Cette semaine, nous avons parlé de la prêtrise. Il y a une écriture dans les Doctrine et Alliances qui explique comment l’autorité et le pouvoir de la prêtrise doivent être utilisés par tout homme digne de la posséder. Je vous laisse lire comment nos dirigeants l’expliquent.
Doctrine et Alliances 121:36-37. Les « droits de la prêtrise » et les « pouvoirs du ciel »
David A. Bednar, du Collège des douze apôtres, a insisté sur la nécessité, pour les détenteurs de la prêtrise, de vivre de telle façon qu’ils possèdent à la fois l’autorité et le pouvoir de la prêtrise :
« Le pouvoir de la prêtrise est le pouvoir de Dieu qui opère à travers des hommes et des garçons comme nous ; il requiert la justice personnelle, la fidélité, l’obéissance et la diligence. Un garçon ou un homme peut recevoir l’autorité de la prêtrise par l’imposition des mains mais il n’aura aucunement le pouvoir de la prêtrise s’il est désobéissant, indigne ou n’est pas disposé à servir. […]
« Les détenteurs de la prêtrise, jeunes et vieux, ont besoin de l’autorité et du pouvoir : la permission nécessaire et la capacité spirituelle de représenter Dieu dans l’œuvre du salut » (« Les pouvoirs du ciel », Le Liahona, mai 2012, p. 49).
Doctrine et Alliances 121:34, 40. « Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus »
David A. Bednar, du Collège des douze apôtres, a enseigné :
« Être ou devenir élu n’est pas un statut exclusif qui nous est conféré. En fait, c’est vous et moi qui, en fin de compte, déterminons si nous sommes élus. […]
« Je crois que l’implication de ces versets [D&A 121:34-35] est assez simple à comprendre. Dieu n’a pas une liste de favoris à laquelle nous devons espérer qu’un jour notre nom sera ajouté. Il ne limite pas ‘les élus’ à un petit nombre. En fait, ce sont notrecœur, nos aspirations et notre obéissance qui déterminent finalement si nous sommes comptés parmi les élus de Dieu » (voir « Les tendres miséricordes du Seigneur », Le Liahona, mai 2005, p. 101).
Doctrine et Alliances 121:43. « Réprimandant avec rigueur en temps opportun »
H. Burke Peterson, des soixante-dix, a enseigné :
« Peut-être devrions-nous réfléchir à ce que signifie réprimander avec rigueur. Réprimander avec rigueur signifie réprimander avec clarté, avec une fermeté aimante, avec une intention réelle. Cela ne veut pas dire réprimander avec sarcasme ou avec aigreur ou les dents serrées et en élevant la voix. Quelqu’un qui réprimande comme le Seigneur l’a demandé s’occupe de principes, pas de personnalités. Il n’attaque pas une personnalité ni ne rabaisse une personne.
« Dans presque toutes les situations dans lesquelles il est nécessaire de corriger, une réprimande privée vaut mieux qu’une réprimande publique. À moins que toute la paroisse ait besoin d’une réprimande, il vaut mieux que ce soit l’évêque qui parle à la personne plutôt que d’utiliser une approche collective. De la même façon, un enfant ou un conjoint a le droit qu’on lui parle de ses erreurs en privé. La réprimande publique est souvent cruelle ou tout au moins malavisée » (« Unrighteous Dominion », Ensign, juillet 1989, p. 10).
Extrait d’une leçon du manuel des Doctrine et Alliances, Leçon 128.