Le rétablissement a été précédé par la Première Vision au printemps de 1820. Mais Dieu avait commencé à préparer le monde pour le rétablissement de l’Evangile bien avant cette année. Voici trois choses dont vous n’étiez pas au courant, à propos du rétablissement.

Les fondateurs de la Première Eglise Baptiste d’Amérique ont préparé la voie du rétablissement

Roger Williams, le père de la liberté de religion, et le fondateur de la Première Eglise Baptiste d’Amérique.

Roger Williams a fait plus pour paver la route du rétablissement que presque n’importe quel autre homme ayant précédé Joseph Smith. Je ne vous donnerai pas l’historique complet de Roger Williams, mais vous résumerai des parties de sa vie qui sont importantes pour le rétablissement.

Roger Williams est né à Londres, en Angleterre, en 1603. En grandissant, il est devenu extrêmement religieux, et a suivi les Puritains jusqu’au Massachusetts, en 1631. A cause de ses remarques religieuses exprimées ouvertement, un nombre très important de fidèles se sont mis à le suivre, contrariant par la même occasion les dirigeants Puritains.

En octobre 1635, il fut condamné pour sédition et hérésie, et fut banni pour ses opinions religieuses. Il quitta le Massachussetts avec ses fidèles en exil au printemps 1636. Ils franchirent le fleuve Seekonk et fondèrent une nouvelle ville et une nouvelle colonie, appelée Providence, Rhode Island. Roger Williams s’assura que Rhode Island devienne différente du Massachusetts. A Rhode Island, il y aurait liberté de religion, une liberté inconnue de tous colons de cette époque.

A Rhode Island, chaque homme avait la liberté de pratiquer sa propre religion. Ils étaient libres de toutes religions ou persécutions imposées par d’autres états. Cette idée était radicale; toutes les autres colonies avaient une union profane de l’église et de l’état. Une union qui causait la persécution et l’exile, voir même l’exécution de tous ceux qui n’observaient pas strictement les directives des dirigeants de l’église. Rhode Island est devenue le phare de la liberté religieuse.

La rédaction de la constitution des États-Unis d’Amérique

Plus de 100 ans après sa mort, les rédacteurs de la constitution des États-Unis d’Amérique se sont inspirés des écrits de Roger Williams. Ils ont inclus la liberté de religion comme 1er droit dans la déclaration des droits. Les rédacteurs savaient que ceci amènerait finalement au rétablissement de la vérité. Thomas Jefferson a écrit :

“Si la liberté de religion, qui nous est garantie en théorie par la loi, peut un jour s’élever et être pratiquée malgré l’inquisition impérieuse de l’opinion publique, la vérité prévaudra sur le fanatisme, et les doctrines originelles de Jésus, depuis si longtemps perverties par ses pseudo-prêtres, seront à nouveau rétablies à leur pureté d’origine. Cette réformation progressera avec le développement de l’esprit humain, mais il sera trop tard pour moi pour en être le témoin.” Thomas Jefferson, le 4 novembre 1820 (Il mourut en 1826, 4 ans avant que l’église ne soit rétablie).

Thomas Jefferson espérait un rétablissement de l'Eglise du Christ

Roger Williams était non seulement le père du Premier Amendement, mais aussi le fondateur de la Première Eglise Baptiste d’Amérique. Cependant, Roger Williams quitta rapidement l’église Baptiste, et enseigna la chose suivante :

“L’apostasie… a à présent tout corrompu, et rien ne sera rétabli de cette apostasie jusqu’à ce que le Christ envoie de nouveaux apôtres pour ériger à nouveau son église ”

Lorsque Roger Williams réalisa qu’il y avait eu une apostasie, il quitta l’église Baptiste et chercha comment rétablir l’autorité de la prêtrise. Voici ce qu’il a déclaré à ses disciples :

“Il n’y a pas d’église du Christ correctement constituée sur terre, ni aucune personne qualifiée pour en administrer les ordonnances ; et cela restera ainsi jusqu’à ce que de nouveaux apôtres soient envoyés par le Grand Chef de l’Eglise, que je recherche activement.” – Roger Williams

Il décéda en 1683, toujours dans l’attente du Rétablissement.

Sans Roger Williams, il n’y aurait pas de liberté religieuse. Sans liberté religieuse, Joseph Smith n’aurait jamais pu rétablir l’Eglise le 6 avril 1830.

Fait sympa, le 10éme arrière-petit-fils de Roger Williams est Elder Jeffery R. Holland.

le rétablissement de l'Evangile de Jésus-Christ passe par le retour des clefs de la prêtrise sur Terre

La prêtrise de Melchisédek donnée à Joseph Smith.

Dieu a déplacé une montagne pour déplacer la famille Smith.

Joseph Smith Sr. épousa Lucy Mack à Tunbridge, dans le Vermont, le 24 Janvier 1796. En 1802, les Smith  subirent une escroquerie de plus de 3000$ en racine de gingembre, par un habitant local du Vermont, perdant ainsi leur ferme, et se retrouvant complètement ruinés. Pendant les 10 années suivantes, ils déménagèrent une demi-douzaine de fois. En 1814, la famille Smith s’installa à Norwich, toujours dans le Vermont. Ils soufrirent pendant les deux années qui suivirent de très mauvaises récoltes, et ne pouvaient se permettre que cela recommence à nouveau.

Presque de l’autre côté du monde, dans les Indes Orientales, le Mt Tambora explosa littéralement, rentrant dans l’Histoire comme étant la plus grande éruption volcanique jamais enregistrée.  La cendre de cette éruption fit le tour du monde, faisant ainsi de 1816 « l’année sans été ». Avec trois gels violents pendant l’été 1816, la famille Smith expérimenta son dernier échec agricole dans le Vermont.

Joseph Smith Sr., ayant entendu parler de terres fertiles à l’ouest du Vermont, se rendit dans la campagne new yorkaise pour chercher un terrain. Il acheta du terrain à Palmyra, New York, et envoya chercher le reste de sa famille. Les Smith déménagèrent à Palmyra un peu plus tard, cette même année.

Le rôle des érables dans la Première Vision et le rétablissement de la prêtrise.

Un bosquet d’érables est souvent appelé un “Sugar Bush” (buisson de sucre)

Un bosquet d’érables est souvent appelé un “Sugar Bush” (buisson de sucre)

Les érables sont uniques en Nouvelle Angleterre. La sève d’érable a un taux de sucre extrêmement élevé, et pendant l’hiver et le printemps un érable peut être “drainé”, et jusqu’à 75 litres de sèves peuvent être collectés sans dommage permanent pour l’arbre.

Les Amérindiens ont enseigné aux colons comment drainer les érables et ensuite bouillir la sève pour la transformer en sirop. Depuis lors, l’érable et le sirop d’érable sont devenus des symboles de la Nouvelle Angleterre.

Qu’est-ce que cela à avoir avec le rétablissement? Tout. Lorsqu’ils vivaient dans le Vermont, la famille Smith avait compris la valeur des érables. Lorsque Joseph Smith Sr. chercha un terrain dans l’état de New York, une de ses priorités était un terrain sur lequel poussaient des érables. Il trouva le lot parfait à Palmyra, qui possédait un sol riche pour l’agriculture, et contenait un “sugar bush” (buisson de sucre), ou bosquet de 1500 érables!

Déménagement à Palmyra

La famille Smith déménagea à Palmyra en 1816. Lorsqu’ils arrivèrent, ils travaillèrent dur pour couper les arbres présents sur le terrain destiné aux récoltes. Joseph Smith Sr. n’enleva pas le “sugar bush” du côté Ouest de sa propriété; la famille Smith draina ces érables pour récolter la sève.

La famille Smith décida de faire du sucre à partir de la sève, au lieu de sirop d’érable. Ce processus était bien plus difficile, mais également plus profitable. Tout le monde fut inclus dans l’effort, et ils réussirent à produire plus de 450 kg de sucre d’érable chaque année. Grâce à leur réussite dans le sucre d’érable, la famille Smith pu rester à Palmyra.

Parce que leur terrain contenait des érables, il y avait un bosquet, dans lequel un jeune Joseph pu se rendre, au printemps 1820, et s’agenouiller, pour offrir une prière dont la réponse fut la première Vision. Voici une vidéo résumant les événements de la Première Vision.

Una tradition qui a perduré

La tradition de la famille Smith de drainer les érables ne se termina pas à Palmyra. Lorsque Joseph Smith Jr. déménagea à Harmony en Pennsylvanie, Joseph trouva un bosquet d’érable proche de chez lui. C’est dans ce bosquet qu’il se retirait souvent pour prier. Le 15 mai 1829, Oliver Cowdery et lui-même se rendirent dans ce “sugar bush” et s’agenouillèrent en prière, et Jean Baptiste leur apparu pour rétablir la prêtrise d’Aaron [NdT : en anglais].

J’ai appris ceci lorsque j’ai visité le site du rétablissement de la prêtrise, juste après qu’il soit consacré. J’avais toujours imaginé que la prêtrise avait été rétablie sur les bancs de la rivière. Lorsque j’étais là-bas, j’ai vu un panneau devant un chemin, indiquant que ce chemin menait au bosquet de Joseph. Alors que je suivais le chemin, j’ai trouvé un panneau indiquant l’endroit du rétablissement de la prêtrise. Voici quelques photos que j’ai pu prendre à cette occasion:

Traduction d’un panneau:

Le chemin suivant mène à une partie d’une forêt plus grande, qui comprenait le bosquet d’érables de Joseph et Emma Smith  – appelé “sugar bush” par les locaux. Joseph utilisait parfois leur sugar bush comme cachète pour les plaques d’airain, desquelles il a traduit le Livre de Mormon. Il s’est également rendu ici pour méditer et prier.

un lieu de révélation (lieu du rétablissement de la prêtrise)
Traduction du panneau: Un lieu de révélation

Le 15 mai 1829, Joseph Smith et Oliver Cowdery ont trouvé un endroit silencieux dans les bois, pour prier à propos de l’autorité de baptiser.

Joseph Smith a décrit plus tard leur expérience :

“Nous poursuivions encore le travail de traduction lorsque, le mois suivant (mai 1829), nous nous rendîmes un certain jour dans les bois pour prier et interroger le Seigneur au sujet du baptême pour la rémission des péchés que nous trouvions mentionné dans la traduction des plaques. Tandis que nous étions ainsi occupés à prier et à invoquer le Seigneur, un messager céleste descendit dans une nuée de lumière et, ayant posé les mains sur nous, il nous ordonna, disant:

À vous, mes compagnons de service, au nom du Messie, je confère la Prêtrise d’Aaron, qui détient les clefs du ministère d’anges, de l’Évangile de repentir et du baptême par immersion pour la rémission des péchés; et cela ne sera plus jamais enlevé de la terre, jusqu’à ce que les fils de Lévi fassent de nouveau une offrande au Seigneur selon la justice.

Le messager qui nous rendit visite à cette occasion et qui nous conféra cette Prêtrise dit qu’il se nommait Jean, celui-là même qui est appelé Jean-Baptiste dans le Nouveau Testament, qu’il agissait sous la direction de Pierre, Jacques et Jean, lesquels détenaient les clefs de la Prêtrise de Melchisédek, Prêtrise qui, dit-il, nous serait conférée en temps voulu […] C’est le 15 mai 1829 que nous fûmes ordonnés sous la main de ce messager et baptisés.”


Cet article a été initialement écrit par Jeremy (Gogo) Goff et publié sur mylifebygogogoff.com. Cet article a été traduit par David GEORGES.