John Taylor était connu pour un fervent défenseur de la vérité tout au long de sa vie, mais saviez-vous qu’il avait presque été enduit de goudron et de plumes pour ses croyances?

D’après un article de l’Ensign de Janvier 2003, on lui a demandé une fois de parler à un rassemblement à Columbus, Ohio. Peu de temps avant que la réunion ne doive commencer, certains des frères découvrirent qu’il y avait des projets d’enduire de goudron et de plumes le Président Taylor.

Mais au lieu d’annuler son discours, le Président Taylor se leva et adressa un puissant discours à la foule.

“Messieurs, je me tiens maintenant au milieu d’hommes dont les pères ont combattu pour et obtenu les plus grandes bénédictions conférées à la famille humaine – le droit de penser, de parler, d’écrire ; le droit de dire qui doit les gouverner, et le droit d’adorer Dieu selon les désirs de leurs propres consciences – tous étant des droits humains sacrés, et maintenant garantis par la Constitution Américaine. Je vois autour de moi les fils de ces nobles sires, qui, plutôt que de se plier aux ordres d’un tyran, ont dédié leurs vies, leurs fortunes et leurs honneurs sacrés à briser ces chaînes, à apprécier eux-mêmes la liberté, à la léguer à leur postérité, ou à mourir en essayent…

“ Mais, à propos, j’ai été informé que vous avez l’intention de m’enduire de goudron et de plumes, pour mes opinions religieuses. Est-ce l’avantage que vous avez hérité de vos pères ? Est-ce les bénédictions qu’ils ont acheté avec le sang de leurs chers cœurs – votre liberté-là ? Si oui, vous avez alors une victime, et nous aurons une offrande à la déesse liberté…

“ Messieurs venez avec votre goudron et vos plumes, votre victime est prête ; et vous ombres des vénérables patriotes, contemplez les actes de vos fils dégénérés ! Venez, messieurs ! Venez, je vous dis, je suis prêt! ” – Roberts, Vie de John Taylor, page 53 à 55.

Après ses paroles l’audience était silencieuse, aucun ne bougea ni ne parla. Le Président Taylor fit une pause de plusieurs minutes avant de continuer à parler pour presque trois heures sans incident.

 

Article publié sur LDS Living le 26 mars 2016, traduit par Eolia