La dîme est un sujet qui suscite souvent des incompréhensions, des critiques ou des idées fausses, en particulier lorsqu’elle est associée à l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (souvent appelée à tort les Mormons).
Pourtant, la dîme n’est pas une invention moderne ni propre à une religion : c’est un principe ancien, enseigné dès l’époque d’Abraham, et confirmé dans l’Ancien Testament.
Pourquoi est-elle encore enseignée aujourd’hui ? Que signifie vraiment la dîme ? Est-elle obligatoire ? Et surtout : est-elle une bénédiction ou un fardeau ? Cette FAQ répond à toutes ces questions à la lumière des Écritures, sans déformer les citations, et en expliquant comment ce principe est vécu par les membres de l’Église aujourd’hui.
Qu’est-ce que la dîme ?
Le mot dîme signifie littéralement « un dixième ». C’est une loi biblique pratiquée depuis l’Ancien Testament, notamment par Abraham :
Et Abram lui donna la dîme de tout. (Genèse 14:20)
Aujourd’hui, les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (souvent appelés mormons) donnent volontairement 10% de leurs revenus à Dieu, via l’Église.
Est-ce que c’est obligatoire ?
Aucune pression n’est exercée. C’est un engagement personnel entre l’individu et Dieu. L’Église ne demande aucun justificatif ou preuve de revenu. Lors d’un entretien annuel de la dîme, on demande simplement au membre : « Payez-vous une dîme intègre ? »
Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez […] dans les dîmes et les offrandes […] Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes […] Mettez-moi de la sorte à l’épreuve […] Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. (Malachie 3:8–10)
Pourquoi les mormons doivent-ils payer la dîme pour entrer dans le temple ?
L’accès au temple est réservé aux membres qui s’efforcent de vivre les commandements. Cela inclut la dîme. Ce n’est pas une pénalité, mais une manière de manifester sa foi et son engagement envers Dieu. L’entrée au temple est un symbole de consécration.
Comment l’argent de la dîme est-il utilisé ?
La dîme finance l’œuvre de Dieu :
- construction et entretien des temples et chapelles
- matériel d’enseignement
- programmes missionnaires
- initiatives humanitaires et éducatives
- gestion mondiale de l’Église.
Les dirigeants locaux ne sont pas rémunérés. Les autorités générales à plein temps reçoivent une allocation provenant non pas de la dîme, mais des revenus d’entreprises de l’Église.
Quelles bénédictions sont promises en retour ?
La Bible promet des bénédictions abondantes à ceux qui paient la dîme. Mais ce ne sont pas toujours des bénéfices financiers. Dieu bénit selon nos besoins, pas nos convoitises.
Mais n’allez pas vous méprendre […] Le Seigneur ouvrira les écluses des cieux selon nos besoins et non selon notre convoitise […] La bénédiction […] ne se manifestera peut-être pas toujours sous forme de profit financier ou matériel. — Gordon B. Hinckley
Pour vous je menacerai celui qui dévore […] et la vigne ne sera pas stérile […] Toutes les nations vous diront heureux, car vous serez un pays de délices, dit l’Éternel des armées. (Malachie 3:11–12)
Et si je suis dans une situation difficile financièrement ?
La dîme est une question de foi, pas de montant absolu. Dieu connaît chaque situation. L’Église encourage les membres à chercher la sagesse par la prière et les promesses scripturaires. Dieu ne souhaite pas notre souffrance, mais notre confiance.
En conclusion
Payer la dîme, c’est bien plus qu’un devoir religieux. C’est un acte d’adoration, un moyen d’honorer Dieu, de soutenir Son œuvre, et de reconnaître que tout ce que nous avons vient de Lui. Pour les Saints des Derniers Jours, c’est aussi une manière de se rapprocher de leur Sauveur, avec foi et gratitude.