Notre récit commence au pays de Zarahemla quelques années avant la naissance du Sauveur. Samuel le Lamanite vient parmi le peuple prêcher le repentir et prophétiser la venue du Christ. Maintenant essayez d’imaginer : vous avez dix ans et vous faites partie de la foule qui écoute un prophète de Dieu prédire des événements.
Samuel déclare :
« Voici, je vous donne un signe ; car il y aura encore cinq années, et voici, alors le Fils de Dieu viendra racheter tous ceux qui croiront en son nom.
« Et voici, je vais vous donner ceci comme signe du moment de sa venue ; car voici, il y aura de grandes lumières dans le ciel, de sorte que pendant la nuit qui précédera sa venue, il n’y aura pas de ténèbres, de sorte qu’il semblera à l’homme qu’il fait jour.
« C’est pourquoi, il y aura un jour, et une nuit, et un jour, comme si c’était un seul jour et comme s’il n’y avait pas de nuit ; et cela vous sera donné comme signe. […]
« Et voici, une nouvelle étoile se lèvera, […] ; et ce sera aussi un signe pour vous (Hélaman 14:2–5).
La naissance du Sauveur
Avec le temps, « les prophéties des prophètes commencèrent à s’accomplir plus complètement ; car de plus grands signes et de plus grands miracles commencèrent à se produire parmi le peuple » (3 Néphi 1:4).
Veuillez maintenant imaginer que cinq années ont passé et que vous avez maintenant environ quinze ans. Vous vous souvenez clairement des prophéties de Samuel et réfléchissez à votre situation actuelle.
« Mais il y en eut qui commencèrent à dire que le temps était passé pour l’accomplissement des paroles qui avaient été dites par Samuel, le Lamanite.
« Et ils commencèrent à se réjouir au sujet de leurs frères, disant : Voici, le temps est passé, et les paroles de Samuel ne se sont pas accomplies ; c’est pourquoi, votre joie et votre foi concernant cette chose ont été vaines.
« Et il arriva qu’ils causèrent un grand tumulte dans tout le pays ; et ceux qui croyaient commencèrent à être très tristes, craignant que, d’une façon ou d’une autre, les choses dont il avait été parlé n’arrivassent pas.
« Mais voici, ils attendaient avec constance ce jour, et cette nuit, et ce jour qui seraient comme un seul jour, comme s’il n’y avait pas de nuit, afin de savoir que leur foi n’avait pas été vaine.
« Or, il arriva qu’il y eut un jour fixé par les incrédules où tous ceux qui croyaient en ces traditions seraient mis à mort, à moins que le signe qui avait été donné par Samuel, le prophète, n’arrivât » (3 Néphi 1:5–9).
Frères et sœurs, pouvons-nous même comprendre ce que cela a dû être d’attendre le signe de sa venue tout en étant confronté à une possible mise à mort ? Serions-nous restez fidèles dans la foi, ou aurions-nous vacillé et renoncé ?
Puis, enfin, le signe de la naissance du Christ annoncée par Samuel fut donné. Dans un climat de persécution religieuse et à environ quinze ans, vous êtes émerveillé un soir, car au coucher du soleil, il n’y a pas de ténèbres.
« Et le peuple commença à être étonné, parce qu’il n’y avait pas de ténèbres lorsque la nuit vint. […]
« Et ils commencèrent à savoir que le Fils de Dieu allait apparaître sous peu ; oui, […] tout le peuple […] fut tellement étonné qu’il tomba par terre. …
« Et il arriva qu’il n’y eut pas de ténèbres pendant toute cette nuit-là, mais il faisait aussi clair qu’en plein midi. Et il arriva que le soleil se leva de nouveau le matin, […] et ils surent que c’était le jour où le Seigneur naîtrait, à cause du signe qui avait été donné.
« Et c’était arrivé, oui, tout, en tous points, selon les paroles des prophètes.
« Et il arriva aussi qu’une nouvelle étoile apparut, selon la parole » (3 Néphi 1:15, 17, 19–21).
Le jour de la naissance de Jésus fut un jour de délivrance pour les croyants du Nouveau Monde. La lumière, signe de la naissance du Sauveur, leur a littéralement sauvé la vie.
Extrait d’un discours donné par Elder David A. Bednar pour la veillée de Noël de décembre 2015 intitulé “La lumière et la vie du monde”.
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