Récemment, j’ai lu une anecdote illustrative du rôle fondamental de Jésus le Christ dans la rédemption de l’homme déchu. L’auteur de l’anecdote, David O. McKay raconte qu’un garçon qui nageait avec ses amis avaient commencé par se noyer. Heureusement un autre garçon à l’esprit vif a rapidement tiré un long bâton d’une clôture de saule. Lui tendant l’extrémité du bâton, celui-ci pu l’empoigner s’y agripper fermement et a été sauvé.[1] Comme le sauveteur du garçon qui se noyait, le Christ, à travers son sacrifice expiatoire, peut nous ramener sains et saufs vers nos parents célestes, si nous faisons ce qu’il requiert de nous.

Le besoin d’un Rédempteur

Talmage explique dans des termes clairs le besoin d’un sauveur pour l’humanité :

Le Père éternel comprenait très bien les natures diverses et les capacités variées de ses enfants d’esprit. Sa prescience infinie lui montrait clairement, dès le début, que dans l’école de la vie certains de ses enfants réussiraient et d’autres échoueraient; les uns seraient fidèles, les autres trahiraient; les uns choisiraient le bien, les autres le mal, les uns chercheraient le chemin de la vie tandis que les autres décideraient de suivre le chemin de la destruction. Il prévit en outre que la mort entrerait dans le monde et que ses enfants ne posséderaient leur corps personnel que pendant un temps très réduit.

Il vit que l’on désobéirait à ses commandements et que l’on violerait sa loi; et que les hommes, exclus de sa présence et laissés à eux-mêmes, s’enfonceraient plutôt qu’ils ne s’élèveraient, reculeraient plutôt qu’ils n’avanceraient et seraient perdus pour les cieux. Il était nécessaire qu’un moyen de rédemption fût prévu, rédemption qui permettrait à l’homme pécheur de faire amende honorable et de parvenir, en se soumettant à la foi établie, au salut et finalement à l’exaltation dans les mondes éternels. Le pouvoir de la mort devait être vaincu, de sorte que, même si les hommes devaient nécessairement mourir, ils vivraient de nouveau, leur esprit revêtu d’un corps immortel sur lequel la mort ne pourrait plus prévaloir [2].

Le moyen de rédemption prévu était une rançon à payer, rançon qui libérerait l’homme de la mort spirituelle et temporelle. Il est indéniable qu’avant la fondation du monde, au conseil des cieux, le Christ s’était offert volontairement pour donner sa vie et racheter l’humanité déchue. C’est également un fait qu’il a été choisi par quelqu’un de plus grand que lui. Il a été oint par Dieu le Père. Jésus lui-même a affirmé l’origine suprême de sa mission :

Car je suis descendu du ciel pour faire non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé (Jean 6 :38)

notre mission personnelle
Le Christ nous aide à être mieux, à aller plus haut, à connaître notre mission personnelle.

Jésus rend lui-même témoignage de son onction

Dans les écritures on découvre le Christ rendre ouvertement témoignage de son onction au point, quelque fois, de scandaliser son auditoire. Son échange avec la femme Samaritaine au puits de Jacob illustre :

La femme lui dit : je sais que le messie doit venir (celui qu’on appelle le Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : je le suis, moi qui te parle. (Jean 4 : 25-26)

Dans le Livre de Mormon, il dit aux anciens habitants de l’Amérique, les Néphites :

Et à tous ceux qui m’ont reçu, j’ai donné de devenir fils de Dieu ; et je ferai de même à tous ceux qui croiront en mon nom, car voici, par moi vient la rédemption (3 Néphi 9 : 17).

Un matin de ce mois d’août, alors que je faisais ma balade matinale et méditais sur le témoignage que le Christ rendait de lui-même, je fis la découverte de cette citation [3] :

Si l’homme ignore ce qu’il est, il fera ce qui est contraire à sa mission.

J’ai souvent pensé que le succès que le Christ a connu sur la terre est en grande partie dû au fait qu’il avait pleinement conscience de son identité et de sa mission.

Notre mission personnelle

Je témoigne qu’à l’image de notre Rédempteur et Sauveur, Jésus le Christ, nous sommes chacun oint pour notre mission personnelle. Si nous prions notre Père Céleste, avec une intention réelle, il nous la révèlera ou nous aidera à en avoir une plus grande conscience. Il récompensera nos justes efforts pour accomplir ladite mission. J’en témoigne au nom de Jésus-Christ. Amen.


Article original écrit par Komina. 

Notes

[1] Viens et suis-moi pour l’école du dimanche, Nouveau testament 2019, page 92

[2] James E. Talmage, Jésus le Christ, pages 18 et 19

[3] Citation lue sur le statut wathsapp d’un ami, pendant que je faisais ma balade et méditais