La campagne de Noël de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a commencé samedi 1er décembre et cette semaine le thème est “Eclairer le monde”:
L’amour de Jésus ne connaît pas de frontières. Trouvez des façons d’aider quelqu’un dans une autre partie du monde.
Donner à une ONG ou une association locale
Quand on veut aider quelqu’un qui habite dans un autre pays que le nôtre, certaines bonnes actions ne sont pas toujours faisables (collecte de nourriture, de jouets, de produits d’hygiène par exemple). Il est bien souvent préférable de prendre contact avec une ONG ou une association locale pour connaître leurs besoins et missions.
La plupart du temps, ce dont elles ont réellement besoin, c’est de fonds afin d’acheter sur place le matériel nécessaire et financer les projets.
Pourquoi ne pas envoyer directement du matériel me direz-vous? Tout simplement, parce qu’en achetant localement les associations permettent à l’économie du pays ou de la région de bénéficier doublement de vos dons (achats et matériel). Il est vrai que certains produits ou matériaux ne peuvent pas se trouver sur place et il est nécessaire d’importer. Toutefois, il est préférable de laisser les ONG et associations décider de la marche à suivre.
Il est également important de vérifier AVANT votre don, de la sincérité de l’organisme que vous voulez soutenir. Toutes les associations ne sont malheureusement pas bonnes gestionnaires. Une ONG internationale ne signifie pas que vos dons serront correctement employés, de même qu’une petite association pourrait ne pas utiliser vos dons pour les projets que vous voulez financer.
“Pour se renseigner sur une ONG, la première chose à faire est de vérifier sur son site internet si elle compte des bailleurs institutionnels parmi ses donateurs. Comme l’ONU, par exemple. «C’est l’organisation qui réalise le plus d’audits lorsqu’elle finance un projet humanitaire. Si l’ONG est en lien avec elle, on peut être quasi sûrs de son bien-fondé», explique à Checknews Nathalie Ferriere, universitaire spécialiste de l’aide internationale.”
“Du côté du donateur, il peut être sûr que son argent sera utilisé pour la catastrophe s’il inscrit un libellé précis sur son chèque, ou s’il répond à un appel aux dons en ligne qui précise l’objet de l’appel.” (extraits de l’article Comment savoir si une ONG est fiable ? paru dans Libération)
Les associations choisies par l’Eglise dans le cadre du projet de distributeurs charitables ont été évaluées. Donc si vous souhaitez faire un don à l’une d’entre elles, votre argent sera utilisé de manière réfléchi. (liste ici)
Une fillette peut se rendre à l’école avec l’aide de l’Unicef.
Pour ce qui est de l’Unicef, une des ONG les plus connues pour ce qui concerne l’aide aux enfants et aux familles dans le monde, de nombreux programmes sont gérés par cet organe de l’ONU. Il y a les programmes mondiaux, tel le tout nouveau et ambitieux Generation Unlimited (#GenUnlimited) qui vise à ce qu’en 2030 tous les jeunes entre 10 et 25 ans aient accès à une éducation, un apprentissage ou soient employés dans des conditions décentes, ou encore le programme de lutte contre la faim, ou bien#ENDviolence qui lutte contre la violence faite aux enfants et adolescents; et il y a aussi les campagnes locales (voir le site de chaque pays). N’hésitez pas à soutenir leurs programmes.
A noter également le travail du UNHCR (le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU) avec les réfugiés partout dans le monde. Une cause qui mérite d’être plus soutenue.
Informez-vous sur les sujets importants et partagez ces informations
Savez-vous que nombres de crises humanitaires ou écologiques pourraient être atténuées si plus de personnes avaient connaissance de ces problèmes? Une des premières choses à faire pour améliorer le monde, c’est de prendre conscience des divers crises, guerres, catastrophes qui ont lieu actuellement, ou qui ont eu lieu et donc les conséquences marquent profondement les populations touchées (témoignages ici sur le site de l’Unicef).
Le monde est vaste et nous ne pouvons pas tout connaître, mais si nous choisissons de nous informez sur un sujet pour ensuite faire part de ces informations à notre entourage et éventuellement agir, alors la situation en question ne sera pas “oubliée” ou “mise de côté”. Il suffit parfois d’une personne, qui a juste l’expertise, le poids politique ou oratoire, les finances, la créativité qui faisaient défaut, pour changer l’issue d’un problème.
Si vous décidez cette semaine de faire des recherches et de les communiquer à votre famille, vos amis ou plus publiquement sur les réseaux sociaux, prenez soin d’étudier les différents points de vues, les données officielles (et celles plus officieuses dans le cas de conflits armés par exemple), les témoignages des personnes qui sont au coeur de la situation. Tout ce que vous trouverez dans les livres ou sur internet n’est pas à chaque fois “vrai” et “honnête”. Il faudra peut-être faire des recoupements ou bien des recherches annexes.
Aider notre prochain qui vit dans une autre partie du monde en recherchant leur histoire et en la montrant au reste de l’humanité demande bien plus de temps et de sacrifices qu’un simple don d’argent. Mais la récompense est d’autant plus belle et inspirante.
Essayer de voir le monde à travers les yeux des autres enfants de Dieu et ressentir leurs expériences au plus profond de notre esprit et notre coeur est un des moyens pour se rapprocher de Dieu et nous perfectionner. C’est également un des moyens pour édifier le royaume de Dieu et libérer nos frères et soeurs des ténèbres qui peuvent les faire souffrir.
Entrer en contact avec quelqu’un qui habite dans un autre pays
La dernière action que vous pourriez entreprendre cette semaine est de discuter / prendre contact avec quelqu’un qui vit dans une autre région du monde et qui a besoin d’aide. Se lier d’amitié avec quelqu’un et porter leurs fardeaux, ou encore établir avec eux un projet peut devenir l’un des actes les plus significatifs de toute votre vie.
Si vous avez été en mission dans un autre pays, pourquoi ne reprendriez-vous pas contact avec les paroisses où vous avez servi et voir avec les épiscopats si vous et votre famille ne pourrait pas devenir correspondants ou partenaires d’une famille du lieu (en dehors de l’Eglise)?
Vous pourriez aussi contacter un responsable d’une association locale et parler des besoins et des projets que vous pourriez gérer ensemble. Cette relation personne à personne portera sûrement plus de fruits (pour eux comme pour vous) et vous aiderait à avoir une plus grande charité et de la patience, ainsi que développer des talents.
En conclusion
Quelque soit votre disponibilité, vos revenus, votre niveau d’éducation, il y aura toujours un moyen pour vous de venir en aide aux autres enfants de Dieu qui vivent loin de chez vous. Choisissez ce qui vous correspond le mieux et répandez la lumière du Christ en ce mois de décembre. Eclairer le monde est à la portée de tous!
Article original écrit par Eolia.
