par Malcolm Hong, article publié sur igobyari.com

 

Êtes-vous célibataire et ressentez-vous constamment la pression de “ne pas sembler être assez bon”? Alors, vous allez sans doute aimer cet article, écrit par mon ami et bloggeur, Malcolm Hong.

❤ : Ari

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Photos via igobyari.com

À une époque où il y a plus de jeunes adultes célibataires aujourd’hui que n’importe quand dans l’histoire, il y a une quantité étonnamment grande de perceptions erronées et de stéréotypes qui persistent encore au sujet des célibataires. L’un des mythes les plus courants sur les célibataires est la conviction générale que parce qu’il ou elle est célibataire, il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez cette personne. Dans cet article, je vais parler de la façon dont cette perception est accentuée parmi les célibataires membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (les SDJ ou les Mormons) et expliquer pourquoi cette attitude est déplacée, inexacte et nuisible.

La place du célibataire chez les mormons

Il y a certaines autres religions pour lesquelles le mariage et la vie de famille sont aussi précieuses que pour l’église SDJ. Du fait de cette importance, l’Église soutient ses adultes célibataires et veut qu’ils atteignent tout leur potentiel. Il existe de nombreux programmes de l’Église qui sont conçus pour aider les adultes célibataires à progresser dans leur vie, ce qui inclut naturellement de trouver un conjoint et de fonder une famille. Ces programmes sont très bien, mais en raison du fort accent mis sur le mariage, il est facile pour les stéréotypes malsains sur les célibataires de croître dans la culture de l’Église.

Par exemple, une fois une amie m’a raconté que lorsqu’elle était à l’université, l’un des dirigeants de l’Eglise de sa congrégation a dit dans un discours : “Si vous êtes toujours célibataire lorsque vous aurez obtenu votre diplôme, demandez à une personne en qui vous avez confiance ce qui ne va pas chez vous.” Cette déclaration maladroite ne représente pas la doctrine de l’Église et ne représente certainement pas l’attitude générale des dirigeants de l’Église envers les adultes célibataires. Toutefois, comme cela a été déclaré par l’un des dirigeants locaux de mon amie, elle a pris ces paroles à cœur et lorsqu’elle a obtenu son diplôme et qu’elle était toujours célibataire, elle est tombée en dépression pendant un certain temps.

Heureusement, son histoire a une fin heureuse. Elle est restée fidèle dans l’Évangile, a épousé l’un de mes meilleurs amis et j’ai été l’un des garçons d’honneur à son mariage. Néanmoins, son histoire est loin d’être une expérience unique. Grâce à mon rôle de blogueur et d’administrateur de la page Facebook LDS single friends (amis célibataires SDJ, NdT), je suis en contact avec de nombreux autres célibataires SDJ qui ont des histoires similaires à raconter sur la façon dont les adultes célibataires sont perçues dans la culture de l’Église.

Je connais beaucoup trop d’hommes et de femmes célibataires et justes qui sont trop durs avec eux-mêmes, tentant de cibler la raison pour laquelle ils n’ont pas encore trouvé leur compagnon/compagne éternel/le. Il ne s’agit pas de personnes répondant au stéréotype traditionnel de squatters de sous-sol au chômage ou de vieilles-filles dingos. Il s’agit de célibataires justes, professionnellement actifs, dignes d’aller au temple, qui contribuent à la fois à l’Église et à la société dans son ensemble. Pourtant, malgré leurs accomplissements, leur foi et les bonnes œuvres dont ils ont fait preuve, ils se sentent souvent «cassés» ou «défectueux» – pour aucune autre raison que leur statut de célibataire.

 

Pourquoi cette perception existe-t-elle dans l’Église?

Pour nous aider à mettre cette question en perspective, j’ai remarqué que cette perception est alimentée par deux problèmes principaux : 1) Quelque chose que j’appelle «l’histoire du mariage mormon» et 2) Le besoin d’une validation sociale dans la culture mormone.

 

1) «L’histoire du mariage mormon». Le mariage et la vie de famille est très précieuse dans l’Église SDJ. Dès leur plus jeune âge, la vie des membres de l’Église SDJ est planifiée. Le plan de vie mormon typique implique en général de recevoir son diplôme du séminaire, d’aller à l’université, de faire une mission, et de se marier généralement au début de la vingtaine. On enseigne aux membres de l’Église que l’obéissance et une vie juste apportent des bénédictions que le Seigneur veut nous accorder. C’est pourquoi, lorsqu’un jeune homme ou une jeune femme SDJ est célibataire plus longtemps que ce qui est considéré comme culturellement « normal », il y en a beaucoup qui présument que cette personne doit sûrement faire quelque chose de « mal » pour ne pas recevoir la bénédiction d’un mariage éternel. Bien que cela ne soit pas correct, cela explique pourquoi certaines personnes trouvent qu’il est facile de faire des hypothèses désobligeantes et inexactes sur les raisons pour lesquelles un homme ou une femme est toujours célibataire.

 

2) Le besoin d’une validation sociale dans la culture mormone. Dans une Église qui tient le mariage et la vie de famille en si haute estime, le mariage est amplement considéré comme une marque de maturité et une étape essentielle pour atteindre l’exaltation. Par conséquent, lorsque les mormons célibataires ne réussissent pas à avancer en direction du mariage, il est compréhensible qu’ils développent des sentiments d’inadéquation et de doute de soi. De plus, dans l’ère des réseaux sociaux d’aujourd’hui, les mormons célibataires ont constamment des occasions de se souvenir de la façon dont ils ne répondent pas aux attentes de leur culture. À une époque où les célibataires sont souvent bombardés par les photos de fiançailles, de mariage ou de bébé affichées par leurs pairs sur Facebook ou Instagram, il est facile de penser quelque chose du genre : “Suis-je célibataire parce qu’il y a vraiment quelque chose qui ne va pas chez moi?”        

 

Pourquoi c’est un problème  

En tant que jeune adulte célibataire SDJ, je peux personnellement témoigner de combien il est néfaste de se sentir ou d’être traité comme si quelque chose ne va pas chez soi, juste parce qu’on est célibataire. Aucun célibataire ne devrait se sentir défectueux, cassé ou comme un raté sur la base de son état civil. Pour de nombreux célibataires, le fait d’avoir le sentiment qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez eux atteint leur confiance en soi et crée souvent un effet Pygmalion.

C’est particulièrement déchirant lorsque des célibataires présupposent à tort que leur valeur personnelle dépend de leur valeur potentielle en tant que futur mari ou femme. Grâce aux enseignements fondamentaux de l’Évangile, nous savons que notre valeur personnelle ne dépend pas d’une bague de mariage; elle est basée sur notre héritage divin en tant que fils et filles de Dieu. En gardant cela à l’esprit, je voudrais partager avec vous quelques points qui prouvent, selon les principes de l’Évangile, qu’être célibataire ne signifie pas que quelque chose ne va pas chez vous.
Valeur immense

Notre Père céleste ne fixe pas d’âge précis au mariage ou à la vie de famille  

Gordon B. Hinckley a dit : “Epousez la bonne personne, au bon endroit, au bon moment.” Il n’a jamais donné de conseil en plus de cela, parce que les détails peuvent différer dans la vie de chaque individu. Le bon moment pourrait être 19 ans, 22 ans, 30 ans, voire même dans la vie à venir. Le libre arbitre personnel et celui des autres ont une influence sur le timing de chaque individu. Ce qu’il y a de plus important qu’un âge précis, c’est de mener sa vie d’une manière qui vous prépare pour le mariage éternel au moment voulu.

 

Le moment où l’on reçoit une bénédiction ne dépend pas toujours de notre niveau de foi ou de dignité personnelle

Certaines personnes croient à tort que si une bénédiction ne vient pas au bout d’un certain temps, c’est le reflet de leur mauvais niveau personnel de foi ou de justice. Ce n’est pas le cas. Il y a de nombreuses personnes dans les Écritures et dans l’histoire de l’église qui ont fait preuve de foi, ont vécu dignement et ont tout fait correctement, mais qui ont dû attendre plusieurs années pour recevoir les bénédictions promises. Par exemple :

  • Abraham et Sarah ont reçu la promesse d’avoir beaucoup de descendants qui béniraient toutes les familles de la terre avec l’Evangile. Malgré cela, ils n’ont eu leur premier fils que jusqu’à ce que Sarah soit bien avancée en âge.

 

  • Le prophète Alma et son épouse ont imploré le Seigneur pour que le cœur de leur fils rebelle s’adoucisse. Leurs efforts se sont déroulés pendant une période de temps non-communiquée. Il se peut que cela ait eu lieu pendant de nombreuses années. Alma était le dirigeant de l’Église et il a quand même dû attendre patiemment son propre miracle personnel.

 

  • Joseph Smith, le prophète du Rétablissement, a prié avec ferveur pour que le Seigneur délivre les saints des derniers jours de leurs souffrances, mais il lui a été répondu que les bénédictions promises aux membres de l’Église viendraient au temps du Seigneur.

La liste est longue, mais il est clair que le Seigneur connaît les désirs de notre cœur et qu’il a son propre calendrier pour nous aider à progresser. Si ce calendrier divin ne correspond pas aux moments que nous espérions, il ne faut pas présumer qu’une bénédiction est refusée en raison d’un manque de foi ou de dignité de notre part.

 

Notre Père céleste a une feuille de route particulière pour la vie de chaque individu

Elder John Carmack a parlé aux célibataires dans son discours : À mes amis célibataires, où il explique comment chaque célibataire a besoin de découvrir à l’aide de la prière quelle est sa propre feuille de route à travers la vie et de la suivre. En ce qui concerne les difficultés de trouver le bon conjoint, Elder Carmack a dit : “Les défis dans la vie ne viennent généralement pas équipés d’un ensemble de réponses propres et ordonnées … Votre propre inspiration et intuition, comme faisant partie d’une vie centrée sur le temple, orientée sur le service et remplie de prière, sont probablement plus utiles que les conseils bien intentionnés, les critiques, et les solutions proposées par ceux qui essaient de vous aider à atteindre votre objectif du mariage au temple.”

Etre célibataire dans une religion axée sur la famille, ce n’est pas facile, et il y a rarement des solutions simples sur la voie du mariage éternel. Cependant, nous pouvons trouver du réconfort en sachant que Dieu a un plan pour chaque individu qui est aussi particulier que ses empreintes digitales. Puisque nous avons le libre arbitre d’agir par nous-mêmes, il est de notre responsabilité de rechercher la révélation personnelle et de recevoir la confirmation que notre chemin de vie est acceptable auprès de Dieu. Si ce chemin est différent du typique-mormon-marié-à-21, ainsi soit-il. Aux yeux de Dieu, il est beaucoup plus important que nos vies soient en accord avec Lui, plutôt qu’en accord avec la perspective des gens qui nous critiquent parce que nos vies ne correspondent pas à un moule préétabli.

L’histoire de célibataire de Président Eyring

Il est aussi intéressant de remarquer qu’il y a eu de nombreux dirigeants justes dans l’Église dont la vie a été différente de l’histoire mormone habituelle. Par exemple, Henry B. Eyring, le premier conseiller dans la Première Présidence de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, ne s’est pas marié avant d’avoir 29 ans. Par rapport aux normes mormones d’aujourd’hui, cela serait considéré comme un mariage tardif. Au début des années 1960, où l’âge moyen du mariage était plus jeune qu’il ne l’est aujourd’hui, avoir 29 ans et être toujours célibataire a dû être source de plus d’un stigmate. J’ai eu l’occasion de lire sa biographie et j’ai été fasciné par la lecture de ses expériences de sorties en couple et la façon dont il a été préparé pour rencontrer sa femme. Les expériences de vie de célibataire d’Elder Eyring peuvent probablement résonner avec les expériences de vie des célibataires SDJ d’aujourd’hui qui estiment que leur chemin de vie est différent de celui de la plupart des autres.

Le président Eyring a fait de bons choix dans ses premières années d’adulte célibataire. Il a obtenu un diplômé de physique de l’Université d’Utah. La guerre de Corée a eu lieu lorsque le président Eyring a terminé ses études et en raison des restrictions sur le nombre de missionnaires mormons qui pouvaient servir, à ce moment-là, il n’a pas pu faire une mission à plein temps. La guerre a pris fin lorsque le président Eyring a reçu son diplôme, mais il n’a toujours pas pu faire de mission parce qu’il avait déjà été recruté par l’US Air Force. Étonnamment, le Seigneur lui a encore donné la possibilité d’avoir des expériences missionnaires. L’Air Force l’a envoyé au Nouveau-Mexique et lorsqu’il est arrivé, il a été appelé en tant que missionnaire de district et a servi pendant presque deux ans complets.

Le président Eyring a terminé un Master et un doctorat en gestion d’entreprises à la Harvard Graduate School of Business. La biographie du président Eyring aborde son expérience pendant ses années de célibat lorsqu’il est sorti avec différentes jeunes femmes, mais finalement, ces relations n’ont pas progressé parce qu’il ressentait l’absence d’un lien émotionnel profond. Cela a changé lorsqu’il a rencontré sa future épouse, Kathleen Johnson. Un article paru dans l’Etoile, Henry B. Eyring: Formé par des influences décisives, décrit la période où le Président Eyring faisait la cour :

La décision de poursuivre ses études à Harvard s’est avérée significative pour une autre raison. Cela voulait dire qu’il était encore à Boston durant l’été 1961, lorsque Kathleen Johnson, fille de Cyrille et J. LaPrele Lindsay Johnson, de Palo Alto, en Californie, est venu à Boston pour assister aux cours d’été. Henry qui servait en tant que conseiller dans la présidence du district de Boston, à cette époque, a été chargé d’officier lors d’un service matinal pour les jeunes adultes.

Après cette réunion matinale, il a vu une jeune femme sortir d’un bosquet. Il a non seulement été frappé par sa beauté, mais à ce moment-là les paroles du président David O. McKay lui sont venues à l’esprit: «Si vous rencontrez une fille en présence de laquelle vous ressentez le désir … de faire de votre mieux, … une telle jeune femme est digne de votre amour» (Gospel Ideals, Salt Lake City: Improvement Era, 1953, p 459). “C’est exactement ce que j’ai ressenti lorsque j’ai vu Kathleen pour la première fois”, a dit frère Eyring.

Henry et Kathleen ont été présentés l’un à l’autre à l’église le dimanche suivant. «Je savais qu’Henry était quelqu’un de spécial», se rappelle Kathy. “Il réfléchissait en profondeur sur des sujets importants.”

La cour a continué tout le reste de l’été, puis par courrier et par téléphone après que Kathleen soit retournée en Californie. Ils ont été mariés en juillet 1962 dans le temple de Logan par Spencer W. Kimball.

Après avoir appris l’histoire du président Eyring, j’ai ressenti un tout nouveau sens de respect et d’admiration pour lui. Il n’est pas facile d’être différent ou de ne pas se sentir à sa place dans la culture mormone. Non seulement le président Eyring n’a pas pu servir une mission traditionnelle, mais il a aussi été un célibataire un peu plus âgé que la moyenne à une époque où il était encore plus inhabituel d’avoir presque 30 ans et de n’être toujours pas marié. Malgré ces difficultés, il a persévéré et a servi fidèlement dans l’Église.

Pendant que le président Eyring était en train d’être préparé pour rencontrer son épouse, je suis sûr qu’il a dû subir des remarques désobligeantes et des jugements superficiels de la part des autres. Peut-être qu’il a été accusé d’être trop égoïste, trop sélectif ou d’être trop orienté sur sa carrière. D’après ce que j’ai lu sur le président Eyring, je crois qu’il n’était rien de tout cela.

Le président Eyring voulait une compagne et il faisait tout son possible pour pouvoir recevoir cette bénédiction. Il servait fidèlement dans l’Église, terminant ses études qui lui permettrait de subvenir aux besoins de sa future famille, et il sortait avec des filles. Je crois que le président Eyring s’est marié à un âge plus avancé parce que le Seigneur était encore en train de préparer le président ou sœur Eyring pour l’autre.

Sœur Eyring est une femme exceptionnelle qui a soutenu fidèlement son mari pendant des décennies de service dans l’Église. Si le président Eyring avait à revivre sa vie de nouveau, je crois qu’il aurait volontiers attendu pour épouser la bonne personne, même si cela signifiait devoir gérer des stigmates et la pression de devoir se marier, émanant de la culture de l’Église. De toute évidence, le Seigneur avait un plan pour le président Eyring qui était différent de l’histoire du mariage mormon typique – et ce n’est pas grave.

L’histoire de président Eyring nous démontre la façon dont Dieu a un plan pour nous tous. Parfois, son plan pour notre vie ne correspond pas au calendrier que nous aurions préféré ou au calendrier auquel la culture de notre Église croit être socialement acceptable. Mais si nous savons que nos désirs et que notre vie est entièrement en accord avec Dieu, nous ne devrions pas permettre aux autres de nous étiqueter ou de nous faire ressentir comme si quelque chose n’allait pas chez nous.

 

Les célibataires ont une place dans l’Église

Il y a beaucoup de célibataires dans l’Église de Jésus-Christ des SDJ qui ne sont pas actifs et qui ne bénéficient pas de toutes les bénédictions de l’Evangile. Beaucoup d’entre eux se sont éloignés de l’Église parce qu’ils ne se sentent pas bien à cause de leur statut de célibataire et parce qu’ils croient qu’ils n’ont pas leur place dans une telle religion centrée sur la famille. Nous devons éviter les stéréotypes nuisibles et tendre les bras aux célibataires avec compassion et compréhension, parce qu’on a besoin de tout le monde, célibataires et mariés, pour édifier le Royaume de Dieu.

Dieu a besoin de nous pour être Ses mains sur terre. Au lieu d’être rongé par l’anxiété d’être célibataire, nous devons nous oublier nous-mêmes et nous mettre au travail. La prochaine fois que vous vous sentirez découragé à cause de votre statut de célibataire, au lieu de vous demander : “Qu’est-ce qui ne va pas chez moi?” posez-vous des questions comme celles-ci : “Que puis-je apprendre de cette situation? Comment puis-je devenir la personne que Dieu veut que je devienne durant cette période de ma vie?”

Dieu a un plan pour nous tous, les célibataires y compris. Permettre aux autres de nous coller une étiquette nuit à notre estime de nous-mêmes et rend plus difficile pour nous d’accomplir ce que Dieu nous a envoyé faire ici. En fin de compte, il est plus productif pour nous, célibataires, de nous définir nous-mêmes en tant que fils et filles de Dieu, plutôt que de permettre aux autres de nous définir en fonction de notre état civil.

 

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Malcolm “Serdaigle” Hong est un  bloggeur, un photographe et un homme aux talents multiples.  Il a obtenu un Bachelor en anglais de l’université BYU-Idaho et un Master en communication de l’Université d’Etat de Boise. Il aime organiser des soirées-jeux, faire des séances-photos avec ses amis et faire des sorties en couple.

Malcolm est l’administrateur principal de  LDS singles friends, qui offre du contenu inspirant aux célibataires SDJ dans le monde entier. Il est également l’auteur des blogs populaires Être célibataire et se demander quand ma vie va commencer et Pourquoi les mormons sont préparés pour l’Apocalypse-Zombie. Lire plus de ses écrits sur http://www.malcolmravenclaw.com ou retrouvez-le sur Facebook.