Par Gale Boyd
Une pierre de voyant facilite le discernement, l’apprentissage ou la traduction des langues. Dans la Bible, les pierres de voyant servaient surtout à juger; dans le Livre de Mormon, elles servaient surtout à traduire les langues. Les pierres de voyant ne pouvaient être utilisées que par des voyants appelés par Dieu et agissant par le pouvoir de Dieu. Une pierre de voyant a été promise à chacun de ceux qui deviendront cohéritiers du Christ lorsqu’ils seront exaltés. Dans Apocalypse 2:17, il est écrit :
« Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. »
L’Apocalypse ne donne aucune explication sur l’utilisation de cette pierre, mais nous pouvons lire qu’elle sera donnée à ceux qui seront exaltés et deviendront cohéritiers du Christ. Une explication plus détaillée est donnée dans les Doctrine et Alliances, section 130:10, 11 :
« Alors la pierre blanche mentionnée dans Apocalypse 2:17 deviendra pour chaque personne qui en recevra une un urim et un thummim par lesquels les choses qui ont trait aux royaumes d’un ordre supérieur seront révélées ; Et à chacun de ceux qui entrent dans le royaume céleste est donnée une pierre blanche sur laquelle est écrit un nouveau nom que nul ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. Le nouveau nom est le mot-clef. »
Dans les Doctrine et Alliances, nous apprenons que la pierre blanche est une pierre de voyant par laquelle on pourra apprendre (au ciel) des choses qu’on ne pourrait percevoir sans elle. La pierre est comparée à un urim et un thummim, termes hébreux qui se traduisent en français par « lumières et perfections ». L’urim et le thummim sont décrits dans la Bible. Deux pierres fixées à un arc étaient montées sur le pectoral porté par Aaron.
Dans le premier livre de Samuel, dans la Bible, trois types de communication spirituelle venant de Dieu sont décrites : 1) par un rêve ou une vision ; 2) par l’intermédiaire des prophètes ; 3) par l’urim et le thummim.
L’urim et le thummim pouvaient donner des indications révélatrices à la personne autorisée à les utiliser lorsqu’elle demandait une révélation. Il semble qu’ils ont joué un rôle important pour aider Aaron à juger Israël. Ils ne pouvaient être utilisés avec succès que si l’homme avait l’Esprit de Dieu et l’approbation de Dieu. En étudiant l’Ancien Testament, les érudits juifs en ont conclu que les pierres ont, soit disparu, soit cessé de fonctionner après la destruction du premier temple par les Babyloniens, vers 585 av. J-C.
Pierres de voyant pour la traduction de langues inconnues
L’urim et le thummim étaient également utilisés pour traduire des langues inconnues, comme l’indique le Livre de Mormon. Les Néphites avaient en leur possession une grande pierre gravée ainsi que 24 plaques gravées, vestiges d’une société antérieure qui avait été détruite et qu’ils ont appelée plus tard « les Jarédites ». Personne ne pouvait lire ces inscriptions jusqu’à ce qu’elles soient remises au roi Mosiah, qui était un prophète et un voyant. Mosiah traduisit les plaques en utilisant l’urim et le thummim, que les Néphites appelaient « interprètes ».
« Et [ces] objets sont appelés interprètes, et nul ne peut y regarder si cela ne lui est commandé, de peur qu’il ne cherche ce qu’il ne devrait pas et qu’il ne périsse. Et quiconque reçoit le commandement d’y regarder, celui-là est appelé voyant. » (Mosiah 8:13)
« Mais un voyant peut connaître les choses qui sont passées, et aussi les choses qui sont à venir, et c’est par eux que tout sera révélé, ou plutôt que ce qui est secret sera dévoilé, et que ce qui est caché parviendra à la lumière, et les choses qui ne sont pas connues seront révélées par eux, et il y aura aussi des choses qui seront révélées par eux, que l’on ne pourrait connaître autrement.
C’est ainsi que Dieu a fourni à l’homme le moyen d’accomplir, par la foi, de grands miracles ; et c’est pourquoi il devient un grand bienfait pour ses semblables.
Et alors, lorsqu’Ammon eut fini de dire ces paroles, le roi fut dans une allégresse extrême et rendit grâces à Dieu, disant : Sans aucun doute, un grand mystère est contenu dans ces plaques, et ces interprètes ont sans aucun doute été préparés dans le but de dévoiler tous les mystères de ce genre aux enfants des hommes. » (Mosiah 8:17-19)
Les plaques contenaient l’histoire des Jarédites qui avaient émigré avec l’aide de Dieu de la tour de Babel vers les Amériques. Ils étaient devenus mauvais et le crime organisé avait pénétré leur société. Ils appelaient cette organisation malfaisante les « combinaisons secrètes », car les fondements de leurs méfaits étaient des serments fomentés par Satan et gardés secrets aux yeux des justes.
Ces annales ont été transmises de prophète en prophète, en même temps que les annales néphites. Plus tard ces écrits sont arrivés entre les mains des prophètes Alma, puis Mormon qui ont décidé de ne pas les divulguer car ils étaient susceptibles d’inciter quiconque à s’enthousiasmer pour ces serments. Mormon a préservé certains écrits jarédites qui étaient dignes d’intérêt, ainsi que les interprètes eux-mêmes.
« C’est pourquoi le Seigneur m’a commandé de les écrire ; et je les ai écrites. Et il m’a commandé de les sceller ; et il m’a aussi commandé d’en sceller l’interprétation ; c’est pourquoi j’ai scellé les interprètes, selon le commandement du Seigneur. » (comme l’a expliqué Mormon dans Ether 4:5).
Lorsque Moroni a conduit Joseph Smith vers les plaques qui allaient devenir le Livre de Mormon, ces « interprètes », l’urim et le thummim, se trouvaient avec les plaques. Pendant une partie du processus de traduction, Joseph Smith s’est appuyé sur ces interprètes. Au début, il ne les appelait pas urim et thummim. Mais les mots urim et thummim étaient décrits, dans l’Antiquité, comme indiquant la traduction d’un mot dans une pierre et sa signification dans l’autre.
La mère de Joseph, Lucy Mack Smith, a décrit ces pierres comme des diamants lisses à trois angles. Mais Joseph Smith avait aussi sa propre pierre de voyant, ce qui dérange les sceptiques.
Pourquoi Joseph Smith avait-il déjà une pierre de voyant ?
Les pierres de voyant (utilisées principalement pour retrouver des objets perdus) et les baguettes de sourcier (utilisées pour chercher de l’eau sous la terre) étaient des objets courants chez les paysans de nombreux pays. Ces objets faisaient partie des pratiques des Hollandais de Pennsylvanie. Ils étaient donc très répandus dans les campagnes de l’ouest de l’État de New York.
Il semble qu’il y avait dans chaque village quelques personnes ayant un don particulier pour faire fonctionner ces « aides spirituelles ». À Palmyra, dans l’État de New York, pendant la jeunesse de Joseph Smith, quelques personnes étaient connues pour leur utilisation des pierres de voyant. Sally Chase était la plus connue d’entre eux. Les objets utilisés pour la divination étaient également utilisés pour accomplir l’œuvre de Dieu depuis l’époque biblique, mais les hommes « avisés » de l’époque de Joseph Smith assimilaient l’utilisation des pierres et des baguettes de divination au surnaturel. (Les baguettes de sourcier sont encore utilisées de nos jours dans le monde entier et vous pouvez les acheter en ligne).
Rappelez-vous que Joseph Smith était très jeune, il n’avait que 14 ans lorsqu’il a eu la Première Vision. Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles il a pu être orienté vers de tels objets, notamment le fait de pressentir un don inné qui se concrétiserait plus tard de façon surprenante. Joseph a peut-être été plus réceptif à ses expériences religieuses ultérieures qui ont été très spirituelles, grâce à l’acceptation de la divination dans sa culture.
N’oubliez pas qu’en dépit de l’acceptation de la magie folklorique par sa communauté, sa culture était également profondément chrétienne. De nombreuses personnes, même très instruites, de cette époque et de ce lieu ne voyaient aucun problème à combiner leur christianisme avec des superstitions, qu’ils qualifiaient souvent de « dons divins ». (Voir Shaken Faith Syndrome, Michael Ash, p. 282).
La première pierre de voyant de Joseph a probablement été empruntée à Sally Chase. Cette phrase est lourde de sens. Tout d’abord, il a été fasciné et attiré par cette pierre, et ensuite, elle lui a fait confiance par rapport à cet objet. Il a pu l’utiliser pour en trouver une (ou deux) à son tour.
Il était doué, et les autres l’ont remarqué et l’ont engagé pour retrouver des objets perdus et même des trésors grâce à son don. Il a été prouvé qu’après la description par l’ange Moroni de la colline où les plaques étaient enterrées, la vision de la colline et l’emplacement des plaques ont été révélés par une pierre de voyant :
« J’ai eu une conversation avec [Joseph] et je lui ai demandé où il avait trouvé [les plaques] et comment il avait su où elles se trouvaient. Il répondit qu’il avait eu une révélation de Dieu qui lui avait dit qu’elles étaient cachées dans une certaine colline et il regarda dans sa pierre [de voyant] et les vit à l’endroit où elles avaient été déposées » (Henry Harris, déclaration dans E.D. Howe, Mormonism Unvailed (1833), p.252 ; cité dans Ashurst-McGee (2000), p.290).
Lorsque Joseph a finalement été autorisé à prendre les plaques, les interprètes l’intriguaient. Il aurait dit à Joseph Knight : « Je peux tout voir. Ils sont extraodinaires » (cité dans Leonard J. Arrington et Davis Bitton, Saints Without Halos : The Human Side of Mormon History, Salt Lake City, Signature Books, 1981).
La rencontre entre les croyances chrétiennes et la divination folklorique est flagrante dans le récit de Willard Chase, que l’on peut lire dans Shaken Faith Syndrome, de Michael Ash :
« Willard Chase, un dirigeant méthodiste et l’un des anciens compagnons de Joseph lorsqu’ils cherchaient des trésors, fut furieux d’apprendre que Joseph avait acquis des plaques en or. Lui et ses camarades estimaient qu’en tant qu’anciens partenaires de Joseph, ils devaient partager ce butin. Finalement, Chase se réunit avec une douzaine d’hommes et envoya chercher, à plus de cent kilomètres de là, un certain diacre baptiste qui était censé avoir le don de divination. Leur plan consistait à trouver l’endroit où Joseph avait caché les plaques. Plus tard, après que Joseph eut déplacé les plaques dans l’atelier de fabrication de tonneaux de son père, de l’autre côté de la route, Chase et ses amis amenèrent la sœur de Chase qui utilisait un verre pour découvrir où se cachaient les plaques (et elle faillit les trouver). »
Les quatre années de formation de Joseph par l’ange Moroni l’ont manifestement aidé à faire la distinction entre la vraie religion et le folklore. Martin Harris a rapporté que l’ange avait demandé à Joseph de prendre ses distances des personnes qui recherchaient des trésors, et les instructions venant des cieux ont montré à Joseph comment faire la différence entre recevoir des révélations par l’intermédiaire de ces objets et « regarder » avec une pierre de voyant.
Une citation d’Alva Hale explique comment Joseph Smith a appris, ligne sur ligne, la distinction entre religion et divination :
« Joseph lui dit que le “don de voir avec une pierre” était “un don de Dieu” mais que “regarder” était une sottise ; il avait été trompé en recherchant des trésors, mais il n’avait pas l’intention de tromper quelqu’un. À cette époque, Joseph estimait apparemment que “voir” avec une pierre était le travail d’un “voyant”, un terme religieux, tandis que “regarder” ou “regarder à travers un verre” était une imposture. » (Richard Bushman, cité par Michael Ash)
Joseph utilisait parfois sa propre pierre de voyant pour traduire
Bien que disposant des interprètes néphites, Joseph Smith utilisait aussi sa pierre de voyant pour traduire. Cela a conduit à un événement au cours duquel Martin Harris a testé la véracité de l’affirmation de Joseph selon laquelle il utilisait la seconde pierre pour traduire :
« Un jour, Martin trouva une pierre ressemblant de près à la pierre de voyant que Joseph utilisait parfois à la place des interprètes et la remplaça à l’insu du prophète. Lorsque la traduction reprit, Joseph marqua une longue pause, puis s’exclama : “Martin, que se passe-t-il ? Tout est aussi sombre que l’Égypte.” Martin avoua alors qu’il souhaitait “clouer le bec aux imbéciles” qui lui disaient que le prophète mémorisait des phrases et se contentait de les répéter.
Joseph semble également avoir parfois retiré les pierres néphites des “arcs d’argent” qui les maintenaient comme des lunettes, et les avoir utilisées comme pierres de voyant individuelles. Joseph a quelquefois utilisé sa pierre de voyant blanche “par commodité” lors de la traduction des 116 pages avec Martin Harris ; des témoins ultérieurs ont rapporté qu’il avait utilisé sa pierre de voyant brune. »
Les dissidents et les critiques du mormonisme s’indignent, estimant qu’il était inconvenant que Joseph Smith utilise une pierre de voyant à l’intérieur d’un chapeau. Pourtant, c’est ainsi que fonctionnaient les pierres de voyant, et cette méthode a même été décrite et détaillée dans un journal de 1825 par des journalistes du Sud.
Les artistes mormons ont leur propre façon de représenter la traduction du Livre de Mormon, et les critiques se demandent pourquoi les représentations artistiques mormones ne montrent pas le prophète avec le visage dans son chapeau. Mais les artistes sont libres de représenter des événements historiques comme ils l’entendent. Les représentations artistiques les plus récentes en témoignent.
Il est intéressant de constater que Joseph Smith est le seul, parmi tous les chefs religieux inspirés de l’histoire du monde, à être ridiculisé, alors qu’ils se sont tous certainement retrouvés dans des postures maladroites dans leur vie, comme cela peut arriver à chacun de nous. Par exemple, Martin Luther avait des problèmes digestifs et on le retrouvait très souvent aux latrines. Il y était si souvent que ses plus grandes idées ont été formulées alors qu’il méditait « dans les égouts ». Faites une recherche sur Google et regardez si un artiste a réalisé ne serait-ce qu’une caricature illustrant ce fait historique. Pourtant, nombreux sont ceux qui critiquent Joseph Smith pour avoir utilisé son chapeau afin de créer l’obscurité dont il avait besoin pour sa pierre de voyant, une attitude qui n’est certainement pas moins inconvenante que d’essayer de venir à bout de la constipation pendant des heures entières.
Joseph Smith est devenu un voyant qui n’avait pas besoin de pierre
Après le mois de juin 1829, Joseph n’a plus eu recours aux interprètes ni à une pierre de voyant pour recevoir la révélation ou traduire.
« Après son baptême, la réception du Saint-Esprit et son ordination à la prêtrise de Melchisédek, Joseph semble avoir ressenti beaucoup moins le besoin de recourir aux pierres. » (Mark Ashurst-McGee, “A Pathway to Prophethood : Joseph Smith Junior as Rodsman, Village Seer, and Judeo-Christian Prophet“, [Mémoire de Master, Université de l’État d’Utah, Logan, Utah, 2000], p.334-337)
« Il avait appris, par l’intermédiaire d’un tutorat divin, à recevoir la révélation sans médiation – le Seigneur lui avait appris “ligne sur ligne”, de là où il se trouvait (entouré de croyances sur la vision et la divination) et l’avait amené à plus de lumière, de connaissance et de pouvoir. Cet éclairage a été renforcé par Orson Pratt, qui a examiné la révision du Nouveau Testament (TJS) et s’est demandé pourquoi l’utilisation des pierres de voyant/interprètes (comme pour le Livre de Mormon) n’avait pas été maintenue :
‘Tandis que cette idée traversait l’esprit de l’orateur, Joseph, comme s’il lisait dans ses pensées, leva les yeux et expliqua que le Seigneur lui avait donné l’urim et le thummim lorsqu’il était inexpérimenté dans l’Esprit d’inspiration. Mais à présent, il avait tellement progressé qu’il comprenait le fonctionnement de cet Esprit et n’avait plus besoin de l’assistance de cet instrument. » (Orson Pratt, “Discourse at Brigham City”, 27 juin 1874, Ogden (Utah) Junction, cité dans Orson Pratt, “Two Days’ Meeting at Brigham City”, Millennial Star 36 (11 août 1874), p.498-499)
Où sont ces pierres de voyant aujourd’hui ?
Les interprètes néphites ont apparemment été récupérés par Moroni après la perte des 116 pages et n’ont été revus que par les Trois Témoins (voir « Témoignage de trois témoins »). Une pierre de voyant a fini entre les mains d’Oliver Cowdery, mais cette pierre et une autre pourraient être en possession de la Première Présidence de l’Église (Mark Ashurst-McGee, “A Pathway to Prophethood : Joseph Smith Junior as Rodsman, Village Seer, and Judeo-Christian Prophet” [Mémoire de maîtrise, Université d’Utah, Logan, Utah, 2000], p.230).
L’Eglise a-t-elle déjà parlé de l’utilisation des pierres de voyant par Joseph ?
Oui. En fait, un article de l’Ami des enfants datant de 1974 parle de l’utilisation des pierres de voyant par Joseph. Les archives historiques de l’Église mentionnent l’utilisation par Joseph de la pierre de voyant au cours de la traduction du texte actuel du Livre de Mormon. Voir également ce discours de conférence de 1993 de Russell M. Nelson (NdT : uniquement en anglais. Mais vous pouvez traduire la page). Il existe de nombreuses autres références datant de plusieurs dizaines d’années.
L’utilisation par Joseph d’une pierre de voyant dans un chapeau réfute les accusations de plagiat
Au début, Joseph a fait appel aux interprètes pour traduire. C’était un travail difficile par ce que les deux pierres étaient assez éloignées l’une de l’autre. Les interprètes ont été reprises par Moroni lorsque les 116 pages ont été perdues, et Joseph a dû se fier aux pierres de voyant.
Lorsqu’il utilisait les interprètes, il y avait un rideau entre Joseph et son secrétaire, mais lorsqu’il utilisait la pierre dans son chapeau, il n’y avait pas de rideau. Les secrétaires pouvaient alors témoigner que Joseph n’avait aucun livre duquel il pouvait copier des écrits. Il n’y avait que les plaques. Tout se passait à la vue de tous.
« Joseph était assis à la vue de tous, dictant le texte du Livre de Mormon à Oliver tout en regardant l’interprète placé dans son chapeau. Désormais, au lieu de “Joseph le plagiaire”, ceux qui souhaitent fournir une autre explication sur la traduction du livre veulent affirmer que “Joseph le plagiaire avait une mémoire photographique”. Ceci est encore moins fondé en ce qui concerne les passages bibliques contenus dans le Livre de Mormon, qui reproduisent la structure textuelle de la version du roi Jacques. Personne n’a vu Joseph consulter une Bible lorsqu’il dictait le texte du Livre de Mormon. Il faut soit supposer qu’il a consulté une Bible hors de la vue des autres et qu’il a mémorisé le texte, soit accepter l’affirmation selon laquelle le texte lui a été révélé tandis qu’il le dictait » (MormonInterpreter).
« Aujourd’hui, nous regardons au-delà de la marque… si nous sommes plus intéressés par les dimensions physiques de la croix que par ce que Jésus y a accompli ; ou lorsque nous négligeons les paroles d’Alma sur la foi parce que nous sommes trop fascinés par le chapeau qui aurait été utilisé par Joseph Smith pendant une partie de la traduction du Livre de Mormon. Négliger la substance en se concentrant sur le processus est une autre forme d’entêtement à regarder au-delà de la maque. » (Neal A. Maxwell, Not My Will, p.26).
Autres lectures et recherches :
– Mormon Interpréter explique l’utilisation des interprètes par Joseph Smith.
– “By the gift and power of God”, Richard Lloyd Anderson, Ensign, 1977.
– Joseph Smith : The Man and the Seer, 1960, Hyrum L. Andrus.
Article original écrit pour ThirdHour.org, intitulé Urim and Thummim: Joseph Smith and Seer Stones et traduit par Nathalie de Foi en Christ.
Ça beaucoup fortifie ma foi merci beaucoup