Réflexions de Neylan McBaine, fondatrice du Mormon Women Project, sur l’annonce de la création du programme “J’étais étranger” et du rôle de la Société de Secours dans celui-ci.

neylan mcbaineLe 12 novembre 2015, j’ai parlé lors d’un symposium à l’Université d’Etat d’Utah ayant pour titre “Femmes mormones, Autorité et Direction », parrainé par leur département d’Etudes Religieuses et par le Centre des études sur les Femmes et le Genre. Dans mes remarques […], j’ai réexaminé les deux mandats fondamentaux de la Société de Secours – de « soulager les pauvres » et de « sauver des âmes » – et j’ai essayé d’évaluer comment notre organisation actuelle des femmes se porte quant à atteindre ces missions. Je me suis engagée dans un exercice de réflexion dans lequel j’imaginais la Société de Secours d’aujourd’hui (re)gagnant l’autorité ecclésiastique sur les efforts d’entraide de l’Eglise, les effets auxquels je rêve de voir très étendus puisque cela donnerait à l’organisation des femmes une autorité institutionnelle au sein d’un sujet qui est déjà inclus dans l’énoncé de sa mission.

Au moment de ma présentation, cela ressemblait à un exercice farfelu avec des résultats imaginés encore plus farfelus. Mais le Samedi soir, à la session des Femmes de la Conférence Générale, cette vision farfelue a semblé faire un grand bond vers la réalité. Bien qu’il faille attendre un bon moment pour que la Société de Secours puisse prendre le contrôle ecclésiastique et la gestion administrative du Département d’Entraide de l’Eglise, l’esprit de notre mission était plus fort que je ne l’avais jamais expérimenté dans ma vie. La création d’une nouvelle section sur LDS.org, J’étais étranger, bien que non parrainée directement par la Société de Secours, parle clairement aux femmes de la part de nos sœurs dirigeantes. Mon cœur débordait tellement de joie ce Samedi alors que je participais à la réunion avec ma mère, ma belle-mère et mes filles, et un murmure révérencieux peu commun dans le gigantesque Centre de Conférence est tombé sur nous toutes alors que le remarquable chœur multinational a chanté le chant d’ouverture. Je prie pour que ce soit le début du déploiement d’une vision exceptionnelle de ce que l’autorité de la Société de Secours et des femmes puisse vraiment être.

Article publié et écrit par Neylan McBaine, traduit par Eolia