Dans Matthieu 19, un homme riche s’approche du Christ avec une question importante. C’est une question que nous avons sans doute tous posée à un moment de notre vie. Il demande : « Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? »

Christ l’exhorte à garder les commandements, mentionnant spécifiquement certains des dix commandements. Cependant, ce jeune homme riche est également vertueux : « J’ai observé toutes ces choses », dit-il. Il pose ensuite une autre question peut-être encore plus importante au Sauveur :

« Que me manque-t-il encore ? »

Au jeune homme, le Christ a lancé l’invitation de vendre tout ce qu’il possédait et à le suivre. Pour vous, la réponse sera sans doute différente. Chacun de nous a des faiblesses, des côtés rugueux qui ont besoin d’être polis pour nous préparer à la vie éternelle. C’est seulement par l’introspection, l’humilité, et une intention réelle que nous pouvons découvrir ce qui nous manque et nous efforcer à l’améliorer.

Mais il y a quelques épreuves classiques qui peuvent constituer un bon point de départ. En lisant ces réponses à la question : « Que me manque-t-il encore ? », vous pouvez reconnaître certains domaines de votre vie que vous pouvez mettre entre les mains de Jésus-Christ.

« Une volonté d’agir. »

Au cœur du changement se trouve l’action. Pour changer, nous devons agir selon l’influence et la révélation de Dieu. Pour la plupart des gens, ces actions nécessitent le sacrifice et souvent, la douleur. Les actions faciles, et qui ne nécessitent aucun effort de notre part, ne changent généralement pas nos cœurs et ne fortifient pas nos témoignages. Il peut être douloureux d’agir.

Il est donc naturel d’hésiter ou de ressentir des sentiments profonds et réels de peur, de méfiance ou de tristesse. Construire une intention réelle, pour se soumettre à la volonté de Dieu et agir en conséquences, est un procédé qui mène vers un changement durable et vers la force spirituelle.

« Du temps consacré au Seigneur. »

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Dans ce monde toujours en mouvement, il y a beaucoup de bonnes choses à faire. Il y a aussi beaucoup de distractions, surtout lorsqu’il s’agit de divertissements et de technologie. Nous pouvons accomplir beaucoup de bonnes choses et éprouver de la satisfaction dans ces heures que nous passons à faire des choses sans conséquences, mais nous pouvons faire tellement plus et nous sentir tellement mieux lorsque notre temps est consacré au Seigneur !

Il n’est pas nécessaire d’aller d’un extrême à l’autre, nous faisant du mal à nous-mêmes et heurtant notre équilibre mental et émotionnel, pour simplement faire plus que ce que nous pensons que le Seigneur veut que nous fassions. Il faut trouver un équilibre et nous demander comment certaines activités peuvent nous contrôler, au lieu de l’inverse.

« La charité pour vous-même. »

Il peut être facile de faire preuve de charité envers les autres. Mais nous manquons souvent de charité envers nous-mêmes. Croyez-vous que le Christ vous offre la charité pour vos péchés en ce moment ? Espérez-vous recevoir des bénédictions promises et travaillez-vous activement à cet effet ? Est-ce que vos pensées sont remplies de bienveillance et de grâce envers vos propres faiblesses, que ce soit le fruit de la honte ou des vraies combats sur lesquels vous devez travailler ?

Le Christ nous commande d’aimer nos ennemis. Si vous êtres votre propre pire ennemi et que vous vous traitez comme tel, il est important de vous souvenir de ce commandement.

« Une réponse douce. »

que me manque-t-il encore ?

Il est bon et juste de défendre le Seigneur. Nous devrions nous efforcer de nous tenir dans des endroits sacrés et de partager la lumière de l’évangile avec les autres. Cependant, la manière générale avec laquelle nous communiquons les uns avec les autres sur internet et sur des forums publiques est devenue toxique, même si nous commençons avec des intentions louables.

Il est important que nous cherchions constamment à ressembler au Christ, qui était gentil et doux. Dans les moments où le Christ s’est défendu lui-même et sa mission avec passion, c’était toujours dans des situations où il était responsable,  et il a fait preuve de retenue.

Comment vous adressez-vous aux gens qui s’opposent à nos croyances ? Comment parlez-vous aux gens sur internet ? Avez-vous déjà ressenti que vous perdez le contrôle et que vous être rempli de colère ? Comment gérez-vous ces situations ? Ces questions peuvent vous aider à découvrir si le fait de développer la douceur pourrait être bénéfique dans votre vie.

« Le courage de servir. »

En ces derniers jours, le Seigneur nous en demande davantage qu’il ne l’a jamais fait pour ce qui est de s’occuper de son troupeau. Le but du service pastoral et des changements dans les horaires des réunions est de nous donner plus de temps pour aimer comme Jésus-Christ le ferait. Vous avez sans doute des idées pour savoir qui servir et comment servir. Pourtant, il nous maque souvent le courage de servir sans hésitations ni craintes.

Trouvez le courage par l’inspiration spirituelle. Au moment où vous avez de bonnes pensées, n’hésitez pas à agir. Faites-le à ce moment-là, peu importe si cela vous met mal à l’aise ou si ça vous paraît déplacé. Ne vous accordez pas le temps de vous en dissuader ou de faire une liste de raisons pour lesquelles vos bonnes pensées sont bizarres, trop difficiles, ou pas nécessaires.

Ce ne sont que quelques idées pour vous aider à commencer à répondre à la question : « Que me manque-t-il encore ? ». C’est sensé être une expérience enrichissante, par laquelle vous pouvez apprendre à quel point Dieu veut que vous vous amélioriez, et à quel point il est disposé à bénir vos efforts.


Article écrit par Aleah Ingram et publié dans https://www.ldsdaily.com/personal-lds-blog/thoughtful-answers-to-the-important-question-what-lack-i-yet/. Traduit par Samuel Babin