Cela nous est arrivé à tous. Le téléphone sonne et c’est soit le secrétaire de l’évêque ou du président de pieu qui vous demande s’ils peuvent vous rencontrer. Vous savez qu’un appel va vous être proposé pour servir dans l’Eglise. Nous pouvons espérer avoir un appel « modeste » (mon rêve est d’être à la garderie. Sieste, chansons, goûter ? Oui, s’il vous plait !) ou nous espérons ou craignons avoir un appel de dirigeant. En définitive, chacun dans l’Eglise aura l’occasion de servir. Mais la façon dont nous considérons les appels dans de nombreuses paroisses doit changer. Voici les trois changements d’attitude que nous devons avoir concernant les appels dans l’Eglise.
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Toujours accepter un appel.
Etant jeune, j’avais l’impression que c’était une pratique courante dans l’Eglise, mais j’ai appris que ça ne l’est pas. Dans la paroisse de ma sœur, le problème était tel qu’un jour l’Evêque s’est levé et a déclaré : « Frères et sœurs, nous avons eu 20 personnes qui ont refusé l’appel à servir à la garderie. Si personne n’accepte cet appel, nous dissoudrons simplement la garderie et enverrons les enfants à l’école du dimanche avec leurs parents. »
Aucun appel n’est en dessous, ou au-dessus de nous. Chaque appel devrait être accepté comme s’il était proposé par le Seigneur Lui-même. Après tout, Il a déclaré « que ce soit par ma voix ou par la voix de mes serviteurs, c’est la même chose. » (D&A 1 :38). Il devrait également être reconnu que nous avons fait alliance de servir le Seigneur et de bâtir son royaume lorsque nous nous sommes fait baptiser, et quand l’Evêque propose un appel, il ne demande pas : « Voulez-vous bien faire cela. » Il demande : « Allez-vous garder vos alliances ? » Cela dit, il n’y a rien de mal à informer votre évêque/président de pieu de choses qui pourraient l’aider à comprendre votre situation. Par exemple, vos appels précédents/si vous vous sentez exténué. Au minimum, il pourra mieux vous soutenir dans votre appel en étant au courant de vos problèmes.
« Aucun appel n’est en dessous de nous. Chaque appel procure une occasion de servir et de grandir. » Dieter F. Uchtdorf
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Réaliser qu’il n’existe pas “d’échelles” dans l’Eglise.
Pour beaucoup, particulièrement les missionnaires, les appels et le fait d’être dirigeant devient une échelle pour monter en grade. Ils voient les appels comme dirigeant de district, président du Collège des Anciens ou présidente de la Société de Secours comme des promotions. Et ils voient donc le fait d’être relevés d’un appel de dirigeant comme une rétrogradation ou une punition. Il n’y a pas d’échelles dans l’Eglise. On ne grimpe pas sur une échelle des appels pour devenir évêque, président de pieu ou apôtre. On ne devrait pas convoiter ou rechercher ou aspirer à recevoir tel ou tel appel. Nous devrions simplement magnifier notre alliance du baptême de servir où le Seigneur a besoin de nous et où Il veut que nous soyons. Cela inclus le fait de servir une mission dans des endroits qui sont « moins désirables ». J’ai beaucoup aimé l’attitude d’Elder Uchtdorf quand il a été relevé de la Première Présidence. Il a complètement accepté sa relève. Parce qu’il comprenait que ce n’était pas une échelle. Cela me rappelle quand le président Thomas S. Monson a cité un poème de Meade MacGuire sur ce sujet en conférence générale :
“‘Père, où devrais-je travailler aujourd’hui ?’
Demandai-je dans un esprit d’amour et de liberté.
Puis, il pointa du doigt un endroit minuscule
Et dit : “Occupe-toi de cela pour moi.’
Je répondis aussitôt : “Oh non, pas cela !
Pourquoi, personne ne verrait,
Peu importe si mon travail serait bien fait.
Pas cet endroit insignifiant pour moi.’
Et ce qu’il me dit, ne fut pas une réprimande ;
Il me répondit tendrement :
‘Ah, mon petit, cherche dans ton cœur ;
Travaille-tu pour eux ou pour moi ?
‘Nazareth était un endroit insignifiant,
Et la Galilée également.’”
Je pense que le président Gordon B. Hinckley l’a parfaitement exprimé lorsqu’il a dit : « Votre devoir est aussi important dans votre cercle de responsabilité que mon devoir dans mon cercle. Aucun appel dans cette Eglise est petit ou sans importance. »
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Apprendre à magnifier chaque appel.
Maintenant que nous avons vu que le Seigneur souhaite que nous acceptions chaque appel qui nous est proposé, la question est : que faites-vous quand votre appel ne répond clairement pas à vos attentes ? C’est simple, magnifiez-le! Car les conséquences de ne pas le faire ont été exprimées clairement par John Taylor lorsqu’il a dit : « Si vous ne magnifiez pas votre appel, Dieu vous tiendra responsable pour ceux que vous auriez pu sauver si vous aviez fait votre devoir. »
L’une de mes histoires préférées était en mission lorsqu’une sœur a reçu l’appel de coordinatrice du pain de Sainte Cène. On pourrait penser que cet appel est une plaisanterie et n’y porter aucun intérêt. Mais pas cette chère sœur. Elle l’a reçu comme si le Seigneur Lui-même lui avait demandé de s’occuper du pain pour la Sainte Cène. Elle a décidé de faire elle-même le pain chaque weekend pour que le pain de Sainte Cène soit toujours frais. Et elle a même testé plusieurs recettes pour trouver la meilleure. Elle a servi dans cet appel pendant des années.
J’ai rencontré des hôtes d’accueil avec des plaques où étaient inscris leur nom et qui souhaitaient la bienvenue à tout le monde en les appelant par leur prénom chaque dimanche. Et j’ai rencontré des dirigeants de districts pour les visites au foyer qui rendaient visite à chaque famille que les visiteurs au foyer dont ils avaient la responsabilité n’avaient pas visité chaque mois. Que peut-on apprendre de ces exemples ? Peu importe si nous servons en tant qu’évêque ou hôte d’accueil, ou coordinateur du pain de Sainte Cène ou présidente de la Société de Secours. Chacun de nous peut magnifier son appel.
Le président Wilford Woodruff a enseigné : “Cela ne fait aucune différence si un homme est prêtre ou apôtre, s’il magnifie son appel. »
Article écrit par Jeremy et publié sur le site My Life by Gogo Goff sous le titre 3 paradigm shifts we need to have about callings in the Church. Traduction par Samuel.