Philippiens ; Colossiens : Viens et suis-moi 14 au 20 octobre

« Je puis tout par celui qui me fortifie »

La lettre de Paul (et de Timothée) aux saints de Philippes en Grèce a probablement été écrite à Rome vers 62 après J.-C. C’est à Philippes que la première congrégation chrétienne en Grèce vit le jour et elle devint un centre important pour le christianisme. Parce que cette épître passe d’un sujet à l’autre, les spécialistes pensent qu’elle pourrait être composée de plusieurs lettres.

Conflit dans la prédication de l’évangile du Christ (Philippiens 1) :

Paul décrit plusieurs conflits dans Philippiens 1.

Le premier concerne les épreuves et les afflictions qu’il a subies pendant ses voyages et son emprisonnement. Dans les versets 12 à 14, Paul déclare que tout ce qu’il a traversé a témoigné du Sauveur.

La seconde est la controverse par rapport à la prédication de la parole. Dans les versets 15 à 18, Paul parle de personnes qui parlent de l’Évangile avec un esprit de dispute et de personnes qui parlent de l’Évangile avec bienveillance. La réaction de Paul ressemble presque à celle d’Hollywood : « Toute publicité est une bonne publicité ». Cela ferait une bonne discussion, car les « anti-mormons » sont très présents sur Internet et les réseaux sociaux.

Le troisième conflit est le conflit intérieur de Paul. Vaut-il mieux rester dans la condition mortelle pour faire l’œuvre du Christ ou mourir et retourner auprès de lui. Le ciel semble attrayant, mais il a encore du travail à faire sur la terre. Ceci est un présage de l’exécution de Paul des mains des Romains, qui a finalement eu lieu en 64 après J.-C.

Éviter les murmures et les disputes (Philippiens 2) :

Encore une fois, nous voyons que la vie de Paul dans la mortalité touche à sa fin. Il souhaiterait pouvoir effectuer un autre voyage à Philippes, où il a fondé l’église, mais il pense qu’il devra peut-être envoyer Timothée et même Épaphrodite, qui fut gravement malade.

Paul encourage l’humilité et met en garde contre les disputes et les murmures. Il utilise l’humilité du Christ comme exemple – le Seigneur de tous comme serviteur de tous.

Soyez des disciples du Christ ensemble (Philippiens 3) :

Paul fait référence aux membres de l’église de Philippes qui suivent secrètement le monde et cherchent à ébranler l’œuvre.

Il est intéressant de réfléchir à cette situation à partir de notre époque et de notre culture.

Il y a évidemment de nombreux membres de l’Église qui veulent la façonner à leur image plutôt que de s’humilier et de se soumettre aux commandements du Christ. Ceux-ci se mettent en colère et cherchent une validation en ralliant d’autres personnes à leurs points de vue.

À la recherche de bonnes choses (Philippiens 4):

Voici l’origine de notre 13^ème article de foi : Philippiens 4:8.

« Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »

Le titre de cette leçon se trouve au verset 13 : « Je puis tout par celui qui me fortifie ». Cette phrase peut faire l’objet d’une bonne discussion.

Toutes les choses ont été créées par le Christ (Colossiens 1) :

L’épître aux Colossiens a été écrite pour les saints de Colosses, qui se trouve dans l’actuelle Turquie. Elle a peut-être été écrite par Paul et Timothée avant l’épître aux Philippiens, ou plus tard par l’un des disciples.

Les versets sur la création par le Christ sont magnifiques :

Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui ; il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix (versets 16-20).

Ne soyez pas trompés par les traditions des hommes (Colossiens 2) :

Encore une fois, Paul met en garde contre les philosophies du monde qui constituent un piège pour les vrais croyants en Christ. Il y a aussi quelques versets cachés dans Colossiens 2 qui font référence aux traditions des Juifs :

Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ (versets 16,17).

Les convertis juifs ne devraient pas juger les convertis Gentils de ne pas observer les fêtes des Juifs. Notez que Paul appelle fêtes (qui ont toutes été commandés pendant l’exode d’Égypte par les Israélites) « l’ombre des choses à venir ». Tous les symboles de ces fêtes saintes témoignent du Christ.

Devenir une nouvelle personne en Christ (Colossiens 3) :

Imaginez si tous ceux que vous connaissiez dans l’Église étaient des convertis. Tout le monde s’était repenti et avait abandonné un style de vie ancien qui comprenait les divers péchés que le monde a tendance à accepter. C’est ce qui s’est passé lors de la première apparition du christianisme dans le monde. Chaque personne qui a rejoint l’Église devait devenir une nouvelle créature en Christ, désirant être innocent et faire toujours le bien.

Les missionnaires ont été témoins de cette transition chez les nouveaux convertis et se sont réjouis des changements qui se produisaient.

Luc et d’autres envoient leurs salutations aux Colossiens (Colossiens 4) :

Paul a pu recevoir des visiteurs alors qu’il était en résidence surveillée à Rome, et Pierre a également été arrêté. Paul envoie les salutations des autres serviteurs du Christ aux Colossiens.

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Article publié sur ThirdHour.org et traduit par Christine.