Nous avons commencé en début d’année 2019 un programme nommé Viens et Suis-moi. Nous vous proposons, chaque semaine, une série d’articles visant à approfondir certains thèmes des lectures. Voici l’article de la semaine du 13 – 19 mai. Qu’est-ce qui vous a le plus touché ? 

« Que me manque-t-il encore ? »

Au début de Matthieu 19 le Sauveur part pour la région au sud-est de Jérusalem, dans le désert de Judée, où Jean-Baptiste avait servi sa mission. Beaucoup le suivent et croient en lui. Les pharisiens l’abordent de nouveau pour le tester et essayer de l’incriminer.

Le point de vue du Christ sur le mariage (Matthieu 19:3 – 12 ; Marc 10:1 – 12)

Les pharisiens interrogent Jésus sur le divorce, il leur enseigne que les mariages sont censés durer. La loi de Moïse autorisait le divorce à cause de la nature déchue de l’homme et de l’incapacité des Israélites de vivre selon une loi supérieure.

Le verset 12 semble étrange parce que Christ parle d’eunuques. Les eunuques étaient normalement des hommes castrés, chargés de s’occuper des harems. Voici ce que disait Jésus :

Dans Matthieu 19:12, le Christ décrit trois types de personnes impropres au mariage, à savoir les personnes castrées (qui, selon tous les exégètes, désignent des eunuques ); ceux qui sont nés incapables (eunuques congénitaux) et ceux qui, par leur libre choix et pour la gloire du royaume de Dieu, s’abstiennent de se marier (célibataires volontaires).

Selon la loi de Moïse, les eunuques ne pourraient pas faire partie de la congrégation (Deutéronome 23:1). Mais le verset 12 mentionne également ceux qui ont choisi le célibat pour servir dans le royaume de Dieu. C’est intéressant, car la loi de Moïse est contre le célibat. Cela dit, les Esséniens de Qumran, tout près du lieu où Jésus prêchait à ce moment-là, pratiquaient le célibat pour être purs.

Amener les petits enfants au Christ (Matthieu 19:13 – 15 ; Marc 10:13 – 16 ; Luc 18:15 – 17) 

Les gens amenaient leurs enfants au Christ pour qu’il leur impose les mains et les bénisse. Les apôtres n’essayaient pas de repousser les enfants parce qu’ils dérangeaient, mais parce qu’ils étaient déjà sauvés.

les petits enfants semaine du 13 - 19 mai

Credits : Ben Wicks on Unsplash

Le jeune homme riche (Matthieu 19:16 – 30 ; Marc 10:17 – 22 ; Luc 18:18 – 30)

Afin de rejoindre le Christ dans le royaume de son Père, nous devons être disposés à déposer tout ce que nous avons sur l’autel. C’est en fait le Test abrahamique et la Loi de consécration. Un test abrahamique, c’est quand Dieu nous demande quelque chose qui :

  1. N’est pas logique,
  2. Est risqué, et
  3. Qui est un commandement personnel par l’Esprit.

Pour le jeune homme riche, abandonner tous ses biens reviendrait à abandonner tout ce sur quoi il avait bâti sa vie, y compris son statut et son rôle dans la société dans laquelle il vivait.

Beaucoup de nouveaux convertis sont soumis à un test abrahamique. Après avoir reçu un témoignage, beaucoup risquent de perdre leurs amis, leur famille et leur emploi pour se faire baptiser. C’est ce que Dieu exige de nous pour être exaltés (Marc 10:28-31).

La parabole des ouvriers de la vigne (Matthieu 20:1 – 16)

La parabole nous enseigne que ceux qui trouvent la foi tard dans la vie hériteront au ciel de la même récompense que ceux qui ont toujours travaillé pour le Seigneur. Un membre de l’Église catholique a écrit un article vraiment passionnant à propos d’un sermon relatant cette parabole. Le sermon a été prononcé à Los Angeles par un prêtre venant d’Afrique.

Chaque jour, dans les rues de Los Angeles, le prêtre avait observé des hommes qui avaient besoin d’un travail et d’un salaire. Dans la parabole donnée par Christ, ceux qui avaient travaillé toute la journée avaient reçu de grandes bénédictions en plus du centime versé à tous ceux qui travaillaient. Pendant toute la journée, ils avaient l’esprit en paix parce qu’ils avaient un travail, un salaire et qu’ils pouvaient subvenir aux besoins de leur famille, tandis que ceux qui arrivaient à la onzième heure ne ressentaient pas un tel sentiment de sécurité.

Le prêtre aurait aimé que ceux qui avaient travaillé toute la journée fassent preuve de plus de charité envers ceux qui ne trouvaient du travail que pendant une heure.

Mais il y a autre chose.

Brigham Young a déclaré que beaucoup de saints des derniers jours et lui-même étaient dans un état sauvé. Tous les jours, ils mettaient leur confiance en Dieu et, par conséquent, ils étaient sauvés tout le temps. C’étaient les premiers ouvriers de la parabole qui se sentaient en sécurité dans leur engagement dans l’œuvre du Seigneur et dans le salaire que Dieu leur avait promis.

la vigne

Credits : Rohit Tandon on Unsplash

“Voici, montons à Jérusalem” (Matthieu 20:18 – 19 ; Marc 10:32 – 34 ; Luc 18:31 – 34)

Jéricho est juste un peu au nord de la mer Morte et est une oasis juste à l’ouest du Jourdain.

La route qui montait à Jérusalem aurait été la même que celle évoquée dans la parabole du Bon Samaritain. Remarquez que, même s’il n’y avait pas effectivement eu une différence d’altitude entre Jéricho et Jérusalem, le terme « monter » aurait été utilisé. Parce que Jérusalem est la ville sainte, on y monte toujours, peu importe l’altitude d’où l’on vient.

C’est la même chose avec Israël. On monte toujours en Israël et on en descend quand on quitte le pays.

Lorsque Christ et ses apôtres ont quitté Jéricho, Christ les a préparés pour ses derniers jours et sa crucifixion.

Deux hommes montèrent au temple pour prier (Luc 18:10 – 14)

Le Christ compare les pharisiens qui observent tous les commandements extérieurs mais sont remplis d’orgueil intérieurement (comparez avec les Zoramites du Livre de Mormon) à l’humilité d’un publicain qui tente de résoudre ses imperfections avec foi. Le Christ dit que c’est le publicain qui est le plus près du salut.


Article original publié sur ThirdHour et traduit par Christine.