Devenir libre est un idéal. Ma libération a commencé le 15 décembre 2007 lors de mon baptême à l’église de Toulouse (à l’époque je ne m’en suis pas rendu compte, je me suis juste senti mouillé !) et lors de ma confirmation à la chapelle d’Albi.

Le Christ a donné dans les Evangiles l’exemple d’une vie libre : libre de faire le bien, de se préoccuper des autres avant soi-même, de donner des enseignements libérateurs, des passions par la maîtrise de soi, (on peut continuer la liste longtemps) … Il nous a laissé libres de choisir de vivre par lui en acquérant, par la prière, un témoignage ferme du Livre de Mormon et de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Nous sommes alors sur la voie du Christ d’autant plus que la doctrine de l’Eglise est la seule totalement cohérente avec les Evangiles.

À partir de là, on peut lire les Ecritures et les paroles de Ses autorités sur Terre en les appliquant à notre vie concrète, travailler sur la maîtrise de soi (j’étais un hyper-excité), garder les commandements (houlà ! arrêter le café ce fut un gros problème !), aller à l’église tous les dimanches … Et surtout quand ça ne va pas, penser au Christ qui a connu toutes nos souffrances et au-delà.

Le plan de salut qu’il nous a offert donne un sens à notre vie : nous savons d’où nous venons, nous savons ce que nous avons à faire et nous savons où nous allons. Par le travail généalogique, nous pouvons participer à l’œuvre du salut pour nos ancêtres. Ma maman nous a quitté en septembre dernier. 15 minutes après sa mort, j’avais rentré son nom sur Family Search car je savais que ce qui était important ce n’était pas de pleurer mais de s’occuper de son salut. Et j’ai été le seul à l’enterrement à avoir, derrière le rideau des larmes, non pas un espoir, mais la certitude absolue que j’allais la revoir ainsi que tous mes ancêtres.

Alors oui je suis reconnaissant envers Notre Seigneur Jésus-Christ pour le plan de salut et d’y participer en essayant, très imparfaitement, de l’imiter. L’imiter c’est aussi porter l’Evangile et son témoignage aux autres. Ce n’est pas toujours facile : membre isolé, je ne peux aller que rarement à l’église (même si mes frères et sœurs gardent le lien via le téléphone et facebook). Le découragement a été facile au début, le temps que la foi s’ancre définitivement, au bout de dix ans ! Mais je témoigne que quand on veut être guidé par l’Esprit, il arrive et nous guide.

Je continue un modeste travail missionnaire et suis très actif sur facebook, sur ma page personnelle et sur des pages comme celle-ci, car je vis dans une paix telle que je la souhaite à tout le monde pour connaître « un bonheur pur et sans mélange, selon votre fidélité, votre foi et votre progression dans la connaissance de Dieu. » (Joseph F Smith)


Merci à Patrick Millet pour ce beau témoignage. Envoyez-nous vos témoignages ici.