Jésus était en train d’enseigner lorsque des hommes entrèrent, trainant une femme qu’ils avaient surprise en adultère. La jetant à ses pieds, ils lui demandèrent :
Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu?
Au lieu de leur donner raison, Jésus leur enseigna des principes qui vont au-delà de cet épisode. Voici 5 leçons que Jésus nous enseigne à travers l’épisode de la femme adultère.
Jésus enseigne la nouvelle loi
La loi préparatoire de Moïse stipulait qu’une femme devait être lapidée si prise en adultère. La réaction de ces hommes et des personnes autour de Jésus était donc tout à fait normale. Il fallait suivre ce qui leur avait été enseigné toute leur vie.
Pourtant, un fait intéressant, ces hommes sont allés voir Jésus qui leur a dit simplement :
Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.
Ile étaient, certes, allés le voir pour le mettre à l’épreuve mais au final, qui a suivi son enseignement ? Tout le monde. En effet, Jean rapporte :
Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers;
Jésus-Christ était là pour enseigner la loi supérieure, la loi qui aurait permis aux hommes de se perfectionner en vue du salut. Et le pouvoir et l’autorité avec lesquels il enseignait avaient un impact puissant.
Jésus ne nous condamne pas
Jésus, lorsque tout le monde fut parti, s’adressa à la femme adultère. Il lui demanda où étaient ceux qui l’avaient condamnée. Ne voyant plus personne, la femme répondit que personne ne l’avait condamnée, ce à quoi Jésus lui dit :
Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus.
Il ne lui dit pas : je te pardonne. Il lui dit : je ne te condamne pas non plus. Jésus-Christ n’est pas là pour nous pointer du doigt en nous accusant de telle manière à nous nier la vie avec notre Père. Il est là pour nous guider, nous réconforter et nous donner l’espoir de guérison.
Jésus aurait pu lancer la première pierre mais ne l’a pas fait
Comme continuation du point précédent, pourquoi Jésus n’a-t-il pas lancé la première pierre ? C’est pourtant lui la personne décrite dans sa propre phrase “que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle”. Il avait toutes les excuses pour le faire, et toutes les raisons. Pourtant, il ne l’a pas fait.
Il comprend que nous somems imparfaits et que nous avons nos limites. Lancer la première pierre aurait stoppé net la progression de cette femme qui aurait encouru la mort pour son péché. Jésus-Christ lui a laissé la chance de se repentir et de ne plus recommencer.
Et, encore aujourd’hui, il ne nous lance pas la première pierre. Donc pourquoi devrions-nous ?
“Femme, où sont ceux qui t’accusaient ?”
Une question qui fait réfléchir. Nous avons tous des accusateurs. Parfois nous sommes nous-mêmes nos accusateurs. Et ici, nous apprenons une leçon très importante. Lorsque les périodes sont difficiles, que nous nous sentons au plus bas à cause de nous-mêmes ou des accusations des autres, réfléchissons à ce que Jésus a dit :
Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.
Nos accusateurs ne valent pas mieux que nous. Nous sommes tous imprafaits et bourrés de fautes que nous avons commises et que nous continuerons à comettre. C’est pourquoi, prenons l’exemple les accusateurs de la femme adultère, et éloignons-nous. Éloignons-nous des accusations des autres, éloignons-nous des accusations que nous lançons aux autres.
Sans la grâce nous ne sommes rien
Pour illuster ce dernier point, Brad Wilcox raconte une histoire qu’il a eu avec une jeune sœur. En voici un extrait.
Un jour, une jeune fille est venue me voir et m’a demandé si nous pouvions parler. Je lui ai répondu : « Bien sûr. Que puis-je faire ? »
Elle a dit : « Je ne comprends pas la grâce. »
J’ai répondu : « Qu’est-ce que tu ne comprends pas ? »
Elle a dit : « Je sais que je dois faire de mon mieux et qu’ensuite, Jésus fait le reste, mais je ne peux même pas faire de mon mieux. »
J’ai dit : « La vérité est que Jésus a totalement payé notre dette. Il n’a pas tout payé hormis quelques petites pièces. Il a entièrement payé. C’est fini. »
Elle a dit : « D’accord ! Alors, je n’ai rien à faire ? »
« Oh, non, ai-je répondu, tu as beaucoup de choses à faire, mais cela ne sert pas à payer cette dette-là. Nous ressusciterons tous. Nous retournerons tous en la présence de Dieu pour être jugés. Ce que notre obéissance sert à déterminer, c’est comment nous nous sentirons en la présence de Dieu et quel degré de gloire nous avons l’intention de recevoir.
Le Christ nous demande de faire preuve de foi en lui, de nous repentir, de contracter et de respecter des alliances, de recevoir le Saint-Esprit et de persévérer jusqu’à la fin. En faisant cela, nous ne satisfaisons pas aux exigences de la justice, pas même dans la moindre mesure. Par contre, nous témoignons notre reconnaissance pour ce que Jésus-Christ a fait, en utilisant ces éléments afin de mener une vie semblable à la sienne. » (lisez le reste du discours)
Jésus nous aime bien au-delà de ce que nous pensons être possibe. Il a accompli l’impossible pour nous. Faisons de notre mieux pour développer une attitude de reconnaissance.