Nous avons commencé en début d’année 2019 un programme nommé Viens et Suis-moi. Nous vous proposons, chaque semaine, une série d’articles visant à approfondir certains thèmes des lectures. Voici, donc, l’article traitant de 2 Corinthiens 8 à 2 Corinthiens 13. Qu’est-ce qui vous a le plus touché ? 

 

« Dieu aime celui qui donne avec joie »

 

Partager ce que vous avez avec les pauvres (2 Corinthiens 8) :

Paul cite en exemple des Saints de Macédoine (nord de la Grèce) qui, dans leur situation difficile, ont trouvé le moyen de partager leurs ressources avec des membres de l’Église encore plus démunis. Paul exhorte les Corinthiens à aider généreusement les pauvres, mais il leur conseille de ne pas s’appauvrir pour le faire.

Paul conseille donc de rechercher la meilleure façon de donner à l’aide de la prière :

  • Quel genre de cadeau puis-je offrir qui apportera l’égalité aux saints sans risque imprudent pour moi ?
  • Quel est le meilleur cadeau pour la personne qui va recevoir ? (Il y a des récits sur le net rapportant d’innombrables dons de bicyclettes et de peluches après des fusillades dans des écoles, des cadeaux qui viennent du cœur mais qui se révèlent inutiles). Cela ferait un bon sujet de discussion.

Paul parle des dons que le Christ nous a faits. Il qualifie le Christ de « riche » (v. 9). Pourtant, le Christ a abandonné toutes choses matérielles pour nous enrichir. Paul veut que notre cœur soit semblable au cœur du Christ, mais que nous soyons sages avec nos ressources.

Dieu multiplie les bénédictions pour les généreux donateurs (2 Corinthiens 9) :

Paul explique qu’il faut donner avec joie et non à contrecœur. Les bénédictions reçues par ceux qui donnent seront multipliées.

Cela pourrait être intéressant de discuter de l’attitude que nous avons lorsque nous payons nos dîmes et nos offrandes. Nos sentiments peuvent être très divers lorsque nous payons la dîme. C’est merveilleux d’atteindre le stade où cela nous apporte de la joie, où nous pensons que c’est la meilleure chose que nous puissions faire avec notre argent. Et qu’en est-il des dons de jeûne : comment calculer la valeur de deux repas ?

L’importance de l’obéissance (2 Corinthiens 10) :

La majeure partie du chapitre 10 parle du plaisir que son appel apporte à Paul, mais au tout début du chapitre, il parle d’obéissance et explique qu’en étant obéissants, les saints combattent la désobéissance du monde. Cette leçon s’applique facilement au monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. De plus en plus de gens choisissent d’être « spirituels mais pas religieux ».

Une partie notable de ce choix est qu’il n’y a pas de principes à respecter ni de comptes à rendre quand une personne choisit sa propre manière d’être « spirituelle ». Il n’y a pas de commandement auxquels il faut obéir. Quel est l’intérêt d’être obéissant aux lois établies par Dieu ?

Paul raconte les souffrances qu’il a endurées pour Christ (2 Corinthiens 11) :

Paul avertit qu’il y a des « faux apôtres » dans les congrégations. Ceux-ci constituent un piège pour ceux qui croient aux vérités simples enseignées par Jésus. Ils créent leurs propres doctrines et s’impliquent dans des intrigues de prêtres, en prêchant dans le but d’obtenir un gain ou la popularité.

Paul a été constant dans son dévouement malgré le fait qu’il ait été battu, torturé, emprisonné, naufragé et menacé de mort. Il déclare que cela vaut la peine d’avoir l’évangile du Christ.

Paul est ravi jusqu’au troisième ciel. La différence entre « faiblesse » et « faiblesses » (2 Corinthiens 12) :

Paul parle de lui-même à la troisième personne en déclarant qu’il a été enlevé au Royaume céleste. Même s’il a reçu cette bénédiction incroyable (très probablement avec son appel et son élection), Dieu a jugé bon de ne pas le soulager d’une « écharde dans la chair » dont il avait souffert pendant de nombreuses années.

Paul a reçu l’une des plus grandes bénédictions possibles, pourtant Dieu ne lui a pas accordé une bénédiction de guérison. Pour quelles raisons ?

Dans la version anglaise du roi Jaques, l’en-tête du chapitre, parle de « faiblesses », mais scripturairement, le terme « faiblesse » est le plus approprié.

« Et si les hommes viennent à moi, je leur montrerai leur faiblesse. Je donne aux hommes de la faiblesse afin qu’ils soient humbles ; et ma grâce suffit à tous les hommes qui s’humilient devant moi ; car s’ils s’humilient devant moi, et ont foi en moi, alors je rendrai fortes pour eux les choses qui sont faibles »(Ether 12:27).

Deux ou trois témoins (2 Corinthiens 13) :

Le principe de deux ou trois témoins est présent partout dans la Bible et dans le Livre de Mormon. Légalement, en vertu de la loi de Moïse, seul un témoin direct pouvait engager des poursuites contre une personne, puis une ou deux autres personnes devaient vérifier son récit. Dans les crimes capitaux, ce témoin devait jeter la première pierre. S’il rendait un faux témoignage, la peine lui était infligée. Être témoin était un rôle très important. On ne le prenait pas à la légère.

La plupart des choses de Dieu doivent être reçues avec foi. Le monde dans lequel nous vivons est étriqué et temporaire comparé au royaume de Dieu, dont la plupart nous est invisible. Tout ce que nous avons, c’est le témoignage de ceux qui ont reçu la révélation ou qui ont été suffisamment privilégiés pour avoir une vision directe du royaume de Dieu. Paul a été ravi au troisième ciel, il a donc été témoin du fait que le ciel existe. Nous avons également le témoignage de Joseph Smith et de Sydney Rigdon qui ont vu le Royaume céleste en vision.

Nous devons recevoir leurs récits avec foi. Mais cela nous aide qu’il y ait plus d’un témoin.

Découvrez à quoi ressemblait Corinthe au IIe siècle de notre ère :

Qu’avez-vous appris en lisant 2 Corinthiens 8 à 2 Corinthiens 13 ? Partagez vos réflexions avec nous dans les commentaires !


Article original publié sur ThirdHour.org et traduit par Christine.