Chaque semaine, nous publions sur Foi en Christ un résumé avec des points de discussion intéressants pour votre famille et vous. Ils sont traits de la lecture hebdomadaire du programme Viens et Suis-moi. Cette semaine, nous vous proposons une discussion au tour de 2 Néphi 31 à 33. Qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à partager avec votre entourage.
Alors que Néphi approchait de la fin de sa vie, il voulait écrire les choses les plus importantes de l’Évangile dans les annales. Il dit qu’il ne pouvait écrire qu’un petit nombre de choses et quelques paroles de son frère Jacob. Néphi a mené une vie difficile faite d’actes de foi et de luttes constantes. Il a persévéré avec obéissance et a fait tout ce que Dieu lui avait ordonné de faire. Lorsque nous persévérons ainsi, nos réussites deviennent des ancres spirituelles pour nous lorsque de nouvelles épreuves se présentent.
Quels sont les ancrages spirituels dans votre vie et comment sont-ils liés aux moments d’adversité ? Répondez dans les commentaires !
Les premiers principes de l’Évangile (2 Néphi 31) :
Néphi commence en disant qu’il choisit de parler clairement, comme Dieu le fait, en parlant aux hommes dans leur propre langage et selon leur propre compréhension.
- Comment notre culture influence-t-elle la façon dont Dieu nous parle ?
- Vous parle-t-il de la même manière qu’il parle à quelqu’un d’une culture qui vous est étrangère ?
- Vous parle-t-il de la même manière qu’il a parlé aux saints à l’époque de Joseph Smith ?
Au verset 4, Néphi rappelle à son peuple qu’il lui a parlé de Jean-Baptiste que le Seigneur lui a montré. Au verset 5, il affirme que, si Jésus qui était saint avait besoin d’être baptisé, alors nous avons encore plus de raisons d’avoir besoin d’être baptisé. Néphi explique ensuite pourquoi Jésus a été baptisé. En se faisant baptiser, Jésus a montré sa soumission à la volonté du Père et réaffirmé qu’il garderait chacun des commandements de son Père.
Après le baptême de Jésus, le Saint-Esprit est descendu sous la forme d’une colombe (verset 8).
- Pourquoi le Seigneur révèle-t-il ce détail à Néphi en vision ? Pourquoi est-ce important ?
Jésus a également été baptisé pour nous montrer l’étroitesse du chemin. Afin de le suivre, nous devons avoir la foi, nous repentir et être baptisés, puis recevoir le Saint-Esprit.
- Pourquoi sont-ils appelés les « premiers principes de l’Évangile » ?
Au verset 13, Néphi parle du baptême de feu. Comment le « baptême de feu » est-il lié à la réception du Saint-Esprit ? Pouvez-vous recevoir le baptême de feu sans le savoir ? Regardez 3 Néphi 9:20. Les Lamanites « ont été baptisés de feu et du Saint-Esprit, et ils ne le savaient pas ». Comment est-ce possible ?
Après le « baptême de feu », nous pouvons « parler dans la langue des anges ». Cela signifie que nous pouvons parler sous l’inspiration du Saint-Esprit. Nous pouvons témoigner que Jésus est le Christ (verset 14).
Au verset 15, Néphi parle de la nécessité de persévérer jusqu’à la fin. Que signifie persévérer jusqu’à la fin ? Pour les Juifs, le prophète qui symbolise la persévérance dans la justice est Joseph qui a été vendu en Égypte. Comment Joseph est-il un bon exemple de persévérance dans la justice ?
Nous entrons par la porte du sentier étroit et resserré qui mène à la vie éternelle par la foi, le repentir, le baptême et la réception du Saint-Esprit (verset 18). Au verset 19, Néphi nous demande si nous n’avons plus rien à faire une fois passé cette porte. Pas du tout. Nous devons avancer avec foi. Néphi dit que nous devons nous faire un festin des paroles du Christ, avoir une parfaite espérance et un amour de Dieu et de toute l’humanité. Néphi répète ce que savent tous les prophètes, qu’il n’y a pas d’autre moyen. C’est la seule vraie doctrine.
Le pouvoir du Saint-Esprit (2 Néphi 32) :
Néphi a compris que son peuple se demandait quoi faire après être entré dans le sentier étroit et resserré. Néphi commence par leur parler du pouvoir du Saint-Esprit. Les anges parlent par la puissance du Saint-Esprit (verset 3), ils disent donc les paroles du Christ.
Il y a des années, il y a eu un accident de mine en Utah et un certain nombre de mineurs se sont retrouvés piégés. L’opération de sauvetage a été longue et très tendue. La réussite de ce sauvetage fut un miracle. Un mineur a été interviewé à la télévision et mis à part sa fatigue et son stress, on remarquait facilement qu’il s’exprimait avec difficulté. Sa grammaire était approximative, ses mots très basiques. Mais il a commencé à rendre son témoignage sur la puissance de Dieu et sa gratitude envers le Sauveur. Il a alors soudainement parlé avec éloquence. C’était comme si un ange parlait.
- Avez-vous déjà été témoin ou vécu une telle expérience ?
Néphi a dit à son peuple de se faire un festin des paroles du Christ qui leur dirait tout ce qu’ils devraient faire. Il a dit que si son peuple ne pouvait pas comprendre ses paroles, c’était parce qu’il ne cherchait pas. Il devait demander ; il devait frapper (verset 4). Sinon, il devrait « périr dans les ténèbres ».
De nos jours, nous avons des classes d’École du dimanche dans lesquelles nous apprenons les Écritures et l’histoire de l’Église. Ces classes sont courtes ! Elles abordent à peine tout ce que nous devons apprendre et faire. Certaines personnes qui s’éloignent de l’Église disent qu’on ne leur a pas enseigné certaines choses à l’École du dimanche. Mais on doit s’en tenir à l’essentiel dans ces classes.
Nous devons absolument demander, frapper et rechercher la connaissance par la prière et l’étude approfondie des Écritures et de l’histoire de l’Église. Nous ne sommes pas dispensés de cet effort même si nous assistons toujours à l’École du dimanche.
Néphi rappelle alors à son peuple (verset 6) que le Christ leur apparaîtra dans la chair et qu’ils seront tenus de faire tout ce qu’il leur dira. Puis au verset 7, Néphi avoue tristement que l’esprit le contraint à ne pas les enseigner davantage. Il ne peut qu’enseigner les premiers principes de l’Évangile, car son peuple ne peut pas supporter plus que cela. Il s’en lamente, car il s’est rendu compte qu’ils ne chercheraient pas la connaissance. Ils ne comprendraient pas plus que les bases.
Aux versets 8 et 9, Néphi enseigne que nous devons toujours prier, surtout lorsque nous faisons l’œuvre du Seigneur.
Les paroles de Néphi seront un témoin (2 Néphi 33) :
Au début du chapitre 33, Néphi déplore qu’il ne puisse pas écrire aussi bien qu’il parle. Quand on parle avec la puissance de l’Esprit, ce dernier véhicule un sens et touche le cœur et l’esprit des auditeurs. On peut imaginer que la difficulté de graver sur des plaques de métal peut suffisamment ralentir un écrivain pour que les mots ne viennent pas aisément, même avec l’aide de l’Esprit. Les lecteurs, eux aussi, sont séparés de l’écrivain par plusieurs centaines d’années. C’est tellement différent que d’être dans la même pièce. Cela ajoute une difficulté supplémentaire au lecteur, qui doit être spirituellement à l’écoute et prêt à y mettre du sien pour se connecter avec les prophètes d’autrefois et les paroles du Christ qu’ils ont écrites.
Au verset 2, Néphi identifie les personnes qui n’ont pas le Saint-Esprit et rejettent donc ce qui est écrit comme si cela n’avait aucune valeur. Au verset 3, Néphi dit qu’il a une grande estime pour ce qu’il a écrit. Il pleure pour son peuple alors qu’il prie et espère que Dieu l’entendra. Au verset 4, nous voyons que Néphi veut que les paroles qu’il a écrites dans la faiblesse seront rendues fortes pour son peuple. Ces paroles peuvent les conduire à la vie éternelle en les persuadant de faire le bien et en les mettant en garde contre le mal.
Au verset 7, Néphi commence faire part de la charité (l’amour pur du Christ) qu’il ressent pour son peuple, pour les Juifs et pour les Gentils. Leur seul espoir est de se réconcilier avec le Christ :
« Et maintenant, mes frères bien-aimés, et toi aussi, Juif, et vous toutes, extrémités de la terre, écoutez ces paroles et croyez au Christ ; et si vous ne croyez pas en ces paroles, croyez au Christ. Et si vous croyez au Christ, vous croirez en ces paroles, car elles sont les paroles du Christ, et il me les a données ; et elles enseignent à tous les hommes qu’ils doivent faire le bien » (verset 10).
Néphi fait un dernier adieu en disant que le Christ nous montrera la puissance et la véracité des paroles de Néphi quand il reviendra.
« Car ce que je scelle sur la terre sera mis à charge contre vous à la barre du jugement ; car c’est ce que le Seigneur m’a commandé, et je dois obéir. Amen » (verset 15).
Dans quelle mesure prenons-nous ces paroles au sérieux ? Dans quelle mesure prenons-nous au sérieux les déclarations de Néphi, reçues par révélation, selon lesquelles les hommes seront jugés suivant qu’ils acceptent ou non le Livre de Mormon ? Si nous prenions vraiment ces paroles au sérieux, ne chercherions-nous pas constamment à les partager ? Comment pouvons-nous faire mieux ?
Que nous ont appris 1 et 2 Néphi sur la doctrine et le spirituel ?
- Nous avons tous un désert littéral ou figuratif à parcourir dans le cadre de notre croissance spirituelle.
La famille de Léhi a manifestement vécu cela de manière physique, tout comme les pionniers. Mais nous pouvons tous nous souvenir d’un moment où nous avions l’impression d’être « dans le désert ». Que ce soit à cause de choix que nous avons faits (comme dans le cas des enfants d’Israël) ou parce que Dieu a créé la situation en préparation d’une autre étape de notre vie, chaque fois que nous avons l’impression de vivre en marge ou de nous en sortir de justesse, nous pouvons être assurés que la croissance spirituelle et un « pays d’Abondance » spirituelle nous attendent de l’autre côté de l’épreuve.
- Comment pouvez-vous maintenir cette perspective tout en étant dans les phases « désertiques » de votre vie ?
- Comment pouvez-vous aider ceux qui traversent des épreuves à avoir l’espérance que les choses vont s’arranger ?
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Les prophètes et les voyants ont une vision de l’avenir qui peut être extrêmement perturbante.
Léhi et Néphi ont non seulement vu la destruction de Jérusalem par les Babyloniens vers 600 avant J.-C., mais aussi la destruction qui a précédé la visite du Christ aux Néphites, la destruction qui se produira avant la seconde venue et la destruction complète des Néphites par les Lamanites.
- Comment une perspective éternelle aide-t-elle quelqu’un qui se rend compte que les temps difficiles sont à venir ?
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La révélation personnelle est le premier moyen de comprendre les mystères de Dieu.
Néphi venait de voir beaucoup de choses inspirantes (1 Néphi 11) quand il a demandé à comprendre la vision de son père sur l’Arbre de Vie. Il a immédiatement rencontré ses frères incroyants et il était limité dans ce qu’il pouvait partager avec eux. Il savait que pour qu’ils comprennent au mieux la vision, ils devraient demander au Seigneur eux-mêmes.
L’Esprit est le meilleur enseignant et nous expliquera les choses de façon personnalisée pour notre vie. De plus, à la fin de 2 Néphi, après avoir vu le début depuis la fin, Néphi est à nouveau retenu par l’Esprit et ne peut enseigner à son peuple que les premiers principes de l’Évangile : la foi, le repentir, le baptême et la réception du Saint-Esprit. Comme dans le cas de ses frères, il savait que les gens devaient s’approcher du Seigneur eux-mêmes pour acquérir une meilleure connaissance des questions célestes.
- Comment cela souligne-t-il l’importance de recevoir une révélation personnelle ?
- Quelles mesures pouvez-vous prendre pour augmenter votre capacité à recevoir la connaissance directement de l’Esprit ?
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Nous devons avoir une obéissance inébranlable pour arriver à la terre promise.
Ce point est illustré dans un article publié par Third Hour intitulé « Are You Willing to Dwell in the Valley of Lemuel? » (« Etes-vous prêts à demeurer dans la vallée de Lémuel ? »). Ceci est un extrait de l’article :
Demeurer dans la vallée de Lémuel est une première étape cruciale dans le voyage de Léhi et de sa famille vers la terre promise. Leur voyage commence dans cette vallée, à quelques jours de Jérusalem. De là, les fils de Léhi retournent à Jérusalem pour chercher les plaques, puis retournent à nouveau chercher la famille d’Ismaël. C’est ici qu’ils construisent un autel pour remercier ; parlent avec une grande puissance ; connaissent les mystères de Dieu ; rêvent de l’arbre de vie ; trouvent le Liahona ; et reçoivent des commandements, des conseils et l’assurance que Dieu les emmène dans une terre promise.
À plusieurs reprises, Néphi rappelle à son lecteur : « Et toutes ces choses, mon père les vit, et les entendit, et les dit, tandis qu’il demeurait sous une tente dans la vallée de Lémuel ».
Qu’est-ce qui est si important dans la vallée de Lémuel ? Pourquoi Néphi consacre-t-il 16 chapitres à ce qui s’est passé dans ce lieu ? Que devaient-ils apprendre et prouver avant de recevoir le commandement et les outils pour continuer leur voyage dans le désert vers la terre promise ?
À son arrivée dans la vallée, Léhi choisit de l’appeler d’après son fils Lémuel. Il exhorte ensuite Lémuel à être comme la vallée « ferme et constant, et immuable à garder les commandements du Seigneur ».
Une chose immuable ne sera et ne peut pas être déplacée. Il est impossible de déplacer une vallée. Même une montagne peut être déplacée, mais pas une vallée. Elle peut être creusée plus profondément ; elle peut être recouverte, mais elle ne peut pas être déplacée. Rien n’est plus ferme, constante et immuable. Léhi implore son fils d’être aussi immuable à obéir, si profondément engagé qu’il est impossible de ne pas obéir, la mort arrivera en premier.
Comment demeurer figurativement dans la vallée de Lémuel ? Le président Monson a paraphrasé une grande leçon de la vie de frère Clayton Christensen lorsqu’il a enseigné « qu’il est plus facile de respecter les commandements cent pour cent du temps que quatre-vingt-dix-huit pour cent du temps.»
Néphi explique comment son père a reçu cette vision lorsqu’il décrit: « qu’il fut obéissant à la parole du Seigneur, c’est pourquoi il fit ce que le Seigneur lui commandait ».
En d’autres termes, Léhi était un homme obéissant, donc naturellement les actes d’obéissance faisaient partie de sa vie. Il était obéissant, point final. Peu importe ce que le Seigneur lui demandait de faire, il le faisait. Il était immuable à garder les commandements de Dieu.
Léhi demeurait dans la vallée de Lémuel.
Lorsque comme lui, nous nous engageons à faire preuve d’une obéissance absolue et immuable, notre voyage vers la terre promise commence. Dieu peut accomplir des choses avec des gens comme ça.
Une fois que nous aurons fait nos preuves dans la vallée de Lémuel, il pourra nous faire traverser des tempêtes et des années dans le désert, en sachant que nous ne fléchirons pas sur le chemin vers la terre promise.
Lorsque nous restons immuables en Christ, il est immuable avec nous et ses promesses éternelles sont sûres.
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Parfois, vous devez mettre fins à des relations toxiques et destructrices.
Néphi a été averti de se séparer, lui et ses disciples, de ses frères et de leurs disciples, dont la malédiction était d’avoir perdu l’influence de Dieu dans leur vie. On ne nous dit pas si toute la famille de Néphi a décidé de le suivre. Certains ont peut-être décidé de rester et de devenir Lamanites. Pourquoi Dieu a-t-il incité Néphi à fuir ?
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L’opposition dans la mortalité nous est indispensable.
Rien que dans ces deux premiers livres du Livre de Mormon, il existe de nombreux exemples de ce principe, à la fois liés aux événements et liés aux personnes : Néphi contre ses frères aînés, le désert contre le pays d’Abondance, les tempêtes sur la mer contre les eaux calmes, le désespoir absolu contre une joie débordante. Vous pouvez sans aucun doute vous souvenir d’avoir vécu des situations totalement opposées.
- Pourquoi est-il important que nous expérimentions ou comprenions ce concept ?
- Quel est le lien avec notre libre arbitre ?
- Quelle différence y a-t-il entre le libre arbitre et le droit de faire tout ce que nous voulons ?
- Pourquoi Satan enseigne-t-il que ce droit est une vraie liberté ?
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Dieu ne fait pas acception de personnes.
Nous sommes sûrs dans un avenir plus ou moins proche, de découvrir d’autres écritures et une autre histoire qui, pour le moment, nous sont cachées puisque Dieu suscite des prophètes partout où il y a des gens qui pourront recevoir sa parole.
Pourquoi cette idée exaspère-t-elle la plupart des chrétiens ?
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Vivre l’Évangile avec une intention réelle signifie aller et faire comme Néphi.
Ce n’est pas la même chose que de se faire des listes. Il s’agit de s’engager à suivre l’Esprit. C’est un euphémisme de dire que cela nous sort de notre zone de confort et peut sembler être une attitude extrémiste aux yeux du monde.
Quels sacrifices la famille de Léhi a-t-elle consentis pour suivre l’Esprit ? Pourriez-vous faire pareil ?
Article original écrit pour ThirdHour.org et traduit par Christine.
YESHUA le Messi = Ha Mashia’H
C’est le mots le plus important est le plus puissant du monde. Laurent