple est quelqu’un qui a été baptisé et qui accepte de prendre sur lui ou elle le nom du Sauveur et de Le suivre. Un disciple fait de son mieux pour devenir comme Il est en gardant Ses commandements dans la mortalité, tout comme un apprenti cherche à ressembler à son maître.

De nombreuses personnes entendent le mot « disciple » et pensent seulement au sens de « suiveurs ». Mais un disciple sincère est un état d’être. Cela suggère plus que l’étude ou l’application d’une liste d’attributs individuels. Les disciples vivent de manière à ce que les caractéristiques du Christ soient tissées dans les fibres  de leur être, comme dans une tapisserie spirituelle.

Ecoutez l’invitation de l’apôtre Pierre à devenir un disciple du Sauveur : « à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. » (2 Pierre 1 :5-7)

Alors que nous nous efforçons sérieusement d’être de vrais disciples de Jésus-Christ, ces caractéristiques s’entremêleront, seront ajoutées et interactivement renforcées en nous. Il n’y aura pas de disparité entre la gentillesse nous montrons à nos ennemis et la gentillesse que nous accordons à nos amis. Nous serons aussi honnêtes quand personne nous regardera que lorsque d’autres nous observerons. Nous serons autant dévoués à Dieu dans la sphère publique que dans notre espace privé.

être un disciple du Christ au foyer comme dans l'espace public

Message de D. Todd Christofferson, publié sur facebook.

Traduction par Eolia.

J’ai une révérence et une appréciation toute spéciale pour Marie de Magdala (= Marie Madeleine). Cette femme bénie fut la première mortelle à voir et parler au Christ ressuscité. Plus tard, Il apparut aux autres, mais elle fut la première.

A cet instant le Sauveur ressuscité, debout derrière elle, parla : « Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. » (Jean 20 :15)

Elder James E. Talmage écrivit : « Un mot des lèvres vivantes du Seigneur transforma sa douleur profonde en une joie pleine d’extase. « Jésus lui dit : Marie ! » La voix, le ton, l’accent plein de tendresse qu’elle avait entendus et aimés dans le passé la firent sortir des profondeurs du désespoir dans lesquelles elle était plongée. Elle se retourna et vit le Seigneur. Dans un transport de joie, elle tendit les bras pour l’étreindre, ne prononçant que le mot plein d’affection et d’adoration : ‘Rabbouni’, signifiant mon Maître bien-aimé. » (Jésus le Christ, page 732-733)

Je crois en son témoignage pur et simple de Jésus-Christ, ainsi que les nombreux autres témoins de la Résurrection du Sauveur. Je crois en Pierre et en ses compagnons des Douze. Je crois aux témoignages trouvés dans le Livre de Mormon, de l’apôtre Néphi avec la multitude sans nom dans le pays d’Abondance, entre autres. Et je crois au témoignage de Joseph Smith et Sidney Rigdon, qui après de nombreux autres témoignages, ont proclamé le plus grand de cette dernière dispensation : « qu’il vit ! Car nous le vîmes » (D&A 76 :22-23).

En ce Dimanche de Pâques et sous le regard de son œil qui voit tout, je me présente en tant que témoin que Jésus de Nazareth est le Rédempteur ressuscité. J’atteste de tout ce qui découle de Sa Résurrection. Je prie que vous receviez la conviction et le réconfort de ce même témoignage.

Marie de Magdala près de la tombe vide