Message de Neil L. Andersen, publié le 1er novembre 2016, sur les conseils qui sont essentiels pour les jeunes.

 

Aujourd’hui, j’ai eu l’honneur de parler aux diplômés de BYU-Hawaii. Le message que j’ai partagé avec eux est un message qui, je pense, peut servir à beaucoup d’entre nous.

L’exemple de ma grand-mère

Je vais commencer par vous raconter un événement qui s’est produit à l’époque où j’ai moi-même reçu mon propre diplôme de l’université Brigham Young, à Provo en 1975. Mon bonheur était incommensurable non pas à cause de mon diplôme, mais parce qu’un an plus tôt, j’avais rencontré Mlle Kathy Williams et que tout juste trois semaines avant de recevoir mon diplôme, elle m’a épousé. J’étais un homme très chanceux!

Le jour suivant l’obtention de notre diplôme, nous avons chargé la voiture et sommes partis pour le long voyage à travers les États-Unis qui allait nous mener jusqu’à la maison de Kathy en Floride, où nous allions travailler tout l’automne avant de commencer nos études supérieures dans le Nord-Est des États-Unis. Mais avant d’entreprendre notre voyage vers l’Est, nous avions décidé de passer une nuit chez ma grand-mère qui habitait à 250 kilomètres au Nord de Provo, dans la petite ville de Preston, en Idaho. Elle avait 78 ans, elle était fragile et je ne savais pas si je la reverrais un jour. Bien sûr, la femme qui influencerait ma vie et m’apporterait le plus de bonheur que n’importe qui d’autre au monde était mon épouse, Kathy, mais je voulais qu’elle connaisse ma grand-mère qui, pour moi, était une personne remarquable.

Sa vie n’a pas été facile. Quand elle avait six ans, sa mère bien-aimée est morte subitement. Durant les presque 80 années qui ont suivi, ma grand-mère n’a jamais eu beaucoup de bien matériels. Elle a vécu la plus grande partie de sa vie dans la même maison. Elle avait suivi une formation d’enseignante, mais la plupart de son enseignement a été dispensé à ses six enfants auxquels elle a instillé un amour pour l’évangile de Jésus-Christ. Chacun de ses trois fils et l’une de ses filles ont servi une mission à une époque où il était moins attendu de nous que nous fassions une mission. Son mari est mort inopinément lorsqu’elle avait la cinquantaine.

Ma grand-mère a vécu une vie simple et m’a fait découvrir les framboises et les fleurs du jardin, la tarte aux pommes, les histoires exceptionnelles de ses ancêtres et sa propre poésie. Je me souviens d’elle comme étant toujours heureuse et ne se plaignant jamais. Elle m’a écrit régulièrement lorsque j’étais en mission, une fois elle m’a écrit ces mots : “Garde toujours ton merveilleux témoignage. Rien ne t’apportera plus de joie et ne t’aidera plus dans ce monde à vaincre le découragement et les difficultés qui peuvent parfois s’immiscer dans ta vie.”

Mon conseil pour une vie épanouie

Lorsque Kathy et moi avons dirigé notre voiture vers l’Est il y a 41 ans pour commencer notre vie ensemble, j’ai pensé à tout ce qui se présentait devant nous, mais qui se trouvait dans le passé pour ma grand-mère. J’étais profondément amoureux de Kathy. Je me réjouissais que l’on ait une famille ensemble, de nos études et du travail. J’étais enthousiasmé par les rêves que nous partagions. Pourtant, j’ai pensé: «Durant nos jeunes années, pourrais-je en quelque sorte m’accrocher à la perspective de ma grand-mère?» Une pensée est entrée dans mon esprit: “Je vais vivre plus jeune, mais penser plus vieux.” C’est le conseil que j’ai donné aujourd’hui aux étudiants qui ont reçu leur diplôme : apprendre à adopter la perspective de ceux qui sont plus âgés. Vivre plus jeune; Penser plus vieux.

Pendant vos jeunes années, pensez à ceux qui sont plus âgés que vous, que vous respectez et admirez. Ils peuvent être vos parents, grands-parents ou vos dirigeants de l’Église. Maintenant qu’ils sont plus âgés, comment leur façon de penser a-t-elle évoluée? Si vous pouvez adopter leur façon de penser plus expérimentée tandis que vous êtes plus jeune, cela vous apportera beaucoup de bonheur et de satisfaction.

Récemment, j’ai demandé à beaucoup de gens quels conseils ils se donneraient à eux-mêmes, plus jeunes, s’ils pouvaient revenir en arrière. J’ai résumé leurs idées en trois catégories : Faire confiance à notre Père céleste et au Sauveur. Etre reconnaissant au-delà de ce qui se voit. Aimer en tout premier lieu.

Par exemple, Soeur Mi Duk Lee, de Corée du Sud, a expliqué comment elle a pu être acceptée avec gratitude son enfance bien qu’elle ait été difficile. Elle a raconté : “Mon père est mort dans un accident et ma mère a été grièvement blessée lorsque j’étais étudiante de deuxième année au lycée. Je pensais que rien de bon n’arriverait dans ma vie. Quarante ans plus tard, en repensant à ma vie, il y a eu d’innombrables événements formidables et joyeux que je n’aurais pas pu imaginer à l’époque. Si nous ne nous écartons pas de l’Évangile, toutes les difficultés auxquelles nous sommes confrontées rendront notre vie plus significative.”

Je vous fais la promesse suivante : votre capacité à élever une famille juste, à renforcer le royaume de Dieu et à apporter votre contribution au monde ne sera pas mesurée par la richesse, la célébrité ou les avantages. Si vous suivez l’inspiration du Seigneur pour faire sa volonté, il bénira votre vie.

 

La traduction de ce message facebook d’Elder Andersen a été faite par Nathalie.