Question : Au début de l’histoire de la tour de Babel, nous lisons que “toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots” (Genèse 11:1). Plus tard, on nous dit que “l’Éternel confondit le langage de toute la terre” (Genèse 11:9) mais l’histoire scientifique des langues nous dit que les différentes langues du monde ne sont pas issues de la division d’une seule langue. Doit-on choisir entre la science et les Écritures?
Résumé : Pour commencer, le mot hébreu eretz utilisé dans in Genèse 11:1 (ainsi que dans l’histoire de Noé et le déluge) peut signifier soit “terre” soit “pays,” et il est impossible de savoir quel est la bonne signification sans avoir le contexte. Ici, cette phrase signifie probablement que le peuple dans le pays où s’est déroulée cette histoire parlait originellement une langue commune. Fait significatif, la traduction de Genèse 11:1, 6 par Joseph Smith dit : “la même langue,” non “une seule langue.” De plus, malgré la centration de ce chapitre sur la confusion (mélange) des langues, le mécontentement de Dieu le plus important semble avoir été la confusion (mélange) du peuple de l’alliance avec leurs voisins non-croyants.
Comme avec d’autres histoires qui se trouvent dans Genèse 1-11, des thèmes du temple sont entrelacés tout au long du récit de la confusion des langues à Babel. Dans ce cas, la Tour peut être considérée comme une sorte d’anti-temple avec lequel ses bâtisseurs ont tenté de se “[faire] un nom” (Genèse 11:4) pour eux-mêmes plutôt que de reconnaître Dieu comme celui qui donne des noms à ceux qu’il a choisi en raison de leur fidélité. La postérité d’Abraham sera séparée des autres nations. Son grand nom “sera accompli non dans le présent par des exploits héroïques et des monuments imposants mais plutôt dans un avenir divinement promis par la naissance d’une nombreuse postérité.” Bien qu’Abraham ait passé avec succès les épreuves de sa vie (D&A 132:37), sa postérité dans les derniers jours doit continuer à veiller, car le projet de Babel fait son grand retour aujourd’hui.
Ce que nous savons
La science soutient-elle l’idée de la division d’une langue originelle à Babel?
La réponse est : non. Cette histoire est un puzzle intéressant pour les chercheurs et les scientifiques. D’une part, les détails du cadre babylonien et les techniques de construction pour la tour sont probables, même si la période de cette histoire est difficile à identifier. D’autre part, à la lumière de ce que nous savons sur l’évolution des langues, le récit biblique de la confusion des langues à la tour de Babel semble improbable.
Les figures 2 et 3 illustrent bien l’arbre généalogique des langues sémitiques et indo-européennes. Guy Deutscher explique la façon dont la division des langues s’est produite :
La diversité linguistique est … une conséquence directe de la dispersion géographique et de la tendance à changer d’une langue. L’affirmation biblique qu’il y ait eu une seule langue primordiale n’est pas, en soi, invraisemblable, car il est fort possible qu’il y n’y ait eu qu’une seule langue, à la base, parlée quelque part en Afrique de l’Est, il y a peut-être 100’000 ans. Mais même si c’était le cas, la division de cette langue a dû se faire pour des raisons beaucoup plus prosaïques que la colère de Dieu contre les gens de Babel. Lorsque divers groupes ont commencé à se séparer, allant chacun de leur côté et s’installant à travers le monde, leurs langues ont changé de différentes manières. Par conséquent, la grande diversité des langues dans le monde aujourd’hui reflète simplement le temps qu’ont pris les langues pour changer indépendamment les unes des autres.
Y a-t-il pu y avoir une certaine “confusion” de langue à Babel après tout?
La réponse est, probablement : oui. Il y a peut-être une façon plausible de comprendre la “confusion” de langues à Babel si l’on se réfère à une rupture locale dans l’utilisation d’une langue commune, régionale, plutôt qu’une rupture totale d’une seule langue universelle. Certains chercheurs croient qu’une telle langue peut avoir joué le rôle de lingua franca, permettant un travail de collaboration parmi les personnes qui se sont regroupées de tout l’empire pour réaliser de grands projets de construction. De nos jours, les langues telles que l’anglais, le français et le swahili permettent de même aux individus aux origines différentes de faire des affaires les uns avec les autres dans une langue commune.
L’une des candidates potentielles pour une telle lingua franca parmi les Babyloniens est l’akkadien. Une autre langue potentielle serait le sumérien. À cet égard, une partie de l’épopée mésopotamienne intitulée Enmerkar and the Lord of Aratta a un intérêt particulier. Bien que les traducteurs diffèrent sur l’idée que cette histoire décrit un événement passé lorsqu’une langue est devenue plusieurs ou un événement à venir où toutes les langues n’en deviendront qu’une seule, elle ressemble à l’histoire de Babel dans son récit du bouleversement des langues.
Si nous prenons l’option “une seule langue” de Genèse 11:1 comme étant du sumérien, de l’akkadien voire même (à tout hasard) de l’araméen plutôt qu’une langue universelle présumée, certains des aspects déconcertants du récit biblique deviennent plus intelligibles. Par exemple, “Genèse 10 et 11 seraient logiques en termes de linguistique dans leur ordre actuel. Aussi, en plus des langues locales de chaque nation, il existait ‘une langue’ qui rendait la communication possible à travers le monde”[xx] ou, sans doute plus précisément, à travers le pays. “À proprement parler, le texte biblique ne fait pas référence à une pluralité de langues mais à la ‘destruction de la langue en tant qu’instrument de communication.’”
En résumé, Victor Hamilton écrit qu’il “est invraisemblable que Genèse 11:1-9 puisse beaucoup contribuer, sinon pas du tout, à l’origine des langues … [La] diversification des langues est un lent procédé, pas quelque chose de catastrophique comme Genèse 11 semble l’indiquer.” L’interprétation communément admise de Genèse 11 nous donne “une explication très incroyable et naïve de la diversification des langues. Cependant, si le récit se réfère à la dissolution de la lingua franca babylonienne, ou quelque chose comme ça, le besoin de considérer Genèse 11:1-9 comme une explication extrêmement créative de la diffusion des langues devient inutile.”
Qu’est-ce que la “confusion” des langues?
Le terme “confusion” tire son origine du latin confundere. Ce terme signifie littéralement “verser ensemble, mélanger” (cum + fundere = ensemble + verser).
Quels semblent avoir été les préoccupations les plus importants de Dieu sur la confusion à Babel?
Hugh Nibley soutient que la confusion (mélange) de langue est nécessairement reliée à la confusion (mélange) du peuple de l’alliance avec leurs voisins païens, un phénomène que le Seigneur condamne ailleurs dans la Bible et le Livre de Mormon.
Bien que nous devions nous souvenir que des difficultés textuelles et interprétatives présentes dans la version de “Genèse” sur les plaques d’airain de Laban auraient pu faire leur chemin dans l’abrégé de Moroni au sujet de l’histoire de Babel (par ex. Ether 1:33, Mosiah 28 :17) le Livre de Mormon nous donne des perspectives utiles sur la confusion des langues et des peuples. Par exemple, en nous prévenant que “nous devions être prudent sur … les lectures simplistes du texte scripturaire,” Hugh Nibley nous a donné cette analyse circonspecte de l’histoire des Jarédites :
Le livre d’Ether, décrivant le déracinement et la dispersion d’une population nombreuse, nous la montre quittant la tour, [en] groupes de familles [et en] groupes d’amis (Ether 1:41) … Il n’y aurait pas eu de raison de confondre la langue de Jared s’il n’avait eu personne à qui parler. Son frère a imploré le Seigneur pour que ses amis puissent aussi conserver leur langue. Cependant, la même chose s’appliquerait à n’importe quelle autre langue : si chaque individu parlait sa propre langue, différente des autres, elle s’en irait entièrement avec lui, les peuple n’auraient pas été simplement éparpillées mais plutôt annihilées.
Nous ne devons pas tomber dans l’ancien vice de lire dans les Écritures des choses qui ne s’y trouvent pas. Rien n’est dit dans le texte sur chaque homme parlant tout à coup une nouvelle langue. On nous dit, dans le livre d’Ether, que les langues étaient confondues avec et par la “confusion” des gens : “Crie au Seigneur,” dit Jared, “ afin qu’il ne nous confonde pas de sorte que nous ne puissions comprendre nos paroles” (Ether 1:34).
Cette déclaration est significative pour plus d’une raison. Comment peut-il être possiblement dit que “nous ne puissions comprendre nos paroles” ? Des paroles que nous ne pouvons pas comprendre peuvent être des syllabes sans signification ou dans une langue étrangère mais, dans les deux cas, ce ne sont pas nos mots. La seule façon pour ne pas réussir à comprendre nos propres paroles c’est d’avoir des mots qui sont vraiment les nôtres mais dont la signification change parmi nous. C’est exactement ce qui se produit lorsque des gens, et donc des langues, sont “confondues,” c’est-à-dire, mélangées ou éparpillées.
Dans le récit d’Ether, la confusion des personnes ne doit pas être considérée sans la confusion de leurs langues; c’est, et cela a toujours été, un seul et même procédé : le Seigneur, nous dit-on, “ ne confondit pas la langue de Jared ; et Jared et son frère ne furent pas confondus … et le Seigneur eut compassion de leurs amis et de leurs familles aussi, de sorte qu’ils ne furent pas confondus.” (Ether 1:35-37). Le terme “confondre” tel qu’on le trouve dans le livre d’Ether est censé avoir la véritable et bonne signification de “verser ensemble,” “mélanger ensemble,” ce qui apparaît très nettement dans la prophétie qui se trouve dans Ether 13:8, que “le reste de la maison de Joseph sera édifié dans ce pays ; … et il ne sera plus confondu,” ce terme signifiant ici : mélangé avec d’autres peuples, culturellement, linguistiquement ou autre.
Ni la Bible ni le Livre de Mormon n’attribuent la dispersion du peuple à la confusion des langues. Dans Genèse, aucune cause ni effets clairs ne sont décrits. On nous dit seulement que “c’est de là que l’Éternel les dispersa sur la face de toute la terre” (Genèse 11 :9). De même, comme Nibley le décrit :
Après avoir reçu l’assurance que leur langue et leur peuple ne seront pas confondus, le frère de Jared et les siens voulaient savoir s’ils seraient chassés du pays : c’était un autre problème, et il est évident que la langue qu’ils parlaient avait aussi peu à voir avec le fait d’être chassés du pays qu’avec le fait de déterminer leur destination.
Gardner a résumé comme suit : “La confusion des langues est en lien avec le mélange des différents peuples lorsque cette grande tour à Babylone a été créée. D’un tel mélange de personnes qui essayaient de construire une [contrefaçon] de temple jusqu’aux cieux, Yahweh a retiré certains de ses croyants [par exemple, les Jarédites et, à un certain moment donné dans l’avenir, Abram] pour ses propres desseins.”
Y a-t-il une preuve de la confusion des peuples dans les projets de construction mésopotamiens?
La tour de Babel a presque certainement été conçue comme une ziggourat mésopotamienne. Au sommet d’une ziggourat se trouvait une porte par laquelle les dieux entraient dans le bâtiment depuis leur demeure céleste. En-dessous se trouvait un temple, où les dieux descendaient pour recevoir les offrandes et l’adoration du peuple.
Il y a très peu d’écrits sur les premières ziggourats, mais des inscriptions parlent de reconstructions plus tardives, tels que la reconstruction de bâtiments du temple à Babylon (E-temen-anki) et à Borsippa (Eur-me-imin-anki) par Nebucadnetsar II. Des inscriptions en lien avec ces tours plus tard attestent de l’utilisation de “bitume et de brique cuite d’un bout à l’autre” des bâtiments tel qu’il est question dans le récit biblique (Genèse 11:3). Plus curieusement, nous lisons une description élaborée de la façon dont les ouvriers étaient rassemblés de tout l’empire pour réaliser un projet de construction de ziggourat, rappelant l’imagerie biblique d’une confusion de langues et de peuples :
Afin d’achever E-temen-anki et Eur-me-imin-anki jusqu’au sommet … J’ai mobilisé [tous les] pays partout, [chaque] dirigeant ayant été élevé au premier plan sur tous les peuples du monde [comme celui qui a été] aimé de Marduk, de la mer supérieure [à la mer] inférieure, les [nations lointaines, les peuples fourmillant] du monde, des rois de montagnes éloignées et d’îles reculées au beau milieu des mers] supérieures et inférieures, [mon] seigneur Marduk a placé dans [ma] main leurs cordes de afin qu’ils tirent [son] char.
Une inscription de Borsippa nous indique que la ziggourat est restée inachevée et que, avant sa reconstruction par Nebucadnetsar II, elle était tombée en ruines, un souvenir des édifices inachevés du Babel de la Bible :
J’ai construit É-temen-anki, la ziggourat de Babylon (et) l’ai achevé. J’ai élevé son sommet de tuiles pures (recouvertes de) lapis lazuli. À cette époque-là, E-ur-(me)-imin-anki, la ziggourat de Borsippa, qu’avait construit un roi précédent et élevé à une hauteur de quarante-deux coudées mais ne l’avait pas achevé (jusqu’au) sommet, était abandonnée depuis longtemps et ses canalisations étaient en pagaille. Les pluies et les averses avaient érodé son briquetage. Les briques cuites de sa façade s’étaient détachées et le briquetage de son sanctuaire était devenu un tas de ruines. Mon grand seigneur Marduk a poussé mon coeur à le reconstruire.
La Tour de Babel et le “grand et spacieux édifice.”
Lorsqu’on regarde de plus près les descriptions de la Tour de Babel dans Genèse 11 et le “grand et spacieux édifice” qui “semblait être en l’air, bien haut au-dessus de la terre” du rêve de Léhi et Néphi (1 Néphi 8:26) on comprend qu’il s’agit d’un seul et même bâtiment. En effet, Ellen van Wolde indique que le terme hébreux pour “ciel” dans Genèse 11:4 “peut aussi signifier l’air, et ce mot est fréquemment utilisé dans la bible hébraïque en lien avec des bâtiments impressionnants tels que des forteresses ou des tours, comme dans Deutéronome 1:28 et 9:1, qui parlent de ‘des villes grandes et fortifiées jusqu’au ciel.’” Néphi a décrit les personnes qui vivaient dans cet édifice comme étant “le monde et sa sagesse” (1 Néphi 11:35). et le bâtiment lui-même comme étant les “vains imaginations”(1 Néphi 12:18) et “l’orgueil du monde”. Comme la Tour de Babel, “il tomba et sa chute fut extrêmement grande” (1 Néphi 11:36).
Les aspirations des bâtisseurs pour que le sommet de la tour “puisse atteindre le ciel” (Genèse 11:4) sont contredites par la déclaration dans Genèse 11:5 que le Seigneur devait descendre pour s’y rendre. Gordon Wenham remarque : “Nous considérons alors la tour, à travers les yeux de Dieu, selon une grande ironie. Cette tour avec laquelle l’homme pensait atteindre le ciel, Dieu peut difficilement la voir!”
Pourquoi ?
L’histoire de Babel n’a jamais été plus pertinente qu’aujourd’hui. La monoculture globale en expansion reproduit avec une froide précision les conditions essentielles pour les projets des humains, dans le même style que Babel, pour pouvoir pousser et se développer. En hommage à l’oeuvre de Pieter Bruegel l’Ancien (1563), la Tour de Babel de Julee Holcombe est “un collage fait d’images digitales de divers bâtiments allant d’habitations délabrées aux palais néo-classiques et surmontés de gratte ciels atteignant les nuages.” selon l’artiste : “Babel Revisitée est un aperçu allégorique de l’histoire et de la modernité, et de la façon dont les êtres humains, tout comme la nature, sont condamnés à la répétition continuelle de ce qui est passé.” André LaCocque en conclue que l’auteur de Genèse 11 “veut que ses lecteurs prennent conscience que, entre autre, ils participent à la construction de Babel. ‘Babel’ devient alors le symbole de toutes nos constructions et fabrications, avec leur issue inexorable : la confusion (des messages de notre vie) et le dispersion (de toutes les pièces de nos projets).”
A la lumière de la dispersion des Babyloniens, Leon Kass pose ces questions pertinentes :
L’échec de Babel a-t-il produit le remède? La nouvelle façon de faire a-t-elle réussi? Le chemin qu’a pris Abram a finalement conduit à la religion biblique qui, de l’avis général, est une source considérable et une force de la civilisation occidentale. Pourtant, de là où nous sommes, au début du vingt-et-unième siècle (plus de trois mille sept cents ans plus tard), il est loin d’être évident que la prolifération des nations adverses est une bénédiction pour la race humaine. L’humanité dans son ensemble n’est manifestement pas plus respectueuse, juste et gentille. Et indépendamment de cela, l’occident semble souvent fatigué; il semble que nous ayons perdu notre désir d’atteindre ce qui est le plus élevé. Dieu ne nous a pas parlé [c’est-à-dire à la civilisation occidentale dans son ensemble] depuis un long moment.
Les causes de notre malaise sont nombreuses et compliquées, mais l’une d’elles est trop fréquemment omise : le projet de Babel est en train de faire son retour. … Que nous pensions à l’utopie des philosophes ou à la période post-historique que suggère le marxisme, ou, plus concrètement, à l’imposant immeuble des Nations Unies qui s’élève aujourd’hui dans la première ville d’Amérique ; que nous regardions l'[Internet], ou l’économie globalisée, ou le projet biomédical de recréer la nature humaine sans ses imperfections; que nous soyons confrontés à l’expansion de la revendication post-moderne que toute vérité est une création humaine, nous voyons partout des preuves de la vision babylonienne être remises au goût du jour.
Notre nouveau Babel peut-il réussir? Et peut-il échapper (ou a-t-il échappé?) aux échecs de son ancien prototype? Par exemple, qu’adorera-t-il? Ses bâtisseurs et ses bénéficiaires seront-ils favorables à la procréation et à l’éducation des enfants? Peut-il trouver des principes authentiques de justice et d’autres critères non-artificiels pour la conduite humaine? Sera-t-il autocritique? Peut-il vraiment surmonter notre séparation, aliénation et désespoir? Tous ceux qui lisent les journaux ont de sérieuses raisons d’en douter. Babylone est de retour, et Sodome l’est aussi, bredouillant et se dispersant. Peut-être que nous devrions reconsidérer le rêve de Babel, aujourd’hui, du point de vue de Dieu. Peut-être que nous devrions prêter attention au plan qu’il a adopté comme alternative à Babel. Nous sommes prêts à prendre la route en compagnie d’Abram.
La version originale de cet article a été écrite par Jeffrey M. Bradshaw, publiée sur ldsmag.com et traduite par Nathalie.
Wow, tu crois des scientifiques qui disent que Dieu n’existe pas et tu essayes de changer les versets pour que ça concorde avec ce que les scientifiques disent
Tu crois en Dieu ou les scientiques? O_o
Bonjour, tout d’abord, il est important de souligner que les scientifiques ne sont pas un groupe qui nie l’existence de Dieu. Il y a des scientifiques athés, mais il y a aussi beaucoup de scientifiques croyants. De plus, cet article essaye de donner un contexte à des écritures qui ont été écrites il y a plusieurs millénaires et que nous ne comprenons pas forcément à 100%.
Nous croyons tout d’abord en Dieu. Et Dieu nous a enseigné que nous devions “cherchez des paroles de sagesse dans les meilleurs livres ; cherchez la connaissance par l’étude et aussi par la foi.” (Doctrine et Alliances 88:118). Nous essayons de suivre cette invitation en cherchant aussi dans ce qui est bon dans le monde. Et plusieurs scientifiques réalisent des études qui nous sont utiles pour comprendre la Bible, comme celle-ci.
Qu’en pensez-vous ?
À bientôt,
L’Équipe Foi en Christ