Note de l’éditeur : Ceci est une opinion et représente la réflexion et les expériences d’un “mormon noir”. Lisez l’article de 2013 de l’Eglise « Race et Prêtrise » pour la position officielle.

L’histoire de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours concernant la race reste l’un des sujets de discussion les plus compliqué pour beaucoup de membres. Et lorsqu’il y a des conversations sur ce sujet, elles peuvent parfois être un peu houleuses. Il faut s’y attendre, car ce sujet est à la croisée de la race et de la religion, deux des sujets les plus chauds dans notre société. Malheureusement, l’Eglise doit toujours faire face à ces discussions, et les réponses demeurent floues pour beaucoup. Une désinformation persistante ainsi que la confusion autour de l’interdiction de la prêtrise et du temple que les dirigeants de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours ont instauré pour les hommes et les femmes d’origine africaine de 1852 à 1978, ont été une pierre d’achoppement pour moi dans l’histoire de ma foi personnelle.

Le fait que nous n’ayons reçu qu’un minimum d’instructions et de discussions sur ce sujet n’aide pas. Avant l’hiver 2013, les membres comme moi, peu importe leurs origines, devaient tirer leurs propres conclusions en se basant sur la Déclaration Officielle 2 et la doctrine établie dans les écritures. Il y a également eu de nombreuses spéculations malveillantes en dehors de l’Eglise qui ont alimenté l’opinion de nombreux membres vis-à-vis des noirs américains. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, car l’Eglise a écrit une déclaration intitulée « Race et Prêtrise » pour aider les membres à aller au-delà des spéculations et du folklore concernant la nature de la prêtrise et l’interdiction d’aller au temple. Cet article, ainsi que mon étude des écritures et les paroles de nos prophètes, a été un outil fondamental pour m’aider à surmonter cette pierre d’achoppement une fois pour toutes.

Moi, mormon noir face au racisme de certains membres

Bien que je me considère essentiellement comme un noir américain, j’ai été élevé principalement par ma mère, une femme issue de familles pionnières anglo-saxonnes et germaniques.

Ma mère s’est efforcée de m’élever en manifestant un amour universel envers tout le monde, peu importe leur race. Mon père, un descendant des esclaves fermiers affranchis, était plutôt d’accord avec cette approche, mais insistait sur la nécessité pour moi d’apprendre ce que voulait dire être noir aux Etats-Unis d’Amérique, et tous les défis que cela impliquait. Même si j’avais été élevé en étant conscient du racisme, et en sachant y faire face dans la mesure du possible, mon éducation dans un environnement varié et cosmopolite tel que Seattle, n’aurait pas pu me préparer à l’hostilité raciale que j’ai subie en arrivant dans l’état d’Utah pour faire mes études à l’université de Brigham Young.

Ma mère a choisi de me préserver de la connaissance de cette pratique abandonnée que fut l’interdiction des bénédictions de la prêtrise et du temple, mais mon père (qui ne vivait pas avec nous), a fait quelques commentaires çà et là qui ont piqués ma curiosité. Ces commentaires étaient essentiellement centrés sur la manière avec laquelle lui et ses frères et sœurs avaient été traités par leurs camarades de classe mormons alors qu’ils vivaient à Richland, Washington et qu’ils étaient l’une des seules familles noires. A chaque fois que j’abordais le sujet avec ma mère, elle changeait rapidement de sujet, non sans me rassurer en me disant que l’Eglise ne pensait plus de cette manière et que les spéculations circulant concernant les raisons et les objectifs de ces restrictions n’étaient pas des positions officielles de l’Eglise, et que quiconque me dirait le contraire ne ferait qu’exprimer leurs propres opinions et non la position officielle de l’Eglise. C’est devenu pour moi un test pour déterminer si ce que j’avais appris à l’Eglise ou entendu de la part d’autres membres était vrai ou faux. Tout ce qui parlait de valeur, ou de manque de valeur dans la pré existence, je n’y faisais pas attention. J’ai apporté cette attitude et ces faibles connaissances avec moi à Provo.

J’avais eu une expérience avec le racisme au sein de la communauté mormone. La première fois qu’on m’a appelé du mot qui commence par « n » c’était dans la maison des parents de ma mère à Hibbard dans l’Idaho. Les personnes qui m’ont appelé ainsi l’ont fait plusieurs fois. C’était les enfants de l’un des voisins de mes grand-parents. J’avais cinq ans à l’époque. C’était la première fois qu’on me traitait différemment en raison de ma couleur de peau et que je ressentais la douleur qui accompagne ce sentiment.

Bien que je n’ai que rarement fait l’expérience d’une telle discrimination à Provo, j’y ai vu plus de drapeaux des états confédérés que je ne l’aurais souhaité. J’ai également rencontré plusieurs personnes qui répandaient des mensonges et des spéculations concernant l’interdiction de la prêtrise et du temple. Parmi ces personnes se trouvait un professeur de BYU qui m’a un jour fait part, après la classe et presque mot pour mot, de son opinion exprimée lors de son interview avec le Washington Post. Cette opinion était basée sur la croyance que Dieu avait empêché les gens de couleurs de recevoir ces bénédictions parce que nous n’étions pas prêts à les recevoir et que nous n’avions pas la capacité spirituelle et mentale de les comprendre. (Jason Horowitz, Washington Post, 28 février 2012).

Position officielle actuelle contre anciennes pratiques

Ces incidents, en plus d’autres facteurs et incohérences autour de l’histoire de l’Eglise ont fini par m’éloigner de l’Eglise pendant ma troisième année à BYU. Ce qui a fait déborder le vase a été d’apprendre l’histoire d’Elijah Abel et le fait que l’Eglise avait ordonné des hommes de couleur à la prêtrise avant 1852, et que la prêtrise n’avait jamais été retirée de ces hommes tant qu’ils restaient fidèles à l’évangile de Jésus-Christ. Apprendre que l’Eglise avait déjà donné la prêtrise à des hommes de couleur, pour ensuite leur reprendre fut un énorme choc pour moi.

En plus de cela, j’avais lu de nombreuses déclarations de la part de dirigeants de l’Eglise pendant cette période de restriction, et je ne pouvais pas les qualifier autrement que de racistes. Elles semblaient en contradiction directe avec la déclaration du président Hinckley disant « …aucun homme faisant des remarques désobligées envers ceux d’une autre race ne peut se considérer comme un vrai disciple de Jésus-Christ ». (“The Need for Greater Kindness,” Avril 2006). Je ne voyais pas comment cela pouvait être vrai aujourd’hui, mais pas pendant cette période quand les dirigeants de l’Eglise eux-mêmes avaient fait ces déclarations. Cela m’a mené à croire que l’Eglise m’avait menti pendant toute ma vie, et j’ai perdu ma foi et ma confiance envers mes dirigeants. Je n’ai toujours aucun doute sur le fait que cette politique était raciste, et je pensais qu’il n’était pas possible que Dieu autorise son Eglise à être dirigée et engagée dans des propos racistes. Alors j’ai arrêté d’aller à l’église, et j’ai commencé à chercher un autre endroit pour m’épanouir et apprendre. Malgré tout, dans un coin de ma tête, je ne pouvais pas me débarrasser de cette connaissance de la véracité de l’évangile de Jésus-Christ. Même en vivant en désaccord avec ce que je savais au fond de moi, je ne pouvais pas m’en défaire.

Mais c’est avec beaucoup de prières et d’études de l’histoire de l’Eglise et des écritures que je suis parvenu à la conclusion que l’évangile était toujours vrai et que je devais retourner à l’église. Cela ne s’est pas passé du jour au lendemain, et il y a eu plusieurs essais ratés car j’avais du mal à réconcilier les connaissances contradictoires que j’avais de l’inconvenance d’une discrimination raciale et de mes croyances spirituelles. J’ai continué à avoir du mal avec l’interdiction de la prêtrise et du temple, mais, et compte tenu de mes origines, ce n’était pas quelque chose que je pensais devoir ignorer. Après beaucoup de méditation et de prières, ainsi que de discussions avec d’autres membres noirs, j’ai conclu que je devais lire 2 Néphi chapitre 26. Cette écriture déclare :

« Car aucune de ces iniquités ne vient du Seigneur : car il fait ce qui est bon parmi les enfants des hommes, et il ne fait rien qui ne soit clair pour les enfants des hommes, et il les invite tous à venir à lui et à prendre part à sa bonté, et il ne repousse aucun de ceux qui viennent à lui, noirs et blancs, esclaves et libres, hommes et femmes ; et il se souvient des païens ; et tous sont pareils pour Dieu, tant le Juif que le Gentil. » (Le Livre de Mormon, 2 Néphi, chapitre 26, verset 33).

Cette écriture m’a apporté la paix. Notre Père Céleste n’a jamais rejeté ceux qui venaient à Lui. Quelles que soient les raisons qui avaient pu être évoquées pour interdire les bénédictions de la prêtrise et du temple aux membres dignes en raison de leurs origines, je ne crois pas qu’elles venaient de mon Père Céleste. Je l’ai ressenti aussi surement et puissamment que quand j’avais reçu le témoignage que Jésus-Christ était mon Seigneur et qu’il était mort pour les péchés du monde. J’ai reçu une autre confirmation de cela pendant la Conférence Générale d’octobre 2013, lorsque président Dieter F. Uchtdorf a déclaré ce qui suit :

« Et, pour être parfaitement franc, il y a eu des moments ou les membres ou les dirigeants de l’Eglise ont simplement fait des erreurs. Il y a eu des choses dites ou faites qui n’étaient pas en harmonie avec nos valeurs, nos principes, ou la doctrine.

« Je suppose que l’Eglise serait parfaite seulement si elle était dirigée par des personnes parfaites. Dieu est parfait, et sa doctrine est pure. Mais il travaille à travers nous, ses enfants imparfaits, et les gens imparfaits font des erreurs » (“Come, Join with Us”).

Ça m’a semblé tellement vrai à ce moment. J’ai dû le relire pour être sûr d’avoir bien compris. Je sais que nous ne croyons pas en des dirigeants infaillibles et parfaits, mais c’était la toute première fois que j’avais entendu une telle déclaration au pupitre de la Conférence Générale, et par un membre de la Première Présidence de l’Eglise de surcroît. Ceci a confirmé mon témoignage que les restrictions pour la prêtrise et le temple n’étaient pas fondées sur la doctrine de l’Eglise. J’espérais qu’il y aurait plus d’autorités générales qui aborderaient l’interdiction à la prêtrise par la suite. Malheureusement, l’Eglise n’a parlé au sujet de la race qu’une fois de plus, mais de manière significative.

En décembre de la même année, l’Eglise a diffusé le premier d’une série d’articles destinés à clarifier les informations concernant plusieurs sujets délicats pour les membres, en relation avec l’histoire de l’Eglise. Intitulé simplement : « Race et prêtrise », l’article a envoyé une onde de choc à travers la communauté noire de l’Eglise. Là, imprimés pour la première fois sur lds.org, se trouvaient plusieurs concepts que nombre d’entre nous avaient déjà trouvés à travers des études indépendantes et beaucoup de prières. Personnellement, je pense que l’une des choses les plus importantes qui se trouvait dans cet article était la reconnaissance de l’existence de nombreux pionniers noirs américains. Dont le principal était Elijah Abel, qui détenait la prêtrise :

“Pendant les vingt premières années de l’existence de l’Église, quelques hommes noirs ont été ordonnés à la prêtrise. L’un d’eux, Elijah Abel, a aussi pris part aux cérémonies du temple à Kirtland (Ohio, États-Unis) et, par la suite, s’est fait baptiser en faveur de parents décédés à Nauvoo (Illinois, États-Unis). Il n’y a aucune preuve que la prêtrise ait été refusée à des Noirs du vivant de Joseph Smith. Au cours d’un Conseil privé de l’Eglise trois ans après la mort de Joseph Smith, Brigham Young a fait l’éloge de Q. Walker Lewis, un homme noir qui avait été ordonné à la prêtrise, disant : ‘Nous avons l’un des meilleurs Anciens, un africain’ » (lds.org, Gospel Topics, Race et prêtrise, paragraphe quatre).

Je n’avais jamais vu auparavant une publication officielle de l’Eglise reconnaître l’existence de ces frères, encore moins une reconnaissance complète de leur prêtrise, et dans le cas d’Abel, sa participation aux ordonnances du temple. Il y avait là des preuves supplémentaires que le décret de l’Eglise n’interdisait pas les bénédictions de la prêtrise et du temple en fonction de l’origine. D’ailleurs, cette ancienne pratique, en plus du fait qu’il n’existe aucune preuve de la pratique d’interdire les bénédictions de la prêtrise et du temple au membre d’origine africaine avant 1852, me mène à conclure qu’il n’y a pas de fondement doctrinal concernant l’exclusion des hommes et des femmes noirs, et par conséquent, des familles et familles élargies noires, des bénédictions de la prêtrise et du temple.

la prêtrise pour les noirs un mormon noir se confit

 

Le document déclare ensuite que : “Au fil du temps, les dirigeants de l’Eglise et les membres ont avancé de nombreuses théories pour expliquer les restrictions de la prêtrise et du temple. Aucune de ces explications n’est aujourd’hui acceptée comme doctrine officielle de l’Eglise” (paragraphe cinq). Comme me l’avait dit ma mère en grandissant, il n’existe aucune explication acceptée pour l’interdiction de la prêtrise ayant été donnée à quelque moment que ce soit avant 1978. Ceci inclus cette citation mainte fois reprise de Brigham Young disant que le moment pour les noirs n’était pas encore arrivé de recevoir la plénitude des bénédictions de l’évangile dans son « discours de 1852 donné devant le corps législatif d’Utah », et inclus dans les enseignements du prophète Brigham Young de Fred Collier. Pour beaucoup, cette déclaration est à l’origine des restrictions pour la prêtrise et le temple. Cette déclaration de Brigham Young est aussi en contradiction avec la pratique dans les premiers jours de l’ordination des hommes noirs à la prêtrise et la participation d’Elijah Abel dans les temples de Kirtland et Nauvoo. De plus, le paragraphe 17 dit : « Aujourd’hui, l’Église désavoue les théories avancées dans le passé selon lesquelles une peau noire est le signe d’une défaveur ou d’une malédiction divine, ou qu’elle est le reflet d’un comportement manifesté au cours de la vie prémortelle, que les mariages mixtes sont un péché ou que les noirs ou les personnes d’une quelconque autre race ou ethnie sont inférieurs de quelque manière que ce soit à n’importe qui d’autre. Les dirigeants de l’Église condamnent aujourd’hui sans équivoque tout racisme, passé et présent, sous quelque forme que ce soit. »

Ces déclarations me conduisent à croire que, quand le président Uchtdorf a dit que les dirigeants de l’Eglise ont commis des erreurs, ou que des choses qui ont été dites ou faites n’était pas en harmonie avec nos valeurs, nos principes, ou la doctrine, pour moi il faisait référence à ces déclarations qui ont été faites entre 1852 et 1978 visant à interdire ces bénédictions.

Il est inutile de faire la liste de ces choses ici, car Bruce R. McConkie a dit suite au rétablissement en 1978 des bénédictions de la prêtrise et du temple au membres d’origine africaine : « Oubliez tout ce que j’ai dit, ou ce que le président Brigham Young ou le président George Q. Cannon ont dit, ou ce que quiconque a dit dans le passé qui est contraire à cette révélation. Nous avons parlé avec une compréhension limitée et sans la lumière et la connaissance qui sont maintenant venus dans le monde… Nous avons maintenant ajouté un déversement nouveau d’intelligence et de lumière sur ce sujet précis, et cela efface toute l’obscurité et toutes les opinions et les pensées du passé. Elles ne comptent plus. »

Les déclarations qui tentent d’expliquer l’interdiction de recevoir la prêtrise sont sans intérêt à mon sens, car il a été prouvé qu’elles sont en conflit avec les écritures et la révélation moderne sur ce sujet. Néanmoins, elles servent à notre compréhension du contexte qui a favorisé l’interdiction de la prêtrise et du temple. Pour quiconque souhaitant apprendre l’histoire raciale de l’Eglise et l’origine de l’interdiction de la prêtrise et du temple, je recommande la lecture de l’excellent livre de l’historien de l’Université d’Utah W. Paul Reeve, Religion of a Different Color : Race and the Mormon Struggle for Whiteness.

Encore de nombreux efforts à faire pour que la position officielle et doctrinale prévale

Bien que l’Eglise nous ait rendu ces formidables ressources disponibles pour notre chemin de foi, elles restent vraiment sous-utilisées. Dans mes discussions avec les membres des paroisses auxquelles j’ai appartenu, il y a beaucoup plus de membres qui adhèrent aux spéculations et aux enseignements qui ont été reniés, qu’à la position officielle de l’Eglise rendue claire grâce à la déclaration « Race et prêtrise ». Il y a même des déclarations contradictoires affichées dans des pages d’histoires racontant la croissance de l’Eglise en Afrique du Sud. Ceci continue à favoriser la prolifération de spéculations et de déviations de la doctrine. La plupart des membres n’ont même pas entendu parler de la déclaration. C’est également le cas pour la plupart des missionnaires qui ont besoin de cet outil essentiel lorsqu’ils parlent à des amis de l’Eglise de couleurs, et qui sont au courant de notre histoire. C’est inacceptable et cela doit changer. Nous ne pouvons pas avancer dans l’obscurité alors que tant de lumière est à notre disposition.

Il n’y a pas, et il n’y a jamais eu de doctrine excluant des gens des bénédictions du temple et de la prêtrise en fonction de leurs origines. L’histoire originelle de l’Eglise, les écritures, et les paroles des prophètes modernes nous enseignent que nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu. Il ne rejettera personne qui vient à lui. Personne n’est parfait, et il n’appartient qu’à nous de travailler ensemble pour bâtir le Royaume de Dieu ici-bas.

Nous devrions reconnaitre les douleurs du passé et travailler ensemble pour les apaiser et les laisser derrière nous. J’admets que ce sera plus facile à dire qu’à faire, mais nous devons être capables de réaliser quand les autres souffrent et nous unir à eux et porter leur fardeau. C’est un fardeau que les Saints noirs américains ont essayé de porter seuls pendant beaucoup trop de temps. Nous avons besoin que nos frères et sœurs comprennent que c’est quelque chose que nous devons tous surmonter à un moment sur le parcours de notre foi.

Le rejet ne portera pas nos fardeaux. Nous dire que ce n’est pas important ne portera pas nos fardeaux. Ce n’est pas important pour ceux qui n’en auraient pas souffert, mais c’est important pour ceux qui en ont souffert, ainsi que leur descendance. J’invite chaque membre à profiter des ressources que nous avons et à œuvrer pour diffuser la connaissance merveilleuse que notre Eglise a rendue disponible pour nous, afin de dissiper l’obscurité et l’ignorance avec la lumière de la connaissance.

 

Article écrit par Devan Mitchell pour LDS Living et publié sous le titre A Black Mormon Man’s Thoughts on Race, Priesthood, and the Church’s Essay et traduit par Samuel Babin. Français  ©2017 LDS Living, A Division of Deseret Book Company | English ©2017 LDS Living, A Division of Deseret Book Company