Nous avons commencé en début d’année 2019 un programme nommé Viens et Suis-moi. Nous vous proposons, chaque semaine, une série d’articles visant à approfondir certains thèmes des lectures. Voici, donc, l’article traitant de Hébreux 7 à 13. Qu’est-ce qui vous a le plus touché ?

« Un sacrificateur des biens à venir »

La prêtrise de Melchisédek (Hébreux 7) :

Ce chapitre du Nouveau Testament est l’un des plus beaux de tous. Cela vaut la peine de le lire encore et encore jusqu’à ce qu’il soit complètement compris. Ça commence lorsque Abraham donne la dîme à Melchisédek, le roi de Salem, qui prête maintenant son nom à la Sainte Prêtrise selon l’Ordre du Fils de Dieu. C’est ce qui montre que Melchisédek n’était pas un Lévite (Levi n’allait naître qu’après plusieurs générations) et qu’il était si juste et si grand qu’il a reçu la dîme du Père Abraham, de qui nous avons tant reçu.

La prêtrise de Melchisédek est reçue avec un serment et une alliance et détient les clés de la vie éternelle, alors que la prêtrise d’Aaron est temporelle. Mais la prêtrise du Christ est éternelle. Deux versets vers la fin du chapitre sont particulièrement convaincants :

« Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, -car ceci, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même » (versets 26, 27).

Une nouvelle alliance (Hébreux 8) :

Le Christ, en tant que grand prêtre éternel, sert dans le tabernacle céleste à la droite de Dieu.

« Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme » (versets 1, 2).

Le tabernacle dans le désert construit par Moïse était une ombre de choses à venir et a été construit selon le modèle dicté par le Seigneur. Cependant, la nouvelle alliance est une meilleure alliance avec de meilleures promesses. Sous la nouvelle alliance, tous connaîtront Dieu.

Le Saint des Saints (Hébreux 9) :

Le verset 7 fait référence à Yom Kippour, le jour des expiations, en l’automne. C’était le seul jour où le grand prêtre entrait dans le Saint des Saints pour répandre du sang sur le voile, sur l’arche de l’alliance et ailleurs. Il le faisait pour expier ses propres péchés et ceux de tout le monde. C’étaient des ordonnances physiques qu’Israël devait pratiquer jusqu’à ce que le Sauveur vienne (verset 10).

« Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création ; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (versets 11, 12).

Le verset 22 dit : « sans effusion de sang il n’y a pas de pardon ». Par le sang du Christ, nous recevons le salut.

Le sacrifice mosaïque ne peut jamais nous rendre parfaits (Hébreux 10) :

Rappelez-vous que l’auteur de ce livre essaie d’empêcher les convertis juifs au christianisme de retomber dans le judaïsme et la loi de Moïse. Il doit les convaincre que la loi mosaïque n’a pas le pouvoir de nous exalter. Il décrit le Christ accomplissant la loi en agissant comme souverain sacrificateur. Les Juifs pourraient visualiser cela. Ils pouvaient imaginer que le Christ, servant dans un tabernacle céleste, soit à la fois le sacrificateur et le sacrifice.

Le modèle des anciens sacrifices d’animaux consistait à placer ses mains sur la tête de l’animal sacrificiel et à transférer ses péchés à la bête. Le sang de l’animal était ensuite versé en signe d’expiation pour le pécheur.

Le chapitre se termine par une mise en garde à l’intention de ceux qui sont tentés de tirer profit des connaissances et des témoignages qu’ils ont reçus :

« Et mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme » (versets 38, 39).

Le pouvoir de la foi (Hébreux 11) :

Le chapitre 11 commence par le fameux verset : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ».

  • Le monde a été formé par le pouvoir de la foi
  • Par la foi, Abel a offert un sacrifice plus excellent que celui de Caïn
  • Par la foi, Enoch a été enlevé
  • Sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu
  • Par la foi, Noé a construit une arche
  • Par la foi, Abraham séjourna dans une terre étrangère
  • Par la foi, Sarah a conçu Isaac
  • Avec foi, les justes descendants d’Abraham attendaient le salut avec impatience
  • Par la foi, Abraham a offert Isaac
  • Par la foi, Isaac a béni Jacob et Esaü
  • Par la foi, Jacob a béni les fils de Joseph
  • Par la foi, les parents de Moïse l’ont caché des Egyptiens
  • Par la foi, Moïse quitta la maison de Pharaon
  • Par la foi, les Israélites ont traversé la mer Rouge
  • Par la foi les murs de Jéricho sont tombés
  • Par la foi, les prophètes ont fait des miracles et ont fait face à la mort

« Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (verset 40).

L’église du Premier-né (Hébreux 12) :

Nous sommes entourés de témoins. Nous devons supporter les châtiments car Dieu châtie celui qu’il aime.

« Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection… » (versets 22, 23).

Un sacrifice acceptable (Hébreux 13) :

Nous sommes invités à adopter le comportement attendu des chrétiens convertis. Nous devrions être hospitaliers. Pleurer avec ceux qui pleurent ; nous devrions être chastes ; nous devrions éviter la convoitise. Nous devrions respecter ceux qui nous dirigent. Nous ne devrions pas nous laisser entraîner par des doctrines étrangères ; nous devrions louer Dieu continuellement.


Article original publié sur ThirdHour.org et traduit par Christine.