« Service pastoral »

Après l’annonce des changements des visites au foyer en service pastoral pendant la conférence générale d’avril 2018, j’ai été surprise d’entendre plusieurs remarques, pas toujours très positives, sur ce nouveau nom utilisé pour ce programme.

Le nom de service pastoral me fait penser à la parabole du Bon Berger. Dans cette parabole, le Christ explique à ses disciples comment un bon berger prend soin de ceux dont il est responsable. Si le service pastoral signifie être un bon berger pour les autres, comme le Christ nous l’a enseigné et démontré tout au long de sa vie, n’est-ce pas une bonne chose de faire du « service pastoral » ? Même si ce nom peut sembler insolite de nos jours ?

La parabole du Bon Berger

Dans Jean 10:1-18, Jésus explique qu’un bon berger prend soin de ses brebis et les protège du danger (versets 1-5). Puis, il déclare à ses disciples qu’il est le Bon Berger parce qu’il est venu sur terre pour montrer aux hommes la voie qui conduit à la vie éternelle (versets 6-10). Finalement, il leur explique qu’il donne sa vie pour que nous puissions retourner vivre avec Dieu (versets 11-18).

Lors de la dernière conférence générale, Elder Gong a expliqué comment le Christ est notre Bon Berger encore aujourd’hui :

« En tant qu’Agneau de Dieu, notre Sauveur sait quand nous nous sentons seuls, rabaissés, incertains ou effrayés […] Quelle que soit notre situation, Il nous assure qu’il nous porte près de son cœur ».

Le Sauveur a donné sa vie pour chacun de nous, de sorte qu’il nous connaît personnellement et sait comment nous tendre la main pour nous secourir. Il continue aujourd’hui à nous protéger du danger, à travers les Ecritures, la révélation personnelle et les paroles des prophètes modernes. Mais pas seulement …

Le bon Berger doit être notre exemple

Comment être un bon berger ?

Lorsqu’il vivait parmi les hommes, Jésus-Christ nous a montré un exemple de service et d’amour parfaits. Comment pouvons-nous suivre cet exemple et être des bons bergers pour les personnes qui nous entourent ? Prendre soin d’elles comme si c’était le Christ qui le faisait ?

Dans le Livre de Mormon, Alma nous parle de choses simples que nous pouvons faire pour les autres :

« Êt[re] disposés à porter les fardeaux les uns des autres, afin qu’ils soient légers; … êt[re] disposés à pleurer avec ceux qui pleurent, … consoler ceux qui ont besoin de consolation, et … être les témoins de Dieu en tout temps, et en toutes choses, et dans tous les lieux. (Mosiah 18:8-9)

Comment faire tout cela ? Comment aider, consoler et témoigner ?

Être attentifs mais à quoi ?

Apprendre à connaître les autres est une première étape. Qui sont les personnes qui nous entourent ? Les connaissons-nous vraiment ? Connaissons-nous leur situation, leurs centres d’intérêt, leurs joies et leurs peines ? Si la réponse à l’une de ces questions est « non », tournons-nous vers elles et apprenons à les connaître vraiment. Sans être intrusifs mais tout en posant des questions simples et en écoutant attentivement les réponses.

Elder Stevenson a aussi donné un excellent conseil lors de la conférence générale d’octobre 2018, lorsqu’il nous a dit de « nous souvenir que le service pastoral doit ‘être dirigé par l’Esprit et […] adapté aux besoins personnels de chaque membre’ ». Soyons attentifs aux inspirations qui nous viennent lorsque nous recherchons le moyen d’aider, de servir ou simplement d’être présent pour notre prochain.

J’ai appris, par diverses expériences dans ma vie, que le simple fait d’écouter est une manière de consoler et de réconforter les personnes qui en ont besoin.

N’hésitons pas non plus à rendre notre témoignage aux personnes que nous servons. Qu’elles partagent notre foi ou pas, il n’est jamais vain de partager notre témoignage avec elles car cela peut être exactement ce dont elles ont besoin.

Le Bon Berger et la brebis perdue

 La brebis perdue

Dans Luc 15 : 4-6, Jésus-Christ raconte l’histoire de la brebis perdue :

Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve? Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.

Ce qui me touche particulièrement dans cette histoire, c’est l’amour et le dévouement dont fait preuve le berger envers cette brebis perdue. On pourrait penser que parce qu’il en a tant d’autres, à quoi bon tous ces efforts pour aller chercher celle qui s’est perdue. Mais parce qu’il la connaît et qu’il l’aime, cet homme fait tout pour la retrouver. Faisons-nous de même pour les autres ? Sommes-nous comme ce bon berger ?

Notre Père céleste compte sur nous pour veiller les uns sur les autres. Ne laissons pas les personnes que nous connaissons se perdre mais soyons là pour elles. C’est mon invitation.

J’espère que ces conseils vous aideront à voir comment faire du service pastoral à la manière du Bon Berger. Quelles sont les choses que vous faites déjà et qui vous aident dans cette œuvre ? Avez-vous d’autres conseils ?


Article écrit par Nathalie.