Une grande partie de l’histoire familiale disponible en Afrique est dans la mémoire des membres plus âgés de la famille. Frère Van As a indiqué : « comme le dit le proverbe africain : quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. L’histoire du village a disparu à moins que les souvenirs des générations passées soient transmis. Cela permet la collecte de ces souvenirs et la réalisation d’un document écrit critique. »

En partenariat avec les gouvernements et les organisations à travers l’Afrique, FamilySearch et l’Église poursuivent activement la préservation et le recueillement des documents écrits de la population.FamilySearch a actuellement des bénévoles et des employés qui visitent les villages en interrogeant les anciens pour enregistrer numériquement leurs souvenirs d’histoire familiale. Ils doivent avant tout obtenir l’autorisation de parler aux résidents du village auprès des dirigeants de la communauté. Une fois les souvenirs recueillis, ils sont transcrits dans des documents écrits et stockés dans la base de données de FamilySearch. Frère Van As a déclaré que déjà en 2018, plus de 3 000 000 de souvenirs oraux africains ont été enregistrés dans l’espoir d’en enregistrer des millions de plus d’ici la fin de l’année. Le site Web de FamilySearch précise : « Notre vision est réalisée par une équipe dévouée d’employés et de bénévoles qui travaillent sans relâche pour préserver et partager la plus grande collection de documents généalogiques et historiques au monde. »

À Brazzaville, au Congo, les Archives nationales d’Afrique centrale ont subi d’importants dommages aux bâtiments causés par l’érosion hydrique en octobre 2017. Elles ont eu besoin d’aide pour réaménager rapidement un nouveau bâtiment et relocaliser les dossiers de l’histoire familiale importants du bâtiment endommagé. Le département d’aide humanitaire de l’Église s’était arrangé pour aider à réaménager le nouveau bâtiment et les assemblées locales ont utilisé les projets « Mains serviables Mormones » pour relocaliser les annales familiales du bâtiment endommagé vers le nouveau bâtiment. Les documents écrits peuvent ensuite être ajoutés numériquement à la base de données de FamilySearch.

En réponse à la question, pourquoi l’Église et FamilySearch accordent-ils tant d’importance à la préservation des histoires familiales orales et écrites? Frère Van As a dit : « La famille est la pierre angulaire de la société. FamilySearch et l’Église offrent une ressource gratuite aux personnes qui recherchent leur histoire familiale. Le fait de savoir qui sont nos ancêtres nous aide à mieux nous comprendre et à fournir les informations essentielles nécessaires pour accomplir les ordonnances sacrées du temple qui lient les familles pour toujours. »

Actuellement, plus de 4 000 000 000 de documents sont disponibles pour être consultés via FamilySearch. Frère Van As indique que le nombre de documents disponibles pour la recherche augmente chaque jour.


Article original et photos publiés sur Salle de Presse RD Congo.