Elder RendlundLe Dimanche de Pâques (27 mars) a été particulièrement significatif pour moi cette année en entrevoyant l’étendue et la portée de l’expiation du Sauveur à la prison de l’Etat d’Utah. L’Eglise parraine à peu près neuf branches dans cette prison. Certains détenus se réunissent ensemble ; d’autres ont la permission, munis de menottes, de rencontrer face-à-face des volontaires attribués, y compris des évêques et leurs conseillers appelés à cette fin.

J’ai eu le sentiment que je devais assister aux réunions de culte à la prison ce Dimanche de Pâques. La Présidence de Pieu qui a la responsabilité de trois des branches de la prison m’a accompagné. A la place de l’Ecole du Dimanche, Président Richard S. Boyer et Président H. David Nielson du Pieu de Salt Lake Holladay, ainsi que moi-même, avons répondu à des questions sur l’évangile : « Puis-je être pardonné pour ce que j’ai fait ? » « Est-ce que l’expiation s’applique aussi à moi ? » « Comment puis-je savoir que j’ai été pardonné par Dieu ? » Celles-ci et d’autres questions se pressaient dans les esprits des détenus.

Je voulais que les détenus sachent que le message de Pâques, notamment que Christ est sorti de la tombe, s’applique à tous. Tous seront ressuscités. Le pardon des péchés, toutefois, exige un repentir sincère et un changement de cœur. Bien que leur liberté soit réduite, ceux qui sont en prison ont toujours la possibilité de se repentir, d’étudier et d’apprendre au sujet de l’expiation du Christ, et de ressentir l’amour que Dieu, le Père Éternel, a pour eux. Ce message d’espoir est universel et éternel.

Même si le Dimanche de Pâques est passé, le sacrifice que le Christ a fait pour chacun de nous ne l’est pas. Nous sommes tous captifs d’une manière ou d’une autre, captifs du péché, captifs du désespoir, ou captifs du doute. C’est mon témoignage spécial que l’expiation du Christ est réel. Le Christ est ressuscité afin que toute l’humanité puisse aussi vivre. Nous pouvons nous repentir et, avec l’aide du Christ, nous libérer de nos propres prisons.

Pensée d’Elder Renlund, publiée sur son compte Facebook le 29 mars 2016, et traduit par Eolia.