Le 24 juillet, c’est la journée des pionniers, et nous célébrons les pionniers mormons. Ils ont fait face à beaucoup d’épreuves durant leur voyage, mais leur foi a aussi grandi. L’historien Wallace Stegner a écrit au sujet des pionniers :
« Je n’ai aucun doute sur leur habituelle dévotion et héroïsme au service de leur foi. Leurs femmes, en particulier. Leurs femmes étaient incroyables. »
Les pionnières ont donné naissance à leurs enfants, puis ont dû les enterrer. Elles ont pris soin de leur famille et ont voyagé seules lorsque leur mari ont rejoint le Bataillon mormon. Elles ont tiré leurs enfants dans des charrettes à bras dans le froid et les pieds nus. Aujourd’hui, nous rendons hommage à ces pionnières incroyables en partageant leurs surprenantes histoires d’épreuves, de foi et de miracles.
Nous avons divisé ces histoires en neuf sections. Sélectionnez le principe qui vous intéresse le plus ou parcourez-les toutes !
- Rester fort dans les épreuves
- « Fidèle à sa foi » : Persévérer jusqu’à la fin du voyage
- Une route parsemée de sacrifices
- Les bénédictions de la prêtrise
- Des éclats de rire parmi les épreuves
- Leur foi en Dieu a guidé chacun de leurs pas
- Des réponses aux prières
- Les miracles : rien n’est impossible
- D’autres pionnières incroyables, fortes et fidèles
Rester fort durant les épreuves
Comment le Seigneur a aidé une pionnière à vaincre la dépression
Les pionnières ont perdu beaucoup, mais elles continuèrent leur voyage avec foi jusqu’à Sion. Elizabeth Jackson en est un exemple. Son mari est décédé après que le convoi de charrettes à bras Martin traversa la rivière Platte, la laissant seule pour voyager et pourvoir aux besoins de ses enfants.
Elizabeth devint très dépressive à la suite de cette épreuve. Un soir, elle rêva de son mari et il lui dit : « Réjouis-toi, Elizabeth, la délivrance est proche » et le jour d’après, le convoi de sauvetage arriva de Salt Lake City, trouva le convoi de charrettes à bras Martin et les aida.
Plus tard, Elizabeth a écrit :
Je n’essaierai pas de décrire mes sentiments lorsque je suis devenue veuve de trois enfants dans des circonstances si atroces… Je crois… que mes souffrances pour la cause de l’Evangile seront sanctifiées pour mon propre bien… j’ai plaidé le Seigneur… J’ai plaidé le Seigneur et il est venu à mon secours.
C’est une chose difficile d’endurer un voyage tel que celui-ci et cela l’est encore plus seule. Mais Elizabeth savait qu’elle n’était pas seule, Dieu était avec elle. (Article de l’Ensign « LDS Women are incredible. »Tell My Story Too).
Donner alors qu’elle avait déjà si peu
Parfois, la force peut se manifester à travers la compassion, en particulier quand on a très peu à donner comme c’était le cas d’Emily Hill. Elle s’est convertie à l’Eglise quand elle n’avait que 12 ans et fut ensuite suivie par Julia, sa sœur de 15 ans. Leurs parents ont refusé qu’elles se fassent baptiser ou qu’elles aillent à l’Eglise, mais dès qu’elles le pouvaient, les sœurs sortaient en cachette pour aller à la réunion de Sainte-Cène.
Quand elles furent plus âgées, les sœurs Hill ont travaillé dur afin d’avoir assez d’argent pour voyager jusqu’en Amérique. Elles rejoignirent le convoi de charrettes à bras Martin, et furent victimes du froid, de la famine et de la faiblesse des membres du convoi. Emily a dit :
Ma sœur et moi éclatèrent en sanglots, ne pouvant plus faire un pas de plus et je me rappelle m’être demandé… S’il m’était possible avec ou sans foi de marcher encore 1200 miles. Ma chair était faible mais mon esprit en avait le désir. J’ai pris la résolution que j’essaierai.
Quand les secours trouvèrent le convoi, elle vit Joseph A. Young qu’elle rencontra pendant sa mission en Angleterre. Il pleura quand il vit l’état d’Emily et lui donna un oignon à manger. Mais au lieu de le manger, elle le donna à un homme qui était proche de la mort. Plus tard, cet homme déclara que cet acte lui avait sauvé la vie (Follow me to Zion).
« Fidèle à sa foi » : Persévérer jusqu’à la fin du voyage
Souffrir pour l’Evangile au lieu de vivre sans
Beaucoup de personnes ont essayé de persuader les pionnières d’abandonner leur voyage jusqu’à Sion. Elizabeth Cheney fit face à cette pression lorsqu’elle était à Winter Quarters. Elle reçut une lettre de ses parents qui lui offriraient n’importe quelle somme d’argent si elle acceptait de condamner l’Eglise et de rentrer chez eux. Voici sa réponse :
Je n’ai pas la moindre intention [de revenir]… Notre cause est juste et nous devons continuer de l’avant… Je ne me suis pas jointe à cet œuvre en hâte : je savais dans quoi je me lançais. J’ai pesé le pour et le contre, calculé le prix à payer et j’avais conscience des conséquences de chaque décision que j’ai prise.
Si je pouvais être parmi la foule que Jean vit et dont les habits furent lavés par le sang de l’Agneau […] je me dois, tout comme eux, de passer par beaucoup de tribulations et, au lieu de penser qu’il est difficile de devoir passer par ces épreuves, me réjouir d’avoir été trouvée digne de souffrir pour son nom.
Eliza, par sa foi forte en l’Evangile et malgré les épreuves qu’elle allait devoir affronter, est vraiment un exemple de femme vertueuse. (Discours de Conférence Générale « Pionneer Shoes Through the Ages »).
Choisir entre la foi et le mariage
Agnes Calwell se rappelle de Christena Mcneil, une jeune femme qui voyageait avec sa famille. La mère d’Agnes, son grand-frère et Christena se sont arrêtés à un fort à Laramie dans le Wyoming en espérant échanger des bijoux contre de la nourriture. Un des officiers dit à Soeur Calwell qu’il n’avait aucunement besoin des bijoux et la guida vers d’autres stands où elle trouverait peut être quelqu’un qui serait intéressé.
Pendant que Sœur Calwell était absente, l’officier demanda à Christena de rester avec lui. Il la demanda en mariage en lui montrant ses richesses et lui dit que le convoi de charrettes à bras allait périr et qu’il n’arriverait jamais en Utah. Agnes raconte que Christena lui répondit « en termes clairs qu’elle prendrait le risque, même si elle devait mourir. » L’officier admira sa « loyauté envers sa foi » et donna à sa famille un jambon fumé. (I Walked to Zion).
Une route parsemée de sacrifices
La foi en la promesse du prophète
Mary Goble n’avait que 13 ans quand elle quitta l’Angleterre pour l’Amérique. Pendant son voyage vers l’Ouest, trois de ses frères et sœurs ainsi que sa mère moururent. A la fin du voyage, Mary et les deux frères et sœurs qui lui restaient avaient tous les pieds gelés. Elle se rappelle avoir vu des larmes dans les yeux de Brigham Young quand il les vit.
Les pieds de Mary avaient été très touchés par les gelures. Le docteur voulait les amputer jusqu’à la cheville, mais Brigham Young lui dit de n’enlever que les orteils, et il promit à Mary qu’elle n’aurait pas besoin de se faire amputer plus que cela. Cependant, des mois après, ses pieds ne montraient aucun signe d’amélioration. Elle retourna chez le docteur qui de nouveau lui dit qu’il devait l’amputer jusqu’aux chevilles. Elle se rappela de la promesse de Brigham Young et refusa.
Un jour, alors que Mary pleurait à cause de la douleur dans ses pieds, une vieille femme entra.
Elle lui dit qu’elle avait ressenti que quelqu’un avait besoin d’elle. Je lui parlai de la promesse que Brigham Young m’avait faite. Elle prépara un cataplasme qu’elle posa sur mes pieds, et chaque jour elle venait pour le changer. Au bout de trois mois, mes pieds étaient guéris.
Quand Mary retourna chez le docteur, il pensa que c’était parce que sa situation s’était empirée. Elle lui dit que ses pieds avaient guéri et il ne la crut pas jusqu’à ce qu’elle les lui montre. Il dit que c’était un miracle (Article de L’Ensign « The Faith of the Pioneers » ; Mormon Literature Sampler : Death Strikes the Handcart Company).
Mère en Sion : Accoucher sur le chemin
Il est possible que le plus grand sacrifice soit venu de la part des mères qui entreprirent le voyage vers l’Ouest. Beaucoup d’entre elles durent accoucher et enterrer leurs enfants en route. Eliza R. Snow dit que le premier soir du voyage, neuf enfants furent nés. Elle se rappelle aussi un accouchement qui eut lieu plus tard dans une tente pendant un orage. Plusieurs sœurs tenaient des récipients pour recueillir les gouttes de pluie afin que la mère et l’enfant puissent rester au sec.
Zina D.H. Young, l’une des femmes de Brigham Young, accoucha à l’arrière d’un wagon. Quand cela arriva, le convoi arrêta sa progression. Même si les conditions d’accouchement n’étaient pas les meilleures, ces femmes continuèrent de l’avant. Zina dit : « je ne me plaignis pas des difficultés de ma situation car ma vie avait été protégé et mon enfant était si beau. (Article de L’Ensign « Courage—the Unfailing Beacon »).
Partir sans sa famille, perdre son mari, mais ne jamais perdre sa foi
Sa mère voulait lui offrir des vêtements et ses frères de l’argent si elle acceptait de rester au lieu de partir vivre l’Evangile. C’était une décision difficile à prendre mais Ann Coope Harvey l’a prise. Elle a dit :
Je me sentais si mal que j’avais l’impression que mon cœur se retournait. J’ai reçu l’inspiration de ne pas me retourner pour regarder ma mère, alors j’ai pris mon enfant dans les bras, je suis montée dans le train, j’ai regardé en direction de Sion et j’ai quitté la maison de mon enfance, toutes mes connaissances et mes proches, pour l’Evangile.
Elle arriva à la Nouvelle Orléans et prit un bateau à vapeur jusqu’à Saint Louis. Là-bas, elle embarqua avec une dame âgée et tomba malade à cause du changement de nourriture.
Un prêtre avait aussi embarqué dans le même bateau, mais il refusa de venir manger parce qu’il pensait qu’Ann avait le choléra. Ann dit à la dame qu’elle pensait que le prêtre ne croyait pas aux Ecritures qui enseignaient que les « anciens de l’Eglise » devait prendre soin des malades. Ann lui dit qu’elle « vivrait pour aller à Sion, mais que lui allait tomber malade et mourir. Tout ce qu’elle dit arriva, car ce fut dans un cercueil qu’il quitta le bateau.
Quand le mari d’Ann vint, il lui dit qu’il avait eu un rêve dans lequel il allait mourir. Il dit qu’il était heureux que ce soit lui car Ann serait plus apte à élever leur enfant. Peu de temps après, il tomba malade du choléra et décéda. Ann « resta seule dans un pays étranger», mais elle travailla dur pour gagner assez d’argent pour entreprendre le voyage vers l’Ouest.
Un exemple phénoménal de service sur le sentier mormon
Pendant qu’elle était sur le sentier, Ellen « Nellie » Pucell qui avait alors dix ans, perdit ses parents. Avec sa sœur Maggie, elles continuèrent avec le convoi de charrettes à bras jusqu’à ce qu’elles devinrent si faibles qu’elles perdirent connaissance. Un des dirigeants du convoi arriva et plaça Nellie dans la charrette et dit à Maggie de s’y tenir et de marcher à ses côtés.
Du fait qu’elle marcha à côté de la charrette, Maggie ne contracta pas de gelures. Nellie n’eut pas cette chance. Quand ils arrivèrent dans la vallée de Salt Lake City, ses pieds furent amputés. Mais Nellie ne se laissa pas aller. Même si elle dut marcher sur ses genoux pour le reste de sa vie, elle se maria et eu six enfants. Même si elle souffrit le reste de sa vie, son mari se rappelle « qu’elle n’avait aucune amertume, juste de la patience et de la sérénité. » (Chapitre Six de Notre Patrimoine ; « Pioneer Spotlight : Ellen Pucell Uthank »).
Les bénédictions de la prêtrise
La foi au pouvoir de la prêtrise
Mary Barthgate et Isabella Park avaient toutes les deux plus de 60 ans lorsqu’elles voyagèrent jusqu’en Utah. Elles étaient bonnes amies et ni l’une ni l’autre ne sont montées dans un chariot pendant le voyage. Alors qu’elles étaient près de Fort Bridger, un serpent à sonnette mordit la jambe de Mary, alors elles envoyèrent une jeune fille chercher de l’aide au camp.
Un des frères de la prêtrise raconte cet épisode : « lorsque nous sommes arrivés près d’elle, elle était très malade, mais elle dit qu’il y avait le pouvoir de la prêtrise, et elle le savait ». Ils traitèrent sa blessure et lui donnèrent une bénédiction. Ils placèrent Mary dans un chariot pour l’emmener au camp et « elle appela des témoins pour prouver qu’elle n’était pas montée dans un chariot jusqu’à ce qu’elle en soit forcée par un maudit serpent ».
A un moment, Isabella essaya de voir comment allait son amie. Le conducteur du wagon ne la vit pas et commença à ordonner au bœuf d’avancer. La première roue du wagon fit tomber Isabella et roula sur sa hanche. Le frère essaya de la sortir du chemin, mais la roue de derrière roula sur ses chevilles. Malgré le poids important du wagon, Isabella, par miracle, n’eut aucun os cassé. (Article de l’Ensign « Following in Their Foorsteps »; Handcarts to Zion).
Les bénédictions de la prêtrise ont aidé son bœuf à continuer le voyage
Mary Fielding Smith était un exemple de pionnière fidèle. Elle était la veuve d’Hyrum Smith et a voyagé vers l’ouest avec son frère Joseph Fielding et son fils Joseph F. Smith. Un matin, elle se réveilla et se rendit compte que plusieurs bœufs étaient portés disparus. Joseph et ses neveux partirent à leur recherche mais sans succès.
Quand ils retournèrent au camp, ils trouvèrent Mary agenouillée, en prière. Ensuite, elle partit elle-même à la recherche des bœufs. Elle continua à marcher, même lorsqu’un groupe de bergers l’arrêta pour lui dire où ils avaient vu ses bœufs pour la dernière fois (dans la direction opposée de celle où elle allait.) Mary trouva les bœufs sous un groupe de saules. Les bergers les avaient cachés car ils voulaient les voler.
Cependant, à Winter Quarters, Mary allait perdre beaucoup de ses bœufs et de ses chevaux. Elle improvisa en attachant deux de ses chariots ensemble et en faisant tirer deux fois la charge à son bœuf. Un des hommes lui dit de ne pas les suivre, car elle serait un fardeau et ralentirait tout le convoi. Sa réponse ? « J’arriverai dans la vallée avant toi et je ne demanderai pas ton aide. »
Sur le chemin, un des bœufs de Mary s’écroula, avec des convulsions, comme s’il avait été empoisonné. Beaucoup des membres du convoi pensèrent qu’il allait mourir, mais Mary demanda à ce que le bœuf reçoive une bénédiction avec de l’huile consacrée. Cela fut fait et le bœuf guérit. Peu après, un autre des bœufs de Mary s’écroula et guérit aussi avec une bénédiction. Elle continua à avancer, et, fidèle à sa parole, Mary arriva dans la vallée un jour avant le reste du convoi (I Walked to Zion ; « Mary Fielding Smith – Mother in Israel »).
Des éclats de rire parmi les épreuves
Une mère qui faisait rire les autres
Même si les pionniers souffrirent beaucoup de tribulations pendant leur voyage vers l’Ouest, ils partagèrent de bons moments et des éclats de rire. Sarah Loader Holman se rappelle d’une expérience entre le moment où sa compagnie tomba à court de provisions et l’arrivée du convoi de sauvetage qui venait de Salt Lake City.
Il faisait si froid que lorsque la famille essaya d’enfoncer les piquets de tente, le sol qui était gelé, était trop dur. Cependant, la tente avait été mouillée plus tôt et avait maintenant gelée alors qu’ils la tenaient debout. Le lendemain matin, les deux filles les plus âgées avaient si froid et étaient si fatiguées qu’elles refusèrent de se réveiller. La mère de Sarah se mit debout et commença à danser une gigue ! Elle glissa et tomba, ce qui fit rire les plus jeunes filles. Finalement, elles se réveillèrent toutes et continuèrent leur voyage (The Improvement Era article « Sarah Loader Holman : handcart Pioneer »).
Une fille et ses « nombreuses petites romances »
Margaret Judd apprécia son voyage jusqu’à Sion car elle eut de « nombreuses petites romances ». Avant de partir de Nauvoo, son « véritable amour » la retrouva sous leur habituel arbre à rendez-vous. » Ils se promirent « fidélité éternelle pendant au moins quatre ans», quand ils seraient assez âgés. Quarante ans plus tard, Margaret recroisa sa route après qu’ils se soient tous les deux mariés et eurent des enfants.
Margaret raconte qu’il « y avait plusieurs garçons très gentils dans le convoi. » Le quatre juillet, lorsque sa sœur et elle faisaient la lessive près d’un cours d’eau, un jeune homme s’approcha. Il était le neveu du capitaine et donna aux jeunes filles un morceau de gâteau pour célébrer la fête nationale. « C’était une situation assez embarrassante d’accepter son compliment parmi un tas de draps sales et d’eau mousseuse… Cependant, j’ai accepté le morceau de gâteau avec beaucoup de patriotisme. »
Margaret se rapprocha d’un autre jeune garçon du convoi. Il la complimenta souvent et « il alla jusqu’à dire que j’étais aimable, quelque chose qu’on ne m’avait encore jamais dit avant. » Le jeune garçon la demanda en mariage et elle lui répondit : « oui », mais quand ils arrivèrent à la vallée, les flammes de leur amour avaient disparu. Il finit par se marier avec une autre fille du convoi « dont il s’était moqué de l’ignorance plusieurs fois en ma présence. Telle est la constance de l’homme ! » (I Walked to Zion).
Tourner et se retourner
Rachel Lee marchait près d’un chariot lorsqu’un coup de vent souleva ses jupes qui s’accrochèrent à une des roues du wagon. Elle essaya de les retirer, mais elles commencèrent à se serrer autour des roues et « tout ce qu’elle put faire fut d’attraper deux rayons de la roue avec ses mains, de mettre ses pieds entre deux autres, et de faire un tour complet avec la roue.
Son cri arrêta rapidement le chariot et des pionniers arrivèrent pour l’aider. Elle ne voulait pas couper ses vêtements car ils avaient déjà si peu, alors Rachel dût enlever ses jupes, ses jupons et même ses chaussures afin de pouvoir se libérer. Une des sœurs tenait une couverture pour protéger la pudeur de Rachel, et les vêtements furent plus facilement enlever de la roue une fois qu’elle ne les portait plus. (The Improvement Era, « Pioneer Women »).
Leur foi en Dieu a guidé chacun de leurs pas
La voix du Saint-Esprit la fortifia
Susannah Stone était la seul membre de sa famille à se joindre à l’Eglise. A 25 ans, malgré l’opposition de sa famille et de ses amis, elle partit en Amérique pour se joindre au convoi de charrettes à bras Willie. Elle raconte que « son courage ne lui manqua qu’une fois ». Ses pieds avaient gelé et elle s’arrêta et « s’assis, attendant la fin.»
Peu de temps après, j’entendis une voix, qui était tout aussi audible que possible et qui parla à mon âme de promesses et de bénédictions que j’avais reçues et qu’une mission m’attendait en Sion. Je reçus de la force et, remplie de l’Esprit du Seigneur, je me levai et voyageai le cœur léger.
Quand elle arriva au campement, Susannah se rendit compte qu’un groupe de pionniers se préparait à partir à sa recherche. Elle continua le voyage, et le jour où elle arriva à Salt Lake City fut aussi le jour où elle rencontra son futur mari, Thomas Lloyd. Susannah eut 14 enfants et devint secrétaire de la Société de secours (Follow Me to Zion).
La foi est un cataplasme qui peut soigner
Un jour, la vache de Teresa Hasting Judd, Bossy, commença à boiter et arrivait à peine à marcher. La famille avait déjà perdu une vache et ne pouvait pas se permettre d’en perdre une deuxième. Ce soir-là, Teresa prépara un cataplasme et le plaça sur la hanche de Bossy. Le lendemain matin, lorsque son mari alla voir l’état de la vache, il dit à Teresa qu’elle avait mis le cataplasme sur la mauvaise hanche.
La fille de Teresa écrivit, « Mère répondit : peu importe, ça a marché. Et comme elle l’avait prédit, Bossy ne boitât que légèrement ce jour-là, et peu de temps après elle avait retrouvé la santé. Je sais que c’était le résultat de beaucoup de foi mélangé à ce cataplasme. » (I Walked to Zion)
Fidèles jusqu’à la fin
Mary Murray Murdoch, aussi connue sous le surnom de Wee Granny est une de mes ancêtres pionniers. Mary s’est joint à l’Eglise en Ecosse quand elle avait 73 ans, pesait 41 kilos et ne faisait que 1,40m (d’où le surnom « Wee Granny »), elle avait un esprit fort et elle se joignit au convoi de charrettes à bras Martin et voyagea en Utah où son fils vivait déjà.
Cependant, Wee Granny n’arriva jamais en Utah. Elle tomba malade et mourut près de Chimney Rock, dans le Nebraska. Même si Wee Granny n’arriva pas dans la vallée, on peut observer sa grande foi dans ses dernières paroles « Dites à John que je suis morte le visage tourné vers Sion » (Discours de Conférence Générale « Espérance »).
Des réponses aux prières
Un miracle de deux biscuits secs par la prière et la foi
Ann Jewell Roaley et sa famille se sont jointes à l’Eglise en Angleterre. Cependant, avant de partir pour l’Amérique, son mari décéda la laissant avec sept enfants, tous âgés de moins de 12 ans. Ce n’était pas facile de nourrir huit personnes pendant le voyage et à un moment, ils tombèrent à court de nourriture. Ann détestait regarder ses enfants tirer les lanières de cuir du chariot et les mâcher, alors elle demanda de l’aide à Dieu par la prière.
Ann se rappela qu’elle avait gardé deux petits biscuits secs depuis son voyage à travers l’Atlantique. Elle dit :
Bien sûr qu’il n’y avait pas assez pour nourrir 8 personnes, mais 5 miches de pains et 2 poissons n’étaient pas non plus assez pour nourrir 5000 personnes, mais, grâce à un miracle, Jésus l’avait fait. Alors, avec l’aide de Dieu, rien n’est impossible.
Elle mit les deux biscuits dans une marmite en fonte et les recouvra d’eau. Elle demanda encore de l’aide à Dieu par la prière. Après avoir cuit les biscuits, elle souleva le couvercle et fut surprise d’y trouver assez de nourriture pour nourrir ses enfants (More Than Miracles ; Ann Jewell Rowley Autobiography).
Les prières des pionnières afro-américaines
Jane Manning James était une des premières saintes afro-américaines. Elle n’était pas née esclave, mais servante dans un foyer dans le Connecticut. Elle, ainsi que d’autres membres de sa famille se sont joints à l’Eglise et Jane les conduisit tous les 9 à travers le voyage de 800 miles jusqu’à Nauvoo.
Ces premiers saints des derniers jours afro-américains ont fait preuve de beaucoup de foi en la prière. Pendant leur voyage, leurs chaussures se sont usées et ils n’avaient rien pour les remplacer, alors leurs pieds ont commencé à saigner. Jane écrivit « nous nous sommes arrêtés et nous nous sommes réunis pour prier le Seigneur, nous avons demandé à Dieu, le Père éternel, de guérir nos pieds et nous avons reçu une réponse à nos prières, nos pieds furent guéris. » Plus tard pendant leur traversée, un bébé tomba malade et après avoir prié pour l’enfant, il fut lui aussi guéri.
Malgré la traversée de rivières froides et les nuits passées dans la neige, elle dit que « nous avons continué, nous réjouissant, en chantant des cantiques et en remerciant Dieu pour son infinie bonté et sa miséricorde envers nous. Pour ses bénédictions… et sa protection. Nous sommes restés mentalement fort jusqu’à notre arrivée à Nauvoo où nous avons été invités dans le foyer du prophète et lui avons raconté notre histoire.
Jane vécu et travailla pour la famille de Joseph Smith et plus tard celle de Brigham Young. Elle se maria à un autre saint afro-américain, Issac James, avant de partir de Nauvoo. Elle accoucha à Winter Quarters et voyagea ensuite jusqu’en Utah. Jane fut toujours reconnue comme une femme ayant une foi forte et beaucoup de charité (Ensign « Jane Manning James : Black Saint, 1847 Pionner’).
Les miracles : Rien n’est impossible
Le soutien d’autrui l’a mené en Sion
Mary Ann Stearns Frost était veuve lorsqu’elle se maria à Parley P. Pratt. Au moment où beaucoup de saints partaient pour l’Ouest, Parley P. Pratt servait une mission en Amérique du Sud et Mary n’avait pas les moyens de voyager jusqu’en Utah. A.W. Babbitt rendit visite à la famille avant de partir pour Sion et il informa Mary qu’il avait laissé 100 dollars pour elle dans le fond d’émigration.
John A. Ketling lui rendit aussi visite avant de rentrer chez lui à Philadelphie et lui dit qu’il avait lui aussi laissé cent dollars dans le fond d’émigration. Peu de temps après, Mary rendit visite à Soeur Ellison et elle lui posa des questions sur la préparation pour aller à Sion. Mary lui dit qu’elle avait encore besoin d’une équipe et d’un conducteur et Soeur Ellison lui dit qu’elle avait un pensionnaire qui pourrait être conducteur et aussi une équipe. Tous ces événements se passèrent en une semaine (I Walked to Zion).
Ressusciter d’entre les morts
Fanny Fry n’avait que 16 ans lorsqu’avec ses frères et sœurs elle quitta l’Angleterre. En passant par la rivière Elk Horn, ses pieds étaient si enflés qu’elle ne pouvait plus porter de chaussures. Le gonflement finit par partir, mais ses pieds étaient si courbaturés à cause de l’alcali qu’elle ne porta pas de chaussures de toute la traversée.
Un jour, le Capitaine Rowley lui donna à elle et à deux autres personnes la tâche de tirer une charrette à bras avec les valises de six personnes. C’était très dur à tirer et le Capitaine Rowley n’arrêta pas de les traiter de fainéants. Tout d’un coup, Fanny tomba sous la charrette et elle lui roula dessus. Son amie, Emmie, s’approcha de Fanny et ne trouva pas de pouls. Le Capitaine Rowley vérifia aussi et ne trouva en Fanny aucun signe de vie.
Fanny se réveilla plus tard dans une tombe de deux pieds de profondeur et plusieurs sœurs en train de coudre une couverture qui lui arrivait jusqu’à la taille. Vous pouvez vous imaginez le choc. Fanny resta faible le reste du voyage, mais elle était vivante.
Après que le convoi de secours soit arrivé jusqu’à eux, Fanny apprenait à monter à cheval sur la Big Mountain quand un chariot de femmes bien habillées s’approcha. L’une d’entre elle cria « voici ma sœur » et c’était vrai. La sœur de Fanny, Sarah, était arrivée plus tôt dans la vallée et elles étaient maintenant de nouveau réunies (Heritage Gateways : Fanny Fry Simons ».
La main de Dieu pendant son voyage
Margaret McNeil partit d’Ecosse à l’âge de 12 ans. Quand son premier voyage débuta, le bœuf des McNeil s’enfuit et son petit frère de quatre ans, James, attrapa la rougeole. Mais la mère de Margaret voulait que ses enfants partent avec le reste du convoi. Elle attacha un châle autour du coup de Margaret en lui promettant qu’elle les rejoindrait. Margaret porta son frère presque tout le long du voyage jusqu’en Utah.
Margaret avait aussi la responsabilité de prendre soin de la vache familiale. Un soir, la vache s’échappa et Margaret dû aller la chercher sans chaussure. Soudain, elle senti qu’elle marchait sur quelque chose de mou, elle regarda ses pieds et vit qu’elle se trouvait sur un nid de serpents. Bien qu’apeurée, elle fit une prière rapide et sauta hors du nid, indemne.
Plus tard dans le voyage, la famille de Margaret n’avait que très peu de nourriture. Ils arrivèrent près d’une maison et la mère de Margaret lui dit d’aller demander de la nourriture. Une vieille femme répondit à la porte et lui dit « entrez, entrez, je savais que vous viendriez et alliez me demander de la nourriture.’ (Discours de Conférence Générale « Faith in Every Foostep » ; Article de l’Ensign « Pionner Faith and Fortitude – Then and Now ; I Walked to Zion.)
Guérir de la scarlatine, apprendre à se reposer le jour du Sabbat et survivre à l’empoisonnement
Betsy Smith était une petite fille qui partit d’Ecosse avec sa famille pour aller en Utah. En Iowa, elle attrapa la fièvre scarlatine et ne pouvait pas ouvrir les yeux. Elle se rappelle avoir entendu Sœur Henderson dire « je suis désolée qu’elle soit en train de mourir ; une nouvelle mort approche dans le campement! » Betsy commença à pleurer et sa mère lui demanda si elle se sentait encore plus mal, elle lui répondit « Mère, je crois que je suis en train de mourir ; je veux vivre et aller dans la Vallée.’ Sa mère demanda à ce que Betsy reçoive une bénédiction de la prêtrise, après quoi elle guérit rapidement.
A un moment pendant leur voyage, le convoi voyagea pendant cinq semaines sans s’arrêter pour se reposer le dimanche. Plusieurs têtes de leurs troupeaux moururent et le capitaine s’est dit qu’ils « avaient eu tort de ne pas s’arrêter et d’adorer Dieu le jour du Sabbat, et qu’ils avaient perdu plus qu’ils n’avaient gagné ». Après cela, ils se reposèrent les dimanches et se sentirent beaucoup mieux.
Lors d’une autre occasion, le convoi voyagea dans des tempêtes de neige si fortes que les bœufs refusèrent d’avancer. Le capitaine réunit le convoi pour prier. Betsy et beaucoup d’autres membres du convoi sentirent la compagnie du Seigneur. Après la prière, « la tempête se divisa à gauche et à droite et ils purent continuer d’aller de l’avant.
L’histoire certainement la plus intéressante de Betsy se rapporte à des panais. Un homme les trouva et bientôt, tous les membres de la compagnie affamée en avaient mangé. Lorsque le capitaine revint au campement et appris ce qu’ils avaient fait, il fût horrifié et leur dit que les panais contenaient assez de poison pour tuer un bœuf.
Par miracle, les membres du convoi allaient bien et étaient contents d’avoir mangé les panais avant de savoir qu’ils étaient toxiques. Betsy dit « qu’elle ne s’est pas rendue compte de la véracité de ses paroles jusqu’au lendemain matin lorsqu’un frère mourut – un Scandinave. Nous pensons qu’il en avait mangé après avoir appris qu’ils étaient toxiques. (The Improvement Era « The Tired Mother : Pioneer Recollections ».
Bénie par « la main protectrice du Seigneur »
Agnes Caldwell n’avait que 9 ans lorsque sa famille partit d’Ecosse pour se joindre au convoi de charrettes à bras Willie. Un jour, avec son amie, Mary Hurren elles se promenaient seules lorsque soudain elles furent entourer de serpents à sonnettes. Elles se sont prises par la main et ont sauté par-dessus les serpents, l’un après l’autre. Elle dit « on aurait cru avoir sauté pendant plus d’un mile. Grâce à la main protectrice du Seigneur, nous étions indemnes. »
Plus tard, le convoi reçut l’aide des wagons de sauvetages qui venaient de Salt Lake City dans le froid. Un des conducteurs de chariot, William Henry « Heber » Kimball, demanda à Agnes si elle voulait monter, et elle répondit « oui monsieur. »
Au lieu de s’arrêter, il attrapa sa main et fit courir les chevaux. Elle courut à côté du wagon alors qu’il allait de plus en plus vite. Ce qui lui passa par la tête à ce moment-là c’est que c’était l’homme le plus méchant qu’elle n’avait jamais vu. »
Enfin, lorsqu’Agnes pensa qu’elle ne pouvait plus continuer, Kimball la tira dans le chariot et l’enveloppa dans une couverture. « J’ai eu assez de temps pour changer mon opinion, et elle a bien sûr changé car je me suis rendue compte qu’en faisant cela il m’avait évité de geler dans le chariot. » (I Walked to Zion).
Comment la foi d’une mère accomplit un miracle
La famille d’Elizabeth « Betsy » Cunningham s’est jointe à l’Eglise en Ecosse et partit pour Sion quand elle était encore jeune. Un matin, la famille trouva Betsy morte dans son sommeil. Ils ne pouvaient pas l’enterrer dans le sol gelé alors ils la laissèrent dans des couvertures. Quand la famille arriva au campement, sœur Cunningham reçut l’inspiration de retourner chercher Betsy et se rappela de la promesse qu’on lui avait faite en Ecosse que si elle restait fidèle, sa famille et elle arriveraient tous en Sion.
Elle retourna près de Betsy, qui étonnamment n’avait pas été touchée par les loups. Sœur Cunningham la transporta jusqu’au campement et commença à réchauffer son corps. Betsy vécut, comme il l’avait était promis à sa mère (More Than Miracles).
Malgré les difficultés, leur voyage fut remplit de miracles, tout comme le retour à la vie miraculeux d’Elizabeth « Betsy » Cunningham
D’autres histoires de pionnières fortes et fidèles
L’amour d’alléger les fardeaux d’autrui
Jens et Elsie Nielson était une famille prospère danoise lorsqu’ils se joignirent à l’Eglise. Ils abandonnèrent beaucoup de leurs biens pour voyager jusqu’en Utah et aider d’autres à faire de même. Les Nielsons ont eu beaucoup d’épreuves pendant leur voyage, y compris la mort de leur unique enfant, Niels, et de Bodil Mortensen, une jeune fille dont ils avaient la charge.
A un moment de leur voyage, les pieds de Jens avaient gelé à cause du froid et il ne pouvait plus marcher. Il dit à Elsie : « laisse-moi dans la neige pour mourir, continue et essaie de rester avec le convoi et de sauver ta vie. » Sa réponse fut « monte, je ne peux pas te laisser, mais je peux tirer la charrette à bras ». Même si elle faisait moins d’un mètre cinquante, elle tira la charrette à bras avec son mari dedans. (Discours de Conférence Générale « Faith in Every Footstep » ; Follow Me to Zion).
Marcher seule dans l’Evangile
Avant la longue marche vers l’Utah, Phoebe Carter, qui avait 28 ans était une pionnière à part entière. Elle vivait à Scarboro, dans le Maine, et elle voulait se joindre aux saints de Kirtland, en Ohio. Sa famille et ses amis voulaient la forcer à ne pas y aller. Sa mère lui dit « qu’elle préférerait la voir morte plutôt que de la voir affronter seule un monde sans cœur » et elle la supplia de revenir si elle se rendait compte que l’Eglise n’était pas vraie.
Quand Phoebe quitta sa famille, les longs au-revoir se firent par écrit car elle ne savait pas si elle pourrait partir en leur faisant ses adieux face-à-face. Phoebe se décrit comme « une femme seule soutenue seulement par ma foi et ma confiance au Dieu d’Israël…. Et si je n’avais pas eu la compagnie du Saint-Esprit, j’aurai déjà fléchi.’
Phoebe commença le long voyage de 750 miles seule, mais ses périples ne s’arrêtèrent pas à Kirtland. Elle se maria à Wilford Woodruff et voyagea dans le Missouri, à Nauvoo, en Utah, et dans trois des missions de Wilford Woodruff dans les îles Fox du Maine, en Angleterre, puis dans les États de l’Est (article de l’Ensign « Pionner Faith and Fortitude – Then and Now » ; Representative Women of Deseret).
Avoir la force de dix hommes
En 1880, Arabella « Belle » Smith se joignit à un groupe de pionniers qui partaient pour s’installer dans la mission de San Juan dans le Sud de l’Utah. Cependant, avec l’hiver approchant rapidement et un grand nombre de personnes qui n’avaient pas le matériel pour y faire face, leur situation s’annonça difficile. Le convoi décida de prendre un raccourci risqué.
Le raccourci était le Hole-in-The-Rock, une fissure étroite sur une des parois de Glen Canyon. C’était une route très dangereuse, avec un dénivelé de 45 degrés. Le convoi avait travaillé dur afin d’élargir le passage, construire un chemin et un ferry afin de traverser la rivière.
Pour que les chariots puissent descendre sans danger sur le chemin étroit, leurs freins étaient actionnés et plusieurs hommes retenaient le chariot à l’arrière avec des cordes et des chaines afin qu’ils ne se précipitent pas le long de la pente à grande vitesse. Elizabeth M. Decker décrivit que le premier chariot avait dû être retenu par dix hommes.
Joseph Stanford Smith passa la journée à aider les autres avec leurs chariots. Son chariot et sa famille étaient les seuls qui étaient restés derrière et malgré l’aide que Stanford avait donné, le reste de la compagnie avaient l’air d’avoir oublié sa famille et avait embarqué dans le ferry pour traverser la rivière. Stanford ne pensait pas qu’ils pouvaient descendre la pente seuls, mais sa femme, Arabella lui dit qu’elle serait capable de retenir le chariot. Ils laissèrent leurs trois enfants et attachèrent le cheval à l’arrière du chariot pour aider Arabella.
Quand ils commencèrent à descendre, Arabella et le cheval perdirent l’équilibre. Le pauvre cheval tomba sur ses cuissots et fût tiré presque jusqu’en bas. Arabella réussit à se relever mais pas avant qu’un rocher pointu ne l’entaille du talon à la hanche. Elle tira aussi fort qu’elle le pût et elle « sautilla comme un corbeau » jusqu’en bas.
Après avoir récupérer leurs enfants, les Smiths continuèrent leur route et rencontrèrent cinq autres hommes du convoi. Ils se sont finalement rappelés qu’ils avaient laissé les Smith et étaient revenus pour les aider. Stanford leur dit : « N’y comptez pas les amis… Ma femme est la seule aide qu’une personne ait besoin d’avoir ». .” (Article de l’ Ensign “Hole-in-the-Rock” ; General Conference talk “The Future History of the Church”).
Les pionnières: “Où sont-elles maintenant?
Les histoires de ces incroyables pionnières nous montrent des exemples de femmes fortes, surprenantes et fidèles. Ces femmes ont fait preuve de beaucoup de courage et de foi face à l’adversité et elles en sont ressorties plus fortes. Joseph F. Smith, cité dans un discours de Conférence Générale intitulé « Developing Inner Strength (Développer la force intérieure), a dit :
La mort ne pouvait les abattre. L’épreuve non plus. Le froid, la pluie ou la chaleur ne pouvaient les atteindre. Tout ce qu’elles ressentaient et désiraient était de voir triompher le royaume de Dieu et la vérité que le Seigneur leur avait donné … Où sont maintenant ces femmes ?
Nous sommes tous des pionniers d’une manière ou d’une autre et nous faisons face à de plus en plus d’épreuves dans le monde. Nous pouvons nous inspirer de ces pionnières incroyables qui ont enduré tant pour l’Evangile lorsque nous faisons nous-mêmes face à des difficultés. Dans son discours de conférence générale intitulé « Following the Pionners » (Suivre les pionniers), Elder Dallin H. Oaks nous dit :
Est-ce que nos célébrations des pionniers sont purement académiques ? Est-ce qu’elles ne font qu’enrichir notre connaissance d’expériences ? Ou est-ce qu’elles auront un impact profond sur la façon dont nous vivons ?
Ce n’est pas suffisant d’étudier ou de reconstituer les accomplissements des pionniers. Nous devons identifier les principes importants et éternels qu’ils ont appliqué afin de parvenir à faire ce qu’ils ont fait et ensuite appliquer ces principes aux épreuves de nos jours. De cette façon, nous honorons leurs efforts pionniers et nous réaffirmons aussi notre héritage qui renforce sa capacité à bénir notre postérité.
Par notre héritage pionnier nous devenons plus forts et meilleurs. Nous apprenons grâce à ces pionnières incroyables que Dieu veille sur nous, que nous pouvons vaincre n’importe quelle épreuve et qu’avec Dieu, rien n’est impossible. Quelles histoires pionnières extraordinaire connaissez-vous ? Ecrivez-les nous dans les commentaires !