Nous avons commencé en début d’année 2019 un programme nommé Viens et Suis-moi. Nous vous proposons, chaque semaine, une série d’articles visant à approfondir certains thèmes des lectures. Voici, donc, l’article de la semaine du 8 au 14 juillet. Qu’est-ce qui vous a le plus touché ?
« Que veux-tu que je fasse ? »
Les apôtres choisissent 7 assistants (Actes 6:1-6) :
Rappelez-vous qu’Israël était sous influence grecque depuis qu’Alexandre le Grand l’avait ajouté à son empire. Il y avait en Israël de nombreuses villes entièrement grecques. Des personnes se convertissaient dans ces zones. Ici, nous voyons des convertis grecs se plaindre que les dirigeants hébreux ne s’occupaient pas d’eux. Cette situation n’est pas aussi simple qu’on pourrait se l’imaginer. En raison de leurs restrictions alimentaires, les Juifs évitaient normalement la compagnie des gentils et ne rentraient pas chez eux. Cela rendait la « prise en charge » des convertis difficile. Un autre « problème » était qu’il y avait de nouveaux convertis chaque jour et qu’il y avait tout simplement trop de disciples pour que les dirigeants puissent s’en occuper personnellement.
Les apôtres appelèrent sept hommes dévoués pour les aider à prendre soin des convertis, Étienne, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas, et Nicolas, un converti d’Antioche (en Syrie). On pourrait les comparer à notre présidence actuelle des soixante-dix. Les apôtres imposèrent les mains sur la tête de ces soixante-dix afin de leur conférer l’autorité, et ils purent guérir et accomplir des miracles.
Etienne s’attire des ennuis (Actes 6:9-15) :
Étienne prêchait dans une synagogue, donc aux Juifs, et ces Juifs venaient de tout le pourtour de la Méditerranée : Affranchis, Cyrénéens et Alexandrins (Égypte), ainsi que de Cilicie et d’Asie. Il n’avait pas des discussions paisibles, mais des débats animés. Les hommes de la synagogue accusèrent Etienne de blasphème et commencèrent à chercher le soutien du peuple, des scribes et des anciens. Ils l’emmenèrent au Sanhédrin et trouvèrent de faux témoins. Il sembla alors aux gens que le visage d’Etienne brillait.
Etienne témoigne au Sanhédrin (Actes 7:1-54) :
Etienne se tint devant les principaux juges et récita l’histoire des Juifs d’Abraham à Moïse. Personne ne se sentit offensé jusqu’à la fin de son récit. Il parla de ce qui se passa au mont Sinaï, lorsque Moïse était sur la montagne pendant 40 jours, au cours desquels les Israélites se remirent à adorer des idoles. Puis il dit :
Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! Vous vous opposez toujours au Saint Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers, vous qui avez reçu la loi d’après des commandements d’anges, et qui ne l’avez point gardée !…
Etienne est martyrisé (Actes 7:55-60) :
Les principaux juges étaient très en colère. Mais Etienne était rempli du Saint-Esprit. Il vit la gloire de Dieu et du Christ à la droite de Dieu. Tous ceux qui furent offensés décidèrent d’un commun accord de trainer Etienne hors des murs de la ville pour le lapider. La lapidation était censée être humaine. La personne accusée et jugée était poussée d’une falaise ou dans une fosse. La chute devait au moins assommer la personne avant que des pierres ne lui soient jetées pour provoquer une mort rapide.
Nous faisons la connaissance de Saul (plus tard renommé Paul) (Actes 7:58) :
Le verset dit ce qui suit : « …Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul ». Ce rituel symbolique scellait le récit des témoins qui, selon la loi mosaïque, étaient tenus de jeter les premières pierres sur Etienne. Nous apprenons que Saul était jeune. Mais il était instruit, pharisien et zélé à observer la loi et à l’exécuter. Saul n’était pas originaire de Jérusalem mais venait de Tarse sur la côte sud de la Turquie centrale (l’un des plus grands centres commerciaux de la côte méditerranéenne). Par conséquent, il était citoyen romain. « Paul » était son nom romain et Saul (sa-ul) était son nom hébreu. Sa famille, qui fabriquait des tentes, semblait avoir bien réussi dans ce business.
Il y a eu une grande persécution contre l’Église (Actes 8:1-4) :
Les disciples en Israël étaient dispersés dans toute la Judée et la Samarie, mais les apôtres étaient à Jérusalem. Les dirigeants juifs y organisèrent des persécutions, mais Paul recherchait également des convertis ailleurs pour les ramener à Jérusalem pour y être jugés. Il allait de maison en maison pour les arrêter et les mettre en prison.
Philippe fait des miracles (Actes 8:5-40) :
Philippe prêcha à Samarie et presque toute la ville fut convertie, peut-être préparée par le village de la femme au puits. Philippe chassa des démons et guérit les boiteux et les paralysés. Il y avait une grande joie en Samarie. Simon, un sorcier qui gagnait sa vie en exerçant son « pouvoir », avait entendu Philippe prêcher et s’était converti. Quand les apôtres à Jérusalem apprirent que la ville de Samarie avait été convertie, ils envoyèrent Pierre et Jean pour conférer le Saint-Esprit aux nouveaux convertis. Quand Simon vit le pouvoir des apôtres, il le convoita et essaya de l’acheter avec de l’argent. Il fit preuve d’humilité lorsque les apôtres le réprimandèrent pour sa mauvaise attitude.
Cela pourrait faire l’objet d’une discussion productive, notamment sur la possibilité de mal comprendre l’administration du pouvoir du Christ et l’humilité face au châtiment.
Après le retour de Philippe à Jérusalem, un ange lui dit de se rendre à Gaza, sur la côte sud-ouest d’Israël. Il rencontra un eunuque éthiopien qui était allé à Jérusalem pour adorer et rentrait chez lui. C’était un homme de haut rang qui servait à la cour de Candace, la reine des Éthiopiens. Les Eunuques n’étaient pas autorisés à accéder à certains endroits du temple ou à faire partie intégrante de la congrégation d’Israël, car ils étaient mutilés. Cet eunuque était aussi noir. Quand Philippe le rencontra, il lisait Esaïe mais avait besoin d’aide pour comprendre. Il demanda le baptême et Philippa accepta. Après le baptême, l’Esprit enleva Philippe. Il prêcha ensuite à Césarée, un magnifique port maritime romain et une station balnéaire sur la côte méditerranéenne d’Israël.
Saul se rend à Damas (Actes 9) :
Saul demanda au Sanhédrin de pouvoir se rendre à Damas en Syrie pour chercher des chrétiens et les arrêter. Sur la route de Damas, la conversion bien connue de Saul se produisit. A l’approche de Damas, il fut aveuglé par une lumière. Ceux qui l’accompagnaient entendirent une voix mais ne virent pas le Christ qui demanda à Saul pourquoi il le persécutait et le « regimber (ruer) contre les aiguillons ». Un aiguillon est une perche pointue, utilisée pour conduire les animaux. Quand ils se ruent dessus, cela pique d’autant plus.
Notez que Saul se soumit immédiatement et demanda ce qu’il devait faire. À moins d’être prêt à faire ce que nos nouvelles connaissances exigent, nous ne sommes pas vraiment convertis. Le Seigneur dit à Saul d’aller à Damas. Ses compagnons l’y conduisirent puisqu’il avait perdu la vue, et n’avait ni mangé ni bu pendant trois jours. Ananias avait reçu une révélation lui disant où trouver Saul pour le guérir. Ananias hésita, citant au Seigneur les nombreux crimes de Saul contre les saints. Mais le Seigneur dit : « Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël ; et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom ». Ananias obéit.
Dès qu’il fut guéri, Saul se mit à accomplir l’œuvre du Seigneur et se rassembla avec les disciples à Damas, prêchant dans les synagogues. Les gens étaient très étonnées. Ils savaient qu’il avait été sans pitié dans la traque, la capture et le meurtre des saints. Il ne fallut pas longtemps aux dirigeants juifs pour réclamer la mort de Saul.
Saul se rendit à Jérusalem et rencontra les apôtres. Ce ne fut pas facile, mais il réussit à les convaincre qu’il avait vraiment été converti.
Pierre guérit à Lydde et à Joppé (Actes 9:32-43) :
Joppé (Jaffa, Jophé) est une ville portuaire près de Tel Aviv. A Lydde et Joppé, Pierre manifesta le pouvoir du Christ en guérissant Énée, paralytique, puis en ressuscitant Tabitha. Ensuite, Pierre passa quelque temps chez Simon le corroyeur. Bientôt, il allait recevoir une révélation importante qui permit la prédication de l’évangile dans le monde entier.
Article original publié sur ThirdHour.org et traduit par Christine.