L’année dernière pendant la Conférence Générale, la presse et les réseaux sociaux ont eu tendance à se concentrer sur un aspect des discours de Président Monson: leur longueur.
Alors que certains ont spéculé et cherché sur les raisons, j’étais surprise que la plupart de ces articles aient raté l’aspect le plus remarquable de ces discours. C’est quelque chose que j’ai vu de nouveau dans cette conférence d’avril.
Président Thomas S. Monson s’est tenu debout au pupitre en tant que prophète de Dieu et a partagé des messages que nous avions désepérement besoin d’entendre. J’ai du mal à imaginer combien cela doit être épuisant pour les dirigeants de l’Eglise de voyager à travers le monde pour des réunions et des consécrations de temples alors même qu’ils reçoivent de nouvelles révélations et mettent en place des programmes inspirés dans l’Eglise.
En dépit de tout cela, Président Monson et le reste des apôtres sacrifient tellement d’eux-mêmes pour nous guider et être là pour les membres de l’Eglise.
Peu importe la longueur des messages de Président Monson, il a dit les mots que j’avais besoin d’entendre. Il a partagé des vérités que chaque membre de l’Eglise a besoin de savoir, des vérités qui s’appliquent si précisément et si intensément à ce dont nous avons besoin le plus aujourd’hui dans nos vies. Je suis infiniment reconnaissante pour l’occasion d’entendre la voix de notre prophète !
Pour juste un instant, ne vous souciez pas de la longueur ou de quoi que ce soit d’autre, et juste lisez ou écoutez ces mots inspirés d’un prophète, de l’année dernière et de celle-ci.
Avril 2017
Vidéo de son discours de la session de prêtrise: ICI
Vidéo de son discours de la session du dimanche matin: ICI
Octobre 2016
Session de prêtrise: Principes et promesses
Ce soir, frères, je prie notre Père céleste de me guider tandis que je vous remets mon message.
En 1833, le Seigneur a révélé à Joseph Smith, le prophète, un plan pour vivre en bonne santé. Ce plan se trouve à la section 89 des Doctrine & Alliances et est connu sous le nom de Parole de Sagesse. Il donne des directives précises au sujet des aliments que nous mangeons et il interdit l’usage de substances qui sont nocives pour notre corps.
Les personnes qui obéissent aux commandements du Seigneur et qui observent fidèlement la Parole de Sagesse ont la promesse de bénédictions particulières parmi lesquelles une bonne santé et une endurance physique accrue1.
Récemment, j’ai lu le récit véridique d’une démonstration spectaculaire de ces promesses. Un membre de l’Église fidèle, John A. Larsen, a servi durant la Seconde Guerre mondiale dans les Gardes-Côtes des États-Unis à bord du navire USS Cambria. Au cours d’une bataille aux Philippines, ils ont appris l’approche d’un escadron de bombardiers et d’avions de chasse kamikazes. Des ordres ont été donnés pour une évacuation immédiate. Du fait que le navire USS Cambria était déjà parti, John et ses trois collègues ont rassemblé leur équipement et ont couru sur la plage, espérant monter à bord de l’un des navires sur le départ. Heureusement, une péniche de débarquement les a pris et s’est hâtée en direction du dernier bateau qui quittait la baie. Dans leurs efforts pour évacuer la zone au plus vite, les hommes à bord de ce navire sur le point de partir étaient si occupés sur le pont qu’ils n’eurent que le temps de lancer des cordes aux quatre hommes dans l’espoir qu’ils pourraient s’y hisser.
John, une lourde radio attachée au dos, s’est retrouvé suspendu au bout d’une corde de douze mètres de long sur le flanc d’un bateau qui se dirigeait vers le large. Il a commencé à se hisser vers le haut, une main après l’autre, sachant que, s’il lâchait prise, il périrait quasi certainement. Il n’avait grimpé qu’un tiers de la distance quand ses bras ont commencé à le brûler de douleur. Il était devenu si faible qu’il pensait ne plus pouvoir tenir.
Alors que ses forces déclinaient et qu’il contemplait funestement son sort, John fit appel au Seigneur en silence, lui disant qu’il avait toujours respecté la Parole de Sagesse, qu’il avait mené une vie saine et qu’il avait maintenant désespérément besoin des bénédictions promises.
Il a raconté plus tard, que tandis qu’il finissait sa prière, il a senti une grande montée de force le gagner. Il a recommencé à grimper et s’est hissé aisément le long de la corde. Lorsqu’il a atteint le pont, sa respiration était normale et il n’éprouvait pas le moindre essoufflement. Les bénédictions d’une meilleure santé et d’une meilleure endurance promises par la Parole de Sagesse lui avaient été accordées. Il a remercié son Père céleste alors, et durant le reste de sa vie, pour la réponse à sa prière désespérée pour obtenir de l’aide2.
Frères, puissions-nous prendre soin de notre corps et de notre esprit en observant les principes énoncés dans la Parole de Sagesse, le plan que Dieu nous a fourni. Je témoigne de tout mon cœur et de toute mon âme des bénédictions glorieuses qui nous attendent si nous le faisons. Je prie pour qu’il en soit ainsi, au nom de notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. Amen.
Session du dimanche matin: « Le chemin parfait qui mène au bonheur »
Mes chers frères et sœurs ici présents au centre de conférence et partout dans le monde, comme je suis reconnaissant de l’occasion de vous exprimer mes pensées ce matin !
Il y a cinquante-deux ans, en juillet 1964, j’ai reçu la tâche de me rendre à New-York au moment où s’y tenait l’exposition universelle. Tôt un matin, j’ai visité le stand mormon de l’exposition. Je suis arrivé juste avant la diffusion du film de l’Église L’homme à la recherche du bonheur, qui décrit le plan du salut et qui est devenu depuis un classique de l’Église. J’étais assis à côté d’un jeune homme qui devait avoir environ trente-cinq ans. Nous avons discuté brièvement. Il n’était pas membre de l’Église. Puis, les lumières ont été baissées et le film a commencé.
Nous avons entendu la voix du narrateur poser ces questions poignantes et universelles : « D’où est-ce que je viens ? Pourquoi suis-je ici ? Où irai-je après cette vie ? » Toutes les oreilles étaient tendues dans l’attente des réponses et tous les yeux étaient fixés sur les images. Une description de notre vie prémortelle a été donnée, ainsi qu’une explication de notre raison d’être sur terre. Nous avons vu la représentation touchante du départ d’un grand-père âgé quittant cette vie et de ses magnifiques retrouvailles avec ses êtres chers qui l’avaient précédé dans le monde des esprits.
À la fin de cette belle présentation du plan que notre Père céleste a pour nous, les gens sont repartis silencieux, beaucoup visiblement touchés par le message du film. Le jeune visiteur assis à côté de moi ne s’est pas levé. Je lui ai alors demandé s’il avait aimé la projection. Il a répondu, enthousiaste : « C’est la vérité ! »
Le plan de notre Père pour notre bonheur et notre salut est exposé par nos missionnaires dans le monde entier. Toutes les personnes qui entendent ce message divin ne l’acceptent pas et n’y adhèrent pas. Cependant, tout comme mon jeune ami à l’exposition de New-York, partout des hommes et des femmes en reconnaissent les vérités et s’engagent sur le chemin qui les ramènera sains et saufs à leur foyer. Leur vie s’en trouve changée à jamais.
Notre Sauveur Jésus-Christ est essentiel à ce plan. Sans son sacrifice expiatoire, tout serait perdu. Il n’est pas suffisant, pourtant, de seulement croire en lui et en sa mission. Nous devons travailler et apprendre, chercher et prier, nous repentir et nous améliorer. Nous devons connaître les lois de Dieu et les vivre. Nous devons recevoir ses ordonnances salvatrices. Ce n’est qu’en le faisant que nous obtiendrons le bonheur véritable et éternel.
Nous sommes bénis d’avoir la vérité. Nous avons la mission de faire connaître la vérité. Vivons selon la vérité afin de mériter tout ce que le Père nous destine. Il ne fait rien qui ne soit pas pour notre bénéfice. Il nous a dit : « Car voici mon œuvre et ma gloire : réaliser l’immortalité et la vie éternelle de l’homme1. »
Du plus profond de mon âme et en toute humilité, je témoigne du don merveilleux qu’est le plan du Père pour nous. C’est le chemin parfait qui mène à la paix et au bonheur ici et dans le monde à venir.
Mes frères et sœurs, je conclurai en vous exprimant mon amour et en vous donnant ma bénédiction, et je le fais au nom de notre Sauveur et Rédempteur, Jésus-Christ. Amen.
Avril 2016
Session de prêtrise: Une responsabilité sacrée
Mes frères bien-aimés, je prie pour que l’Esprit guide mes remarques ce soir. Quelque chose nous unit tous. Nous avons été chargés de détenir la prêtrise de Dieu et d’agir en son nom. Nous avons reçu une responsabilité sacrée. Beaucoup est attendu de nous.
Nous lisons au verset 36 de la section 121 de Doctrine et Alliances que, « les droits de la prêtrise sont inséparablement liés aux pouvoirs du ciel ». Quel don merveilleux nous a été fait ! Nous avons la responsabilité de protéger cette prêtrise et d’être dignes de toutes les magnifiques bénédictions que notre Père céleste a en réserve pour nous, et pour les autres à travers nous.
Où que vous alliez, votre prêtrise vous accompagne. Vous tenez-vous en des lieux saints ? Avant que vous ne vous mettiez, vous ou votre prêtrise, en danger en vous aventurant dans des lieux ou en prenant part à des activités qui ne sont pas dignes de vous ou de cette prêtrise, arrêtez-vous pour réfléchir aux conséquences. N’oubliez pas qui vous êtes et ce que Dieu veut que vous deveniez. Vous êtes un enfant de promesse. Vous êtes un homme de pouvoir. Vous êtes un fils de Dieu.
Ce don précieux du pouvoir de la prêtrise s’accompagne non seulement de responsabilités solennelles mais aussi de bénédictions spéciales pour nous-mêmes et pour les autres. Puissions-nous, en quelque lieu que nous soyons, être toujours dignes de faire appel à ce pouvoir car nous ne pouvons jamais savoir quand le besoin ou l’occasion se présentera.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un de mes amis était détaché dans le Pacifique Sud quand son avion a été abattu au-dessus de l’océan. Les autres membres de l’équipage et lui ont réussi à sauter en parachute de l’avion en flamme, à gonfler les canots de sauvetage et à s’y cramponner pendant trois jours.
Le troisième jour, ils ont aperçu ce qu’ils savaient être un navire de sauvetage. Il est passé sans les voir. Le lendemain, il est repassé sans les voir. Ils ont commencé à sombrer dans le désespoir quand ils ont compris que c’était le dernier jour que le navire croiserait dans cette zone.
Alors le Saint-Esprit a dit à mon ami : « Tu as la prêtrise. Commande aux sauveteurs de revenir vous chercher. »
Il a suivi l’inspiration : « Au nom de Jésus-Christ et par le pouvoir de la prêtrise, faites demi-tour et revenez nous récupérer. »
Quelques minutes plus tard, le navire était près d’eux et on les hissait sur le pont. Dans cette situation extrême, un détenteur de la prêtrise fidèle et digne a exercé cette prêtrise et cela a été une bénédiction pour lui et pour d’autres personnes.
Puissions-nous décider, immédiatement, de toujours être préparés pour les moments de besoin, de service, de bénédiction que nous rencontrerons.
Au terme de cette session générale de prêtrise, je vous dis que vous êtes « une race élue, un sacerdoce royal » (1 Pierre 2:9). Puissions-nous être toujours dignes de ces louanges divines, c’est là ma prière, au nom de Jésus-Christ, notre Sauveur. Amen.
Session du dimanche matin: Les choix
Frères et sœurs, avant de commencer mon message formel aujourd’hui, j’aimerais annoncer quatre nouveaux temples qui seront construits aux endroits suivants dans les mois et années qui viennent : Quito, Équateur ; Harare, Zimbabwe ; Belém, Brésil ; et un deuxième temple à Lima, Pérou.
Quand je suis devenu membre du Collège des douze apôtres en 1963, il y avait douze temples en service dans l’Église. Avec la consécration il y a deux semaines du temple du centre-ville de Provo, il y a maintenant cent cinquante temples en service dans le monde. Combien nous sommes reconnaissants des bénédictions que nous recevons dans ces demeures sacrées !
Frères et sœurs, je suis reconnaissant de pouvoir vous faire part de certaines réflexions ce matin.
Récemment, j’ai pensé aux choix. Quelqu’un a dit que la porte de l’histoire tourne sur de petits gonds, et qu’il en est de même de la vie des gens. Les choix que nous faisons déterminent notre destinée.
Quand nous avons quitté notre existence prémortelle et sommes devenus mortels, nous avons emporté avec nous le don du libre arbitre. Notre but est d’obtenir la gloire céleste et les choix que nous faisons déterminent, en grande partie, si nous l’atteindrons ou non.
La plupart d’entre vous connaissent le personnage Alice du roman de Lewis Caroll, Les aventures d’Alice au pays des merveilles. Vous vous souvenez qu’à un moment elle arrive à un croisement où la route se sépare en deux chemins partant chacun dans une direction opposée. Alors qu’elle réfléchit à la direction à prendre, elle rencontre le chat du Cheshire et lui demande : « Quel chemin dois-je prendre ? »
Le chat lui répond : « Cela dépend de l’endroit où tu veux aller. Si tu ne sais pas où tu veux aller, peu importe le chemin que tu choisis1. »
À la différence d’Alice, nous savons tous où nous voulons aller et le chemin que nous empruntons est important, car celui que nous suivons dans cette vie nous conduit à la destination que nous atteindrons dans l’au-delà.
Puissions-nous choisir d’édifier en nous-mêmes une foi grande et puissante qui sera notre défense la plus efficace contre les desseins de l’adversaire, une vraie foi, le genre de foi qui peut nous soutenir et qui renforcera notre désir de choisir le bien. Sans une telle foi, nous n’allons nulle part. Avec elle, nous pouvons atteindre nos objectifs.
Il est impératif de choisir avec sagesse mais il nous arrivera de faire des choix insensés. Le don du repentir, que nous devons à notre Sauveur, nous permet de changer de cap afin de pouvoir retourner sur le chemin qui nous mènera à cette gloire céleste que nous recherchons.
Puissions-nous avoir le courage d’affronter l’opinion générale. Puissions-nous continuellement choisir le bien, ce qui est plus difficile que de choisir le mal.
Quand nous réfléchissons aux décisions que nous prenons chaque jour de notre vie, que ce soit pour tel ou tel choix, si nous choisissons le Christ, ce sera toujours le bon choix.
Puisse-t-il en être toujours ainsi. C’est là ma prière sincère et humble, au nom de Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. Amen.
Article original écrit par Danielle B. Wagner et paru sur LDS Living sous le titre President Monson’s Shorter Conference Talks: What’s Crucial for Us to Remember That We’re Overlooking. Traduction: Eolia Disler. Français ©2017 LDS Living, A Division of Deseret Book Company | English ©2017 LDS Living, A Division of Deseret Book Company
Suis touche de la puissance des ces messages brefs d’un prophète vivant