L’apôtre Dale G. Renlund a publié sur son compte Facebook le 16 août 2016 cette réflexion très intéressante sur nos choix dans cette vie et leurs conséquences éternelles :

J’ai passé un peu de temps lors de nos vacances d’été à lire Le Grand Divorce entre le ciel et la terre de C. S. Lewis. J’étais intrigué par une grande partie de ce que j’ai lu. Voici une citation, en particulier, sur laquelle je continue de méditer :

“[Les mortels] disent de certaines souffrances temporelles : “nul bonheur à venir ne peut compenser pour cela”, sans savoir que le paradis, une fois atteint, œuvrera à rebours et changera cette agonie même en gloire. Et en ce qui concerne certains plaisirs pécheurs ils disent : “Laissez-moi avoir ne serait-ce que celui-ci et j’en accepterai les conséquences”; sans même imaginer comment la damnation se propage le plus loin possible dans leur passé et contamine le plaisir du péché.

Ces deux processus commencent avant la mort-même. Le passé de l’homme bon commence à changer, de sorte que ses péchés pardonnés et souffrances remémorées défient  la qualité des cieux : le passé de l’homme mauvais est déjà conforme à sa méchanceté et il n’est rempli que de tristesse. Et voilà pourquoi, à la fin de toutes choses, lorsque le soleil se lèvera ici et que le crépuscule se changera en ténèbres là-bas, le bienheureux dira : “Nous n’avons jamais vécu ailleurs qu’au paradis”, et le damné : “Nous avons toujours été en enfer.” Et les deux diront la vérité”.

Plutôt que d’avoir nos erreurs, déceptions, difficultés et épreuves nous pousser “vers le bas”, nous pouvons les utiliser pour nous aider à édifier vers les cieux. Voilà ce que cela signifie d’aller au Christ. En permettant à Son sacrifice expiatoire de nous racheter, de nous guérir et de nous fortifier, nous devenons ce que nous sommes venus devenir sur terre.

vivre en enfer ou vivre au paradis