Réponse de Karen R. Merkley
Les femmes mormones sont des éléments clés, des partenaires égales dans l’œuvre du Seigneur, au sein des familles, dans les communautés ainsi que dans le monde. Selon les paroles de Brigham Young, l’un des premiers présidents de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours :
Une chose est bien vraie et nous y croyons, et c’est que la femme est la gloire de l’homme…
Lorsque je réfléchis aux responsabilités qui incombent aux femmes et aux sœurs, et à l’influence qu’elles exercent, je les regarde comme les raisons essentielles de nos âmes et de notre présence ici. Il est vrai que l’homme vient d’abord… Mais lorsque [Mère] Eve est apparue, elle a eu une splendide influence sur le [Père] Adam… (Discours de Brigham Young, sel. John Widtsoe [1954], 199).
Les femmes occupent des postes de présidentes et de conseillères dans les organisations locales, régionales et mondiales dédiées aux enfants, aux jeunes et aux adultes. Ces organisations sont connues sous le nom de Primaires, l’Organisation des Jeunes Femmes et la Société de Secours. Elles forment des conseils avec leurs frères, les prêtres, et travaillent ensemble pour identifier les problèmes, les résoudre et mettre en évidence les besoins de ceux qu’elles servent. Elles prient lors des réunions à l’église, participent aux travaux des ordonnances dans les temples, et participent à toutes les tentatives de développement du royaume de Dieu. Les femmes mormones dirigent, enseignent, et élèvent leurs enfants dans leurs foyers en respectant l’appel sacré de la maternité, et elles éduquent le monde en servant leur communauté. Des fausses idées quant au rôle des femmes au sein de l’Eglise Mormone sont engendrées par certaines personnes qui ne se connaissent pas biens, et par d’autres qui déclarent que l’ordre patriarcal engendre la suppression. Cela est totalement faux. Alors que tout ordre cœrcitif (patriarcal ou matriarcal) réprime, cet ordre est au-delà de toute doctrine citée dans l’évangile de Jésus Christ. Le patriarcat n’est pas synonyme de présomption, ou d’un pouvoir injuste, il s’agit d’un modèle organisé qui offre un pouvoir égal aux hommes et aux femmes.
Réponse de Audrey Carey le 27 juillet 2008
Voici une importante question, à laquelle j’ai réfléchi pendant de nombreuses années. Le premier point que j’aimerais aborder est qu’il existe une place dans l’évangile pour toutes les femmes, qu’elles soient célibataires, mariées, veuves ou divorcées. En tant que femmes au sein de l’Eglise, on nous encourage à chercher des révélations personnelles afin d’atteindre la sagesse de Dieu qui nous indique comment équilibrer nos responsabilités de mères, de femmes, de filles, d’amies et de professionnelles.
Nombreuses sont les membres féminins de cette église dans le monde qui se sont épanouies dans leurs études, dans leurs vies professionnelles, et qui cherchent à construire le royaume de Dieu dans toutes les sphères d’influence qui les entourent. Beaucoup d’entre elles ont choisi de travailler chez elles, d’élever leurs enfants et d’utiliser leur grande intelligence et leurs multiples talents afin d’élever une génération vibrante et forte. D’autres femmes ont l’obligation de travailler à l’extérieur. Elles donnent néanmoins le meilleur à leurs familles. Dans tous les cas, les femmes mormones disposent d’un grand pouvoir et de merveilleuses responsabilités.
Nous croyons que nous devons nous focaliser sur nos foyers si nous souhaitons créer un monde meilleur pour nous-mêmes et pour nos enfants. Ainsi, il est facile de comprendre pourquoi ce point est celui qui rencontre le plus d’opposition. En dépit de cela, la majorité des hommes de l’Eglise font preuve d’un grand respect et de beaucoup de révérence à l’égard des femmes de l’Eglise. Ceux qui vivent sincèrement l’évangile et qui connaissent le Sauveur comprennent clairement qu’il ne devrait jamais y avoir de lutte sans merci pour gagner du pouvoir à la maison, entre les hommes et les femmes de l’Eglise. Dieu a créé l’homme et la femme avec des dons, des pouvoirs et des possibilités inhérentes et éternelles.
En ce moment, je suis étudiante dans une université de l’Eglise. Cela n’a pas toujours été facile mais c’est grâce à Notre Père Eternel que j’ai pu donner à mes enfants tout ce dont ils ont besoin tout en finissant mes études. Sans l’évangile je ne serais pas la mère, l’épouse et la femme que je désire devenir. Au sein de l’Eglise, j’ai trouvé ma voix, ma force, et une opportunité de changer le monde. Mon rôle en tant que fille de Dieu est de faire plus de sacrifices, d’être plus patiente, et de prier plus que je n’aurais jamais pu l’imaginer. Et j’aimerais ajouter pour finir que les bénédictions alliées aux femmes de l’Eglise sont au-delà de toutes mes espérances.