“En tant que femmes, si nous pouvons tendre vers le lien au lieu de la compétition ou de la comparaison alors nous sommes toutes gagnantes … ” – Brooke White

Cette maman d’Utah, Stephanie Nielson, est une pionnière dans la blogosphère.

Selon l’ “histoire des mamans-bloggeuses“, une page web créée par une professeure d’université en communication, Elizabeth Kerns, moins de 25 blogs existaient au début du siècle. Le terme «maman blogueuse» semble tirer ses origines du jour où une mère célibataire du nom de Melinda Roberts a lancé son blog, “TheMommyBlog.com” (« La maman-bloggeuse.com, N.d.T) en avril 2002. Stephanie Nielson a continué en publiant quatre articles sur son blog en mai 2002.

Six ans et demi plus tard, Stephanie Nielson a eu un accident d’avion et a été brûlée sur plus de 80 pour cent du corps. Dans les jours, les semaines et les mois qui ont suivi son accident, les lecteurs de son blog à travers le monde se sont unis pour partager leur amour et leur reconnaissance en écrivant et en partageant leurs messages préférés.

Stephanie Nielson “Nienie” attribue une grande partie de son rétablissement à des personnes qu’elle n’a jamais rencontrées.

“J’ai été tellement bénie par des personnes que je ne connais même pas, qui, lorsque j’ai eu mon accident, étaient là pour moi, que des inconnus”, a expliqué Nielson. “Et leurs paroles de réconfort et de gentillesse ainsi que leurs prières faisaient tout simplement partie d’un monde fou dont j’ignorais totalement l’existence et j’ai aimé ça. J’ai pensé : “Et s’il y en avait plus? De cette bonté et de cette fraternité que j’ai ressentie? “

Le blogging a engendré une communauté dans le monde entier, et la plupart de ses membres-clés sont, comme Stephanie Nielson, membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Mais en plus de toute la bonté et de la fraternité que Stephanie Nielson a connue, il y a aussi la question de savoir si les blogs centrés sur la famille créent une fausse perception de la réalité. C’est une question qui a été soulevée dans un article récemment publié par un écrivain critique par rapport aux blogs de mamans, et un souci qui est partagé par certaines bloggeuses de premier plan. Mais ces auteures à succès savent aussi à quel point ce moyen peut être un outil pour le bien et elles ont des conseils à donner sur la façon dont les lecteurs peuvent éviter les pièges de la comparaison.

L’ascension (et la chute?) des blogs

Certes, il y a de plus en plus de blogs depuis 2002. Selon Worldometers, à 11h15 le jour de l’investiture présidentielle américaine de 2017, plus de 2,2 millions de messages avaient déjà été écrits sur des blogs.

Le blogging a relié des femmes les unes aux autres ainsi qu’à de nouvelles idées, à travers le monde.

“À l’époque, tout ce qu’on apprenait venait des autres mamans, dans son propre petit cercle d’amies, mais maintenant vous pouvez trouver toutes sortes d’idées merveilleuses venant d’Australie et d’Angleterre”,

a déclaré Shawni Pothier, dont le blog, 71toes, a décrit la vie de sa famille durant ces dix dernières années.

Il y a des blogs sur la mode, des blogs sur le mode de vie, des blogs sur l’alimentation et la photographie. Et pendant que le blogging a grandi pour devenir une industrie à part entière, les mamans-bloggeuses mormones continuent à grandir.

Le blogging peut être un hobby parfait pour les mères mormones, un groupe démographique que l’on encourage à tenir un journal et à partager les choses qui sont les plus importantes pour elles. Un large éventail de personnes sont attirées par leurs blogs et cet attrait n’est pas passé inaperçu.

“Les fans athées disent que cet attrait vient de l’évasion vers des vies impeccables, remplies de valeurs saines, de bricolage et d’artisanat, tandis que les chercheurs expliquent que divers principes du mormonisme, tels que le partage des croyances, la valeur de la créativité et l’importance de la famille, font de la religion un ajustement parfait pour cet outil qu’est le blog”, a écrit Katrina Clarke, l’année dernière dans le Toronto Star.

Plus tôt ce mois-ci, ce type de blogs s’est vu attaqués lorsqu’un blogueur SDJ, Mike Thayer, a publié un article intitulé « Utah: La capitale mondiale du style de vie pornographique », dans lequel il compare leurs «vies impeccables» à de la pornographie qui, selon lui, engendrent tous les deux « des attentes irréalistes ».

Thayer illustre son propos à travers l’exemple d’une bloggeuse qui a invité une amie chez elle pour l’aider à faire des biscuits très élaborés. Lorsqu’elles ont fini, la bloggeuse récupère sa fille chez la nounou pour que la mère et la fille posent derrière les biscuits pour prendre une photo, comme si elle n’avait pas eu besoin d’aide.

“Tout ça n’est pas réel”, a déclaré Thayer. “Regarder tout ça rend accro et établit des attentes irréalistes pour le couple et la vie qui peuvent conduire à des sentiments de déception et de faiblesse.”

Mais la déception et la faiblesse ne sont pas ce que Nielson espère transmettre. Et en tant que maman qui aime vraiment faire des biscuits avec ses enfants, cela a blessé Nielson de lire la description de Thayer sur les compétences ménagères comme étant des simulations et de la transmission d’idées fausses.

“Je suis cette maman qui va dans la cuisine avec ses enfants et fait des gâteaux”, a déclaré Nielson. “Je suis la maman qui aime faire les choses elle-même et fait des choses avec mes enfants … et qui en aime chaque seconde. Je veux dire, c’est difficile bien sûr, mais j’aime faire cela et je suis très douée à cela alors pourquoi ne pas faire des choses pour lesquelles nous sommes très douées et que nous apprécions? “

Blogging : Une profession à plein temps

Plus de 88’000 utilisateurs d’Instagram suivent Corrine Stokoe, originaire de l’Utah mais qui vit à présent avec sa famille dans le sud de la Californie. Le blog de Stokoe, Mint Arrow, donne des tuyaux sur la mode haut de gamme et travaille avec des entreprises telles qu’Anthropologie et Nordstrom.

Et bien que Corrine Stokoe estime qu’il est de mauvais goût de comparer les blogs à de la pornographie, elle reconnaît que “le consumérisme peut devenir totalement hors-contrôle”. Voyez-vous, Stokoe n’a pas cherché à devenir bloggeuse professionnelle.

Après la naissance de son premier enfant, Stokoe a souffert d’une dépression post-partum. C’est grâce à l’insistance de sa famille et de ses amis qu’elle a trouvé la force de sortir de sa maison pendant l’hiver glacial d’Utah, qu’elle a commencé à faire des balades avec son bébé dans la poussette à travers les allées des grands magasins ou les couloirs des centres commerciaux. Elle ne pouvait pas se permettre toutes ces choses qu’elle trouvait sur son chemin, même lorsqu’elles étaient en soldes. Mais lorsqu’elle trouvait une bonne affaire, elle en postait une photo sur son compte Instagram. Ses amis et sa famille ont adoré cette idée et l’ont encouragée à commencer un blog.

“Ça a simplement commencé parce que c’était quelque chose que je faisais, de toute façon, pour me divertir, pour le plaisir”, a expliqué Stokoe. “C’est quelque chose que je n’avais jamais imaginé au début, mais ça a juste pris vie naturellement.”

Lorsque le blog de Stokoe a commencé à décoller, son mari a perdu son travail et n’a pas réussi à trouver un autre emploi pendant plusieurs mois. Pendant ce temps, elle a travaillé avec acharnement pour subvenir aux besoins de sa famille.

Aujourd’hui, le blog de Stokoe l’emploie elle, son mari et une équipe de personnes qui l’aident. C’est un travail à plein-temps, et Stokoe le considère comme tel.

Je veux que les gens sachent que je suis une vraie personne”, a expliqué Stokoe. “Je veux qu’ils ressentent que s’ils me voient dans un endroit public, ils vont trouver exactement ce qu’ils pensent trouver lorsqu’ils lisent ce que j’ai écrit en ligne ou dans un message sur Instagram, parce que je veux être moi-même. Mais en même temps, cela fait partie de mon travail de mettre sur pied un produit professionnel lorsque je travaille avec un sponsor. … Tout comme le reste du monde qui veut faire bonne impression et faire un bon travail dans son métier, c’est aussi ce que je fais“.

En revanche, Brooke Romney n’a jamais fait d’argent grâce à son blog. Elle écrit pour des entreprises et rédige des discours mais après avoir examiné la possibilité de gagner de l’argent à travers son blog, Romney a décidé qu’elle n’était pas à l’aise avec l’idée de  pousser son blog dans cette direction.

Pourtant, elle fait écho aux sentiments de Stokoe.

“Vous devez décider si vous considérez réellement les choses comme une entreprise ou si vous les considérez comme étant effectivement la vie de quelqu’un”, a expliqué Romney. “Et je pense que c’est là qu’il faut laisser le consommateur de cet outil se faire sa propre idée : ‘Ca, c’est réel et ça, ce n’est pas réel’. “

Romney qui collabore régulièrement avec DeseretNews.com, souligne qu’il est, d’ailleurs, naturel pour les femmes et les hommes de “vouloir mettre ses meilleurs traits en avant.”

Je ne prends des photos qu’à deux endroits dans notre maison car ce sont les seuls endroits bien rangés en ce moment“, a expliqué Romney. “Je publie des photos qui sont flatteuses pour moi, tout comme la plupart des gens. Je continuerais à le faire, que j’ai 50 ou 50’000 followers. Maintenant, si vous faites de l’argent en faisant la promotion de produits, dans un cadre magnifique avec des photographies impeccables, alors je pense qu’il y a beaucoup plus de pression. Je savais que je ne pourrais jamais maintenir quelque chose comme ça en ligne, donc j’ai sacrifié la popularité et le profit, mais j’ai pu garder les pieds sur terre. Certaines personnes arrivent à faire les deux et c’est génial”.

Pothier, pour sa part, a apprécié l’article de Thayer.

“Je trouve que c’est un très bon article pour amener les gens à réfléchir”, explique Pothier, qui affiche même un avertissement sur son blog pour rappeler à ses lecteurs qu’ils visualisent une version filtrée de sa vie. “Parce que je crois qu’il y a une certaine responsabilité des deux côtés. Je pense que les blogueurs pourraient être plus vrais dans ce qu’ils font, mais je crois aussi que les lecteurs ont la responsabilité de, en quelque sorte, passer par-dessus les choses qui vont les rendre mal à l’aise ou les faire se sentir amoindris d’une façon ou d’une autre. “

La responsabilité

Brooke White a terminé cinquième lors de la septième saison d’ “American Idol”, et elle a gardé une forte popularité sociale, à travers différents moyens, au cours des neuf années écoulées depuis. White est une mère et une membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Elle comprend le point de vue de ces personnes et trouve que ça a juste atteint un niveau extrême.

“Je comprends que c’est un business et, en même temps, il serait bien de voir un peu plus de transparence avec les créateurs de ces contenus : reconnaître qu’ils ont fait appel à quelqu’un pour les aider à créer une recette ou peut-être, parfois, faire savoir à vos lecteurs que ‘Oui, il y a quelqu’un qui m’aide parce que c’est un travail et que j’ai besoin d’aide pour le faire alors j’ai une nounou’ … ce serait beau et merveilleux si les gens faisaient tomber une partie de l’illusion“, a déclaré White.

Toutefois, les consommateurs devraient faire attention à ne plus continuer de suivre les blogs qui les font se sentir incompétents, admettent Romney et White.

“Je crois qu’il est acceptable de regarder quelqu’un qui a du talent pour la décoration et de penser, ‘J’aime bien cette maison. Ça a l’air super”, a déclaré Romney. “Je pense qu’apprécier les talents de quelqu’un d’autre, c’est très bien, mais je crois que si vous voulez être cette personne ou considérez que votre vie est moins bien simplement parce que vous avez regardé le blog de quelqu’un d’autre, alors il est peut-être temps de réfléchir à vous-mêmes et d’enlever certains de ces comptes de votre Instagram“.

Si quelque chose vous fait déprimer et vous fait vous sentir insatisfaits par rapport à votre vie personnelle, il faut arrêter de le suivre et je crois que nous devons être plus au clair sur nos intentions“, a déclaré White. “À un certain point, nous devons être plus au clair sur nos intentions avec ce que nous faisons, ce que nous consommons et ce que nous créons“.

Et si ne plus être abonné à certains comptes qui vous font ressentir des choses négatives ne suffit pas, il peut être temps d’envisager “un jeûne de ce média-là.” Le Dr. Lexie Kite, co-directrice de Beauty Redefined, explique que les recherches ont démontré les avantages du “jeûnes des médias”, notamment des réseaux sociaux, pendant au moins trois jours.

“S’abstenir de toute cette consommation des médias nous rend rapidement plus sensibles aux messages qui nous rendent complexés, anxieux et nous donne l’impression que nous avons besoin d’être « réparés »”, décrit Kite. “Les études montrent que pour la plupart des femmes et des filles, le temps passé sur les réseaux sociaux conduit directement à des sentiments de honte de son propre corps, à une faible estime de soi, à la solitude et à la dépression”.

Comparaison vs. lien

White se souvient encore du moment où elle était assise dans le public pendant les répétitions d’”American Idol” et qu’elle se demandait, les larmes aux yeux, pourquoi elle était là. Elle écoutait ces « chanteurs de compétition » se produire et elle, elle était une « simple auteure-compositeur ». Elle avait l’impression qu’elle ne serait jamais assez douée.

Et puis un jour une pensée très claire lui est venue à l’esprit : “Arrête de te comparer et d’être en compétition et commence à te relier.”

“J’ai le sentiment que la même chose peut se produire dans cette communauté où nous créons des liens chaque jour les uns avec les autres sur internet car, soyons réalistes, il (Thayer) a tout à fait raison”, a déclaré White. “Entre l’allaitement et les couches, c’est vers internet que les femmes se tournent pour être en lien avec quelqu’un. … Réveillons-nous et soyons au clair sur nos intentions concernant la façon dont nous utilisons les blogs, dont nous voulons nous sentir et dont nous voulons que d’autres personnes se sentent. Pour moi, mon but est le lien.

“Si nous réussissons à créer un environnement qui nous unit davantage les uns aux autres, par opposition à un environnement compétitif ou perfectionniste alors je pense que nous allons l’utiliser pour le bien et pour le mieux. En tant que femmes, si nous arrivons à viser le lien au lieu de la concurrence ou de la comparaison alors nous sommes toutes gagnantes et nous pouvons toutes nous regarder les unes et les autres avec plus de grâce, d’enthousiasme, de bonté et, au lieu d’être déprimées, être inspirées”.

Kite a dit qu’il y a du potentiel dans cette idée.

“Nous sommes plus puissants ensemble lorsque nous ne nous comparons pas les uns aux autres et que nous ne nous jugeons pas nous-mêmes et d’autres sévèrement sur la façon dont nous embellissons le monde. Nous pouvons arrêter la comparaison dans son élan lorsque nous accordons du crédit à ce que nous faisons et, qu’au lieu de cela, faisons preuve de compassion envers nous-mêmes et les femmes avec lesquelles nous nous comparons”.

White a repris cette idée en citant l’hymne SDJ “Seigneur, je te suivrai.”

“Souvenez-vous que peu importe qui vous regardez : ‘Je ne peux lire en leur âme leurs chagrins ni leurs secrets’ “, a rappelé White. “Et il faut juste savoir cela sur chaque être humain que vous voyez dans votre vie. Peu importe la taille de leur cuisine ou la sophistication de leur sac à main, il peut y avoir quelque chose de triste dans leur cœur, et certaines personnes ne se sentent tout simplement pas à l’aise d’en parler. Faisons preuve de grâce envers autrui, quelle que soit la perfection de leur apparence”.

Partager ses croyances

En automne 2015, dans un effort de transparence et d’ouverture, Stokoe a décidé de partager avec ses lecteurs un aspect important de sa vie : sa religion. Stokoe explique que jusqu’à ce moment-là, elle hésitait à s’exprimer sur ses croyances parce qu’elle ne voulait offenser ni embêter personne. Ses inquiétudes ont été confirmées lorsqu’elle a perdu plus de 3’000 followers en quelques jours après cette publication.

“Mais comme j’ai continué à publier des choses sur le fait d’être mormone et sur mon amour du Livre de Mormon et, simplement, sur qui je suis, j’ai vraiment ressenti que ça renforçait mes lecteurs”, explique Stokoe. “Même les personnes qui ne sont pas mormones savent qui je suis. Elles savent exactement ce qu’elles vont trouver en me lisant, ce n’est pas une version filtrée de moi. Ce n’est pas juste la partie qu’ils vont aimer selon moi. C’est juste : “Voilà qui je suis.”

White croit que les efforts de Stokoe devraient être loués.

“Je veux la féliciter”, a déclaré White. “Il y a quelqu’un qui fait quelque chose qui peut avoir l’air parfait et qui crée de belles images et qui travaille avec des entreprises qui s’attendent probablement à cela. Mais elle dit : “Non, je veux aussi créer un espace où les gens savent que d’autres choses sont importantes pour moi et que mon âme et mon esprit et ma famille m’importent tout autant”.

Au début, c’est l’occasion de partager sa foi qui a attiré Nielson vers les blogs. Elle se souvient de discours donnés par des dirigeants de l’Église SDJ qui encourageaient les membres à partager leurs croyances grâce à internet et l’enthousiasme qu’elle a ressenti grâce à cela. Nielson a un espace spécial sur son blog où les lecteurs peuvent demander un exemplaire gratuit de son “livre préféré” : le Livre de Mormon.

Le nombre de demandes qui ont afflué de partout dans le monde étaient telles que des membres de sa paroisse ont mis la main à la patte pour aider Nielson avec les frais d’expédition. Nielson se rend même au centre de formation des missionnaires le mercredi matin pour discuter en ligne avec les destinataires de ses envois. Elle a reçu des nouvelles de plusieurs personnes qui se sont faites baptiser et même davantage qui lui ont simplement écrit pour dire “merci.”

“Peut-être que les gens qui regardent mon blog pensent : ‘Oh, c’est juste un maman-bloggeuse. Elle écrit sur des choses sans intérêt qui arrivent à ses enfants et pour qui c’est important”, mais pour moi, il s’agit de chatter avec ces personnes en Suède qui ont reçu un livre que je leur ai envoyé et maintenant, elles sont enseignées par les missionnaires et nous chattons ensemble et c’est de ça qu’il s’agit pour moi”, dit-elle. “C’est tellement plus que juste moi, assise devant mon ordi à blogger. C’est l’Évangile et c’est la raison pour laquelle je le fais”.

Lorsque le blog de Stokoe a commencé à gagner en popularité, elle s’est demandée pourquoi cela lui arrivait. Ce n’est que jusqu’à ce qu’elle commence à partager sa foi qu’elle a trouvé la “vraie raison pour laquelle elle le faisait.”

“J’espère juste que quelque part dans une petite ville, il y a une maman qui lit mon blog et que lorsque deux missionnaires mormons frappent à sa porte, j’espère qu’au lieu de leur dire : ‘je n’ai jamais entendu parler de vous, allez-vous en’, peut-être qu’elle leur dira : ‘En fait, je suis le blog de cette fille et elle semble vraiment heureuse. Elle a l’air d’être une personne normale et elle a beaucoup parlé de ce sujet. Je suis intéressée. Entrez’ “.


article écrit par Morgan Jones pour Deseret News section Faith traduit par Nathalie