Paul et Daurio lors de la première de Comme des bêtes aux Etats-Unis
Avec leur dernière création, Comme des bêtes, qui est sorti le 27 juillet dernier en France, les génies de la création Cinco Paul et Ken Daurio commencent à s’habituer à la sortie de leurs films à Hollywood. Le duo de scénaristes SDJ ont écrit plus de 10 films et ont participé à la création de plusieurs dessins animés que vous avez sûrement vus.
Par exemple, le film Horton entend un zou !, qui est une interprétation de l’œuvre classique de Dr. Seuss. Même s’ils avaient déjà écrit Bubble boy et Hyper Noel 2, Horton a été leur premier succès.
Cependant, il leur fut difficile de faire approuver le script. Au moment où ils travaillaient sur le script, Le chat chapeauté venait de sortir et la femme de Dr. Seuss, Audrey Geisel, était très en colère à cause des sous-entendus à caractère sexuel et des blagues pour adultes que le film contenait. C’est pour cela que lorsque Chris Meledandri a fait suivre le script de Paul et Daurio, Geisel « était ravie que deux mormons écrivent Horton entend un Zou! » a dit Paul au Religion News Service. La paire avait le talent de saisir l’humour et l’esprit de famille des œuvres de Dr. Seuss.
Et Paul ne pouvait pas s’empêcher de remarquer des ressemblances entre l’histoire et l’Evangile. « Pendant que Ken et moi écrivions le script, nous avons remarqué que l’histoire contenait le thème de la foi. » dit-il au Religion News Service. « Entendre une voix que personne n’entend… c’est la description que Joseph Smith a donné de sa vision, même si personne ne voulait le croire. Les mots de Joseph Smith nous sont venus en tête. »
Mais ce ne fut pas le seul moment où leur foi a joué un rôle important. Paul donne l’exemple d’un autre film que leur foi a inspiré, et dont la suite a remporté presque un milliard de dollars au box-office : « Un autre exemple est Moi, moche et méchant, qui, pour plusieurs raisons est un film qui a une grande signification personnelle. J’ai trois enfants et Ken aussi. Pour moi, le film fait beaucoup référence à l’Evangile. Peut-être pas particulièrement aux enseignements SDJ, mais il fait référence au pouvoir de l’amour qui peut transformer une personne méchante en quelqu’un de bien. Le film illustre aussi qu’en devenant père, chaque homme abandonne son côté vilain.
« Il y a aussi la scène où les trois filles prient. Nous voulions vraiment que cette scène fasse partie du film. La religion est une partie importante de la vie des gens, et c’est rare qu’elle soit mentionnée sous quelque forme que ce soit à la TV. »
C’est là la philosophie de ces deux amis qui se sont rencontrés lors d’une activité de pieu. En 1997, Paul avait écrit le script d’une pièce de théâtre pour célébrer la journée des Pionniers. Daurio faisait partie des acteurs et ils se sont tout de suite bien entendus. Pendant la représentation, ils se sont dit que ce serait amusant d’écrire une pièce ensemble.
Depuis, ils cherchent toujours à donner à leurs films un sens particulier, « nous voulons toujours que nos films parlent de quelque chose de spécial, mais nous ne voulons pas qu’ils soient moralisateurs », ont dit Daurio et Paul au Deseret News. « Nous ne les écrivons que pour nous. Nous essayons simplement de nous faire rire ou de ressentir quelque chose de particulier, et c’est peut être une des raisons pour laquelle nos films ont du succès. »
Cet article à l’origine a été écrit par Danielle B. Wagner, publié sur ldsliving.com et traduit par Léa.